2 - Le Soleil de Colombie, vendredi 20 mai 1988 7SUR7 Me LS ee a eS Soe we a le we ee LA POLITIQUE CANADIENNE Usine de traitement ll y a du chémage a Cache: Creek, dans la haute vallée du Fraser, aussi bien qu’a Ashcroft jolie petite ville a cété. Est-ce pour cela que les citoyens de ces deux municipalités-enfin, certains des citoyens-verraient d'un bon oeil la construction d’une usine de transformation de déchéts toxiques, génératri- ce,prétendent les promoteurs, de nombreux emplois? Bruce Strachan, ministre de l'Environ- nement,y pense aussi. «La région de Cache Creek jouit dun climat tout-a-fait propice a une telle usine,» a-t-il dit en conférence de presse. Ceci dit, il attend, impatiemment, le rapport d’un comité consultatif al’égard d’un bon emplacement ...Serait-ce a Ashcroft? Des déchets toxiques Pour commencer, une telle usine pourrait traiter les terres de |’anse False Creek, doréna- vant Place du - Pacifique, anciennement Expo 86.Pendant cent ans, c’était un désert industriel des plus pollué au Canada, et bien des déchéts étaient enfouis, tout simple- ment,autour des usines. Les développeurs comptent y loger 20,000 personnes... Aimez-vous les investissements surs? Etes-vous amateur des Obliga- tions d'Epargne du Canada, et autres coupons d’épargne a retour garanti,sdr, sans risque? Dans ce cas les nouvelles Goietice vient d’en annoncer ie taux d'intérét qui sera d’un minimum de 8 34% pendant les trois années a venir. Intérét variable, qui suivra le cours du marché, prétend le ministre. Selon un expert, M.Daniel Lavariére, de la Chambre de Commerce Franco-Colombien- ne,«Bon investissement? Bien sur, si vous aimez les coupons d‘épargne. Laprovince est aussi sdre que le Canada, et les Obligations d'Epargne du Cana- da se vendent bien». M. Lavariére s'y connait,en tant que Président de ADL Financial Advisory Service Ltd.,«Le taux est correct, je m’attends a une montée des taux vers la fin de l'année, mais il Sagit ici d'un taux variable qui pourrait donc, monter». Coupures au BCIT L’éducation de nos jeunes compatriotes talentueux n’est-il pas le meilleur investissement possible? Il faut croire que le ministére des Etablissements post-secondaires ne partage pas cet avis, car il a coupé $ 4,000,000 dans le budget de notre polytechnique, le BCIT. Budget déja restreint,qui ne permet méme pas le maintien des programmes en place, et de cela a condition d’une soixan- taine de mises a pied. C’est le chiffre qu’avance M.Marc Ange- lo, du Syndicat des Professeurs techniques. Mardi passé, les étudiants et les professeurs ont participé a une grande journée de protestation,d’information et de solidarité. On verra si le gouvernement croit, réelle- ment, en |’éducation technique et professionnelle de notre jeunesse. Toujours est-il que le ministre responsable a refusé l'invitation des organisateurs, d’assister a la réunion. Nigel Barbour CARE CANADA CAC OMP'TE! Me at eA Ty al laide a peste - années 8 er Canadiens, de votre appui si fidéle! saan A LOEUVRE ee "3 LIMP( U POUR TOUT GN RIV essé dans, e accident ? Téléphonez-nous ! Avant de signer quoi que ce soit, renseignez-vous auprés de Zimmer Wiseman, avocats dévoués dans l’aide. aux victimes. d’accidents et d leur famille [ Zinmerwisernan| Avocats pour blessures personnelles : 873-8446 701-686 Broadway Ouest, Vancouver, Colombie-Britannique V5Z1G1 Equité pour les consommateurs Inégalités accrues Brian Mulroney avait promis plus d’équité aux Canadiens et aux Canadiennes. Au lieu, les Conservateurs ont ment favorisé les grandes sociétés au profit des Cana- diens et des Canadiennes ordinaires. Au lieu d’une plus grande équité, la réforme fiscale des Conservateurs a augmenté les impéts de plus de 1 000$ par année pour les familles moyen- nes. Pire encore, 60000 sociétés lucratives ne paient toujours pas un cent d’impét sur des profits de millions de dollars. Non seulement les Conserva- teurs vident-ils les poches des Canadiens et des Canadiennes ordinaires par les imp6éts, mais des codts quotidiens tels les prix des produits pharmaceuti- ques et les frais de service des banques rongent continuelle- ment nos épargnes. Quand les multinationales pharmaceutiques demandaient un monopole prolongé pour les produits pharmaceutiques avec leurs marques de commerce, Brian Mulroney leur a donné. Les Néo-Démocrates prédi- saient que les Canadiens et les Canadiennes souffriraient des augmentations massives des prix. Des groupes représentant ‘les consommateurs et les consommatrices, des gouver- nements provinciaux et des professionnels(elles) des soins de la santé étaient en accord avec nous. Nous pointions a l'expérience américaine ot les multinationales pharmaceuti- ques demandaient de plus grands profits pour augmenter le financement pour la recher- che. Les résultats: les profits augmentérent mais sans ac- croissement de la recherche. Mulroney déclarait que cela ne se produirait pas ici. Son constam-' ministre dela Consommation et des Corporations disait que: «les prix des produits pharma- ceutiques n’augmenteront pas dun cent, pas ceux sur le marché, ni ceux qui seront sur le marché, aucun produit pharma- ceutique n‘augmentera de prix». Mais les prix augmentent. Une étude réalisée par deux pharma- ciens déclare que, en 20 ans, les prix n’ont jamais augmenté autant que depuis la modifica- tion des lois sur les produits “ pharmaceutiques par le gouver- nement Mulroney. Les prix d’un grand nombre de produits pharmaceutiques ont augmenté a un taux plus élevé que celui de |’inflation, avec des augmentations variant entre 4 pourcent et 50 pourcent. Le gouvernement de l'Ontario se plaint que les prix de milliers de produits pharmaceutiques qu'il achete pour les hdépitaux et les foyers pour personnes Agées ont dramatiquement augmenté. C'est laméme histoire pour les frais de service des banques. Le gouvernement Mulroney aigno- réles intéréts des Canadiens et des Canadiennes ordinaires a courtiser la faveur des grandes banques. Et les consomma- teurs et les consommatrices paient de plus en plus. _ Selon la loi, les banques ne_ peuvent pas porter compte des frais supp|émentai- - res sans votre «consentement exprés». Les banques contour- nent cette loi en exigeant votre signature a une déclaration générale qui enléve toutes les protections que cette loi vous donnait. : votre — - Le méme ministre qui nous a donné une augmentation de prix des produits pharmaceutiques a dit que c’était mal de pratiquer cette mesure. A-t-il alors changé les politiques qui désavantagaient les consom- mateurs et les consommatrices Oordinaires? Non, il a changé de banque. Plut6t que d’établir des lois raisonnables, il veut que les banques changent de facon volontaire leurs pratiques systé- matiques et collection qui rapportérent 1 milliard de dollars @ cing banques_ l’an_ dernier. Le ministre rejeta méme les appels pour un gel des frais de service, qui ont augmenté a un taux plus 6levé que celui de |'inflation depuis déja plusieurs années. Plusieurs Canadiens et Cana- diennes_ résidant dans de petites communautés ne peu- vent pas changer de banaue. | n'ont pas de choix et doivent se contenter avec cette pratique non équitable des grandes banques. ll est temps pour le gouvernement Mulroney de renverser ses propres politiques non équitables et de rendre les prix des produits pharmaceuti- ques et les frais de banque plus eaultables. pour les Canadiens ~ les. Canadiennes. Les eRe de Mulroney devraient réaliser que, en terme de gouvernement, les Cana- diens et les Canadiennes ont un choix. Ed ner parti immorales de Prix Grand Coeur Air Canada Un membre de votre collectivité mérite les honneurs... ...pour son dévouement Ap Canada et votre journal hebdomadaire s’unissent pour rendre hommage a vos nom- breux concitoyens qui ont con- tribué au bien-étre d’autrui. Renseignez-vous auprés de "hebdomadaire de votre région. Société Radio-Canada $ ; Canadian Broadcasting Corporation Philippe Bourbeau Sales Representative (604) 662-6494 (604) 682-2031 Res. Representant Commercial Pour tous vos besoins publicitaires a la radio et a la télévision de Radio-Canada. sm, Le seuljournalen francais | | oe "Soret de la Colombie-Britannique ' Fondateur ; André Piolat Président- Directeur : : Jacques Baillaut Rédacteur en chef : Patrice Audifax - Journaliste-coopérant : Patrice Romedenne Photocomposition : ‘Suzanne Bélanger Coordinatrice administrative : Diane Poissant, APF ie. Publié par Le Soleil de Colombie Ltée 980 Main, Vancouver , V6A 2W3 (GZ 683-7092, 683-6487 Abonnement 1 an: Canada, 15$ - Etranger, 20$ Courrter de 2éme classe Numéro d'enregtstrement : 0046 besoin, communiquer avec nos Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur (s). La rédaction se réserve le droit ‘de corriger ou de raccourcir le texte s’il est trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d’ ‘un numéro de téléphone et d'une adresse adresses et numéros de téléphone pourront ne pas étre publiés. afinde pouvoir, au . Toutefois, a la demande, les