¥ a BS ae VOL. 19 Ne a ee ee Shue 27 VENDREDI 31 OCTO Ae y Aw => SS Réseaux de distribution La Librairie francaise fait cavalier seul Le torchon brile entre la Librairie francaise de Vancouver et les Librairies colombiennes de Victoria. La Librairie ne veut plus faire partie du réseau de librairies dirigé par les Librairies, les exigences de celles-ci étant trop lourdes a porter. Par Annie Granger En juillet dernier, la Librairie francaise de Vancouver parlait de s’associer avec les Librairies colombiennes qui appartiennent a la Société francophone de Victoria. I] n’en est plus question tant que les exigences demandées par les Librairies colombiennes seront les mémes. Et les deux " parties restent sur leurs positions. D’un cété la Librairie francaise que Bouquins) qui n’accepte pas le contrat de franchise "du genre de celut que signent les concesstonnaires de M. Muffler” explique Régis Painchaud, direc- eur du Centre culturel colom- bien sur la 16@me avenue qui gére la Librairie francaise. Les exigences des Librairies sont énormes pour M. Painchaud, “remettre aux Librairies 50% des ventes plus les frais de manutention, c'est trop. Pour s'en sortir on devrait vendre 8,000$ par mos. Nous devons payer loyer, salaires..”. De plus le contrat stipule que ce sont les Librairies colombiennes qui déterminent le territoire d’ac- tion. A cela Pierre Geoffrion, directeur des Librairies colom- |biennes a Victoria rétorque que cela veut dire que toute vente passée avec les commissions c nentCro- ~~ scolaires (ii en a 27 actuelle- ment) permet a la _ librairie d’avoir une ristourne si elle est faite sur son territoire. Régis Painchaud accuse le long cheminement des commandes. Certaines passées en juillet n’ont toujours pas été livrées. Le processus avec les _Librairies colombiennes se résumea ceci: la librairie passe commande aux Librairies 4 Victoria qui com- ‘mandent aux maisons d’édition ” Se SS MI B ee de 2éme classe SSS SERS ou distributeurs du Québec. Les ouvrages arrivent a Victoria qui les achemine ensuite vers la librairie. Pour Régis Painchaud, la derniére opération est une perte de temps. Pierre Geottrion s'explique ” On retombe encore dans les mémes problémes qu’on avait auparavant. 10 a 15 libratries dict achetatent -sépa- remment; maintenant il y a un point de vente et un potnt d’achat qui est au méme endroit.” Quant aux commandes qui tardent, M. Geoffrion ajoute “On doit latsser le temps aux Libratries colombiennes de se - tourner de bord.” Et c'est un peu Yexplication du froid entre les deux parties que traduit Régis Painchaud. “Notre librairie est encore jeune et c'est encore trop tét pour s’en remettre a une autre entreprise qui est elle aussi toute nouvelle.” Prince George a depuis plus d’une semaine sa librairie, et c’est le Cercle des Canadiens francais Suite page 11 Cette semaine, LE QUARTIER co SS — il 10. 0046 il 20. La victoire sans surprise de Bill Vander Zalm Et pour Halloween, ; Lilian portera gf des favoris... ae Gaffe Sa majesté la reine avait pourtant bien fait les choses, pour sa visite en Chine. Tout de rouge vétue, elle avait laché quelques phrases cajoleuses,. embrassé quelques enfants et serré quelques mains. Bref, elle avatt séduzt les Chinots et les nombreux hommes d’affai- res britanniques qui l’accom- pagnaient se frottatent déja les mains. Et patatras! Voict que le duc d’Edimbourg perd une bonne occasion de se tatre... La conversation avait beau ‘étre privée, affirmer que Pékin est une ville “effroyable”, ce n’est pas faire preuve d’un sens trés britannique de la diplomatie. Comme quot on peut ne pas avoir les oreilles du prince Charles tout en disputant a lady Diun manque de tact fort peu royal. Quelle famille... Oncle Archibald Portrait d’une Francophone Elle coupe les cheveux en art Par Charles-Henri Buffet C’est un salon de coiffure pas tout a fait comme les autres. La flore, la faune, le décor, tout en fait un lieu vraiment original... ise Le décor d’abord: une rangée de siéges de coiffeur d’époque qui trénent devant des glaces aux découpes fantaisistes, en forme de Bouddha par exemple. Le plus ancien est déja centenaire et le plus récent, mécanismes chromés et cuir rutilant, date des années soixante. Passons rapidement sur la faune: en cette soirée d’inau- guration ow !’Halloween fait déja sentir ses premiers effets, les déguisements ne manquent pas d’allure. Un demi-mouton aux allures de monstre mythologique serre la pince 4 une licorne 4 moitié dénudée qui ne demande qu’a faire coiffer sa cornel Cété flore, c’est carrément lexubérance. Des dizaines de bouquets transforment -la vitrine en jardin, et un joueur de harpe €égréne quelques notes pour donner 4a la scéne une touche encore plus bucolique. Un salon de coiffure qui tient du jardin, de la_ vitrine d’antiquaire et du zoo mythologique, c’est déja peu banal. Mais il y a plus.S% fallait seulement couper les cheveux, je m’ennuierais, explique Baya, qui ouvrait samedi.son premier salon de coiffure. J'ai voulu que les clients aient toujours de belles ee