ali tel | | | ] canal 7 4 Vancouver et canaux 3 et 84 Victoria Programme de la télévision frangaise de Radio-Canada VOL.3 NO.14 Vendredi 5 janvier 1979 Un spectacle raffiné En premiére partie des Beaux Dimanches, le 7 janvier a 19 h 30, Faut voir ¢a présente aux té- léspectateurs de Radio-Canada Sylvie Vartan. : Enregistrée au Palais des Con- grés a Paris, l'année derniére, cette production de Paris Show Vision a été réalisée par Ber- nard Lion. Entourée de trente musiciens, quatorze danseurs et quatre choristes, Sylvie Vartan chante Cet instant est a moi; Petit rainbow; les Bateaux; le Temps du swing; Arréte de rire; Don't Leave Me this Way; Tout I'bazar; Georges; la Dréle de fin; Jubilation; Operator; Je vi- vrai pour deux et Dancing Star. La critique parisienne n'a pas tari d’éloges sur ce spectacle de Sylvie Vartan, un des plus professionnels qu'elle ait jamais présentés et qui a attiré plus de 150,000 personnes. 1] faut dire que l’artiste avait réglé la ma- chine dans les moindres détails. Elle avait demandé au chorégra- phe de Sammy Davis de régler les danses; confié le dessin de ses robes a Michel Fresnay et Bob Macky, et préparé longue- ment les vingt-cing chansons écrites par son frére Eddy et par Michel Mallory. Au lendemain de la premiére, Norbert Lemaire écrivait, dans L'Aurore: «ll est incontestable que le show qu’elle présente actuellement au Palais des Con- grés est non seulement le meil- leur de sa carriére mais aussi le plus beau, le plus luxueux, le plus raffiné, celui du meilleur goat qu'il nous ait été donné de Redécouvrir ce que nous sommes Une troisiéme édition du ma- gazine culture] l’'Observateur se- ra présentée dans le cadre des Beaux Dimanches, le 7 janvier a 20 h 30. , Sous le titre Mon pays bleu, on tentera de comprendre pour- quoi le bleu est si important et si fréquemment utilisé au Qué- ‘bec. Si on s’arréte un instant pour y penser, on. retrouve du bleu partout dans la Belle Pro- vince. Qu’il s'agisse des sigles gouvernementaux, des sigles d'offices ou de régies, des voi- tures de police, des autobus, du métro ou de dépliants publicitai- res, il semble qu’ici plus qu’ail- leurs, on choisisse le bleu de préférence aux autres couleurs. L’Observateur tentera de savoir comment on peut définir le bleu, quelle est son influence sur - |'6tre humain et pourquoi le Québec est si «bleu». Trois invités nous donneront leurs opinions sur le sujet. II s'agit de MM. Jacques Bou- chard, de BCP; Marcel Saint- Germain, de la compagnie Bell y Syl e Vartan voir a Paris. Ce. n’est pas un spectacle de music-hall mais une véritable revue que la créa- trice de Comme un garcon nous soa Faut voir ca: Sylvie Vartan propose.» 5 C'est un hommage vibrant a ~ L'Observateur ron, psychologue du Centre qué- bécois de la couleur. Recher- che: Jean V. Dufresne. On a des p'tites nouvelles pour vous autres Cette chronique nous appren- dra ce que des écoliers franco- phones de toutes les régions du Canada savent ou ne savent pas des autres francophones du pays. Réalisée grace & une sub- vention de la Fondation d’étu- des du Canada, en collaboration avec la faculté d'Education de l'Université Laval, cette expé- rience a été menée par Jean Bé- langer, professeur titulaire a la faculté des sciences de |'Educa- tion de cette Université. Des é- léves ayant participé a |'expé- rience, ainsi que M. Bélanger seront invités &@ nous communi- quer leurs découvertes. Recher- che: Claude Fleury. Les conservatoires en conserve Plusieurs invités nous diront ce’ qu'ils pensent des conserva- toires de musique du Québec. Ces conservatoires remplissent- ils leur réle, répondent-ils aux besoins. des étudiants et les - ...Canada...et de. Jacques Berge-. préparentzils, vraiment a l’exer- cice de leur art? Divers témoi- gnages d'étudiants, de jeunes professessionnels, de profes- seurs et de compositeurs nous éclaireront sur ces questions. Recherche: Lise Richer-Lortie. Le Tarzan de Plessisville Au moment ot les profession- nels du cinéma s'interrogent sur les projets gouvernementaux qui les concérnent, il en est qui pratiquent cet art sans se pren- dre au sérieux. Cette semaine, France Nadeau rencontrera un ci- néaste amateur qui travaille de- puis des années a réaliser des films avec les gens de son mi- lieu, qui racontent toutes sortes de choses. Gabriel Baril nous parlera de son travail, de ses créations et de son premier film, Tarzan, qui met le héros aux prises avec des Indiens qué- bécois. Recherche et entrevue: France Nadeau. Cafés a jouer Il semble que les boites & chansons hier trés populaires cédent depuis peu la place aux cafés-théatres que l'on retrouve dans les principaux centres qué- bécois. Pour savoir pourquoi ce “matiques; changement s'est produit, a quel besoin il répond et qui fréquen- te ces nouveaux lieux de créa- tion, l'Observateur a posé la question a Jean Barbeau et Francois Beaulieu, auteurs dra- Mathieu Gaumont, metteur en scéne; Marie-Héléne Gagnon, comédienne; Henri Bar- ras, du Café de la Place, et Sté- phane Leclerc-Marois, du café- théatre le Pont tournant. Re- cherche: Colette Beauchamp. La critique des critiques On les accuse de tout, on les méprise, on les louange et on les craint; mais qui sont-ils vrai- ment, qui servent-ils et & quoi servent-ils, ces critiques? L’Ob- servateur posera un certain nombre de questions pour ten- ter de savoir si la critique exer- ce une véritable influence sur la vente des billets d'un spec- tacle, par exemple. Peut-on dire que les critiques décident du succés ou de |'échec d'une pié- ce, d'un récital et méme d'une carriére? Pour connaitre les con- clusions surprenantes de cette petite enquéte, écoutez les té- moignages de Guy Latraverse, producteur; Michel Girouard, cette vedette qui doit son suc- cés a son acharnement au tra- vail et 4 son perfectionnisme. Hongroise d'origine, Sylvie Var- tan est arrivée a Paris a |'age de dix ans. Elle doit apprendre le frangais rapidement afin de poursuivre ses études. Elle ad- mire son frére ainé, Eddy, qui s'est lancé dans la chanson et se fie 4 ses conseils pour en- registrer un premier 45 tours qui remporte un trés vif succés, en 1961. Ensuite, la jeune Sylvie suit Gilbert Bécaud en tournée, puis Richard Anthony. En 1963, elle partage la vedette de |’Olympia avec les Beatles et Trini Lopez. Dés lors, elle est lancée. Elle fait une étonnante tournée eu- ropéenne qui la méne jusqu’a |’Oural. En 1965, le Japon la réclame. Elle fait salle comble dans tou- tes les villes nipponnes ot elle chante. Aprés le Japon, c'est Amérique du Sud. Nouveau triomphe. Entre-temps, elle est tombée amoureuse de Johnny Halliday. L’union devient vite orageuse (ce sont de fortes per- sonnalités tous les deux) et ils décident d'un commun accord de faire carriére séparément, aprés avoir chanté ensemble un ‘certain temps. Aujourd’hui, en- core dans la trentaine, Sylvie Vartan est toujours aussi atta- chante et ses admirateurs sont restés légion. F.C. critique; Ginette Reno, chanteu- se populaire; Martyal Da Sylva, critique, et André Brassard, metteur en scéne. Recherche: Jean V. Dufresne. Une femme en or “ L'Observateur présentera cet- te semaine un petit film original de Claude Fournier qui raconte Fhistoire du directeur d'une a- gence de publicité a qui-tout réussit et qui est sur le point de perdre sa femme. Cette der- niére le met au défi de la ven- dre en utilisant les méthodes habituelles qui font son succés lorsqu’il lance un nouveau pro- duit sur le marché. Et c’est I'his- toire de ce défi que nous racon- te le film. Animateur: Pierre Olivier. Ré- dacteur en chef: René Homier- Roy. Réalisation: Jean Bisson- nette, assisté de Denise Roger, et Royal Marcoux, assisté de Diane Pudmans. me