EN foRMATION La consommation de tabac chez les femmes Le plan anti-tabac de Mary Collins La ministre de Ja santé Mary Collins, organisera des tables rondes a l’échelle du Canada sur la consommation de tabac chez les femmes. Vancouver - L’honorable Mary Collins, ministre de la Santé, a annoncé aujourd’hui que Santé Canada organisait une série de tables rondes dans diverses régions du pays en vue d’explorer les moyens qui soffrent pour réduire la consommation de cigarettes chez les Canadiennes. Cinq tables rondes, dont la premiére se tient aujourd’hui a Vancouver, rassembleront 25 femmes, y compris des jeunes fumeuses. “En ma qualité de ministre de la Santé et de ministre responsable de la Condition féminine, je suis profondément préoccupée par les risques que présente le tabac pour la santé et le bien-étre des Canadiennes”, a déclaré la ministre Mme Collins. “L’objectif global de cette initiative est de réduire l’incidence du tabagisme chez les femmes grace a la mise sur pied de programmes et de stratégies efficaces qui tiennent compte des besoins particuliers aux Canadiennes dans le domaine social et le domaine de la santé.” C était, enjuillet 1993, lors de la parution d’un nouveau réglement exigeant des avertissements plus directs sur les paquets de cigarettes, que la ministre Mme Collins a déclaré que le gouvernement s’engageait a redoubler d’efforts auprés des fumeuses, particuliérement des jeunes femmes. Les tables rondes, qui s’inscrivent dans une nouvelle initiative lancée par Santé Canada sous le titre “Les femmes et le tabagisme”, donnent suite a cet engagement. Les statistiques de Santé Canada démontrent que, durant les vingt-cing derniéres années, le tabagisme a diminué de plus de 50% chez les hommes mais seulement de 2% chez les femmes. Fait alarmant, les femmes sont de plus en plus nombreuses a fumer plus jeunes; au Canada, 20% des filles de 13 ans fument au moins une fois par semaine. Enfin, les chiffres révélent que certains groupes de femmes, comme celles qui sont sans emploi, qui sont insuffisamment instruites ou qui ont un revenu peu élevé, sont particuliérement vulnérables. Selon les statistiques de la Fondation des maladies du coeur, on estime 4 30% le nombre des Canadiennes qui sont des fumeuses habituelles ou occasionnelles. “Certains groupes communautaires fournissent déja aux femmes dont ils s’occupent des renseignements utiles sur le tabagisme et la santé”, précise la ministre Mme Collins. “Beaucoup de ces programmes sont trés créatifs et tres efficaces. Avant de mettre en oeuvre de nouveaux programmes, nous devons faire un pas de plus et nous adresser aux jeunes femmes et aux travailleurs de premiere ligne pour en savoir plus sur ce qui se fait. Nous devons mieux comprendre pourquoi les femmes fument. Ilne suffit pas de dire aux femmes que c’est mauvais pour leur santé”. Les tables rondes, auxquelles participeront des jeunes femmes et d’autres représentants de la collectivité, concentreront les efforts sur la définition des besoins des fumeuses et des femmes qui sont le plus exposées a fumer, ainsi que sur le partage de 1’information relative aux programmes les plus efficaces pour la prévention ou la réduction de la consommation du tabac. Les autres tables rondes se tiendront aux dates et lieux suivants :le2 octobre a Edmonton, le 4 octobre a Toronto, le 6 octobre a Halifax et le 7 octobre a Montréal. Pour plus d’infor- mations, contactez Monette Haché au (613) 957-1803. & Le Souen pe Cotomsie, veNDRED! 15 octosre 1993 - a PRO Arrivé 4 Vancouver en 1989, Serge Gutman, a réussi a devenir en trois ans le roi de la saucisse. Avec huit salariés, sa société, Freden Fine Foods, réalise un chiffre d’affaire de 1,2 million de dollars. Né a Paris d’un pére boucher d’origine polonaise, Serge Gutman passe une enfance de titi parisien entre 4 Montmartre et Clignancourt. “Dés SERGE GUTMAN que j’ai su marcher, mon pére m’emmenait aux Halles. A 14 ans, je suis sorti de l’école pour apprendre la boucherie. A l’époque, c était un métier noble, un métier de compagnonnage, ou tout se faisait a la parole, sans contrat écrit”, raconte-t-il.Son avenir semble alors tout tracé. Et lors de son service militaire, c’est bien entendu comme boucher qu’il remplira ses obligations nationales. De passage, un peu par hasard, a Geneve, il visite par curiosité quelques boucheries. C’est le choc. “J'ai découvert la civilisation moderne. Ils avaient vingt ans d’avance sur ce qui se faisait en France, oi rien n’avait changé depuis Napoléon III”, se souvient Serge Gutman. II tente alors de convaincre son pére d’abandonner les techniques traditionnelles importées de Pologne. Sans succés. Serge Gutman se refusant de revenir dans la boucherie de son pére dans ces conditions, il devient représentant pour une entreprise francaise. “J’y suis resté 28 ans, gravissant tous les échelons jusqu’a devenir directeur des ventes pour un groupe de 11000 salariés”, affirme-t-il. Un parcours qui le conduira a voyager aux quatres coins du monde, du 1’ Afrique du nord a Etats-Unis en passant par l’Asie du sud-est. En 1977, il est chargé de mettre en place le département négoce a Hongkong. “Pendant sept ans, je faisais le voyage tous les trois mois. Unjour, je suis rentré par Vancouver : tout de suite, la ville m’a séduit”. Quand quelques années plus tard, 4 54ans, Serge Gutman se retrouve au chémage suite 4 la vente de la compagnie, il décide de tenter le tout pour le tout. “J’ai eu peur : gane me disait rien de prendre ma retraite et de devenir gdteux. J’ai voulu voir si j’étais encore capable de quelque chose”, confie-t-il. Le 27 décembre 1989, le voici donc 4 Vancouver. Et le 2 janvier, il rachéte Freden Fine Foods. Un retour aux sources. Trés vite, il modemise la société, développant notamment les fromages et les saucisses. A cété de la distribution sur Vancouver de charcuteries et de fromages provenant essentiellement du Québec - notamment un délicieux brie et un beau Saint-Honoré - , Serge Gutman produit chaque jours des saucisses fraiches et du boudin qui enchantent ses clients. Et pour cause, ce sont sans doutes les meilleurs de la région. Dans sa caverne d’ Ali Baba pour gourmand de la rue Pender, on trouve tout, de la mortadelle au prosciutto en passant par le Boursin et les anchois. Et méme des produits cachers que Serge Gutman, revendiquant son identité juive, tient a avoir 4 son catalogue. Frédéric Lenoir LA VUE. Que vous optiez p de la classe coac chance unique de découvrir famille ou vos amis, ou admirez les paysag comme seuls les trains transcontinentaux et cet hiver! 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