Avril 1968 L’APPEL page 7 nique générale, au Vancouver Machinery Depot Ltd., 4 Vancouver. C’est ainsi que touchant a tous genres de machines il devint contremaitre en 1940 et occupa ce poste jusqu’en 1950, an- née’ ot il fonda son propre commerce. C’est 4 3871 est, 6€me avenue, 4 Vancouver, que s’installa l’entreprise Air Brake Repairs Ltd., dont la spécialité est ’entretien des ins- truments A air comprimé utilisés par l’indus- trie lourde et par les chemins de fer des chan- tiers de la Colombie. Jusqu’en 1958, l’industrie que fonda Albert Lefebvre occupa deux employés 4 plein temps. Elle prit ensuite de l’ampleur quand vinrent, tour A tour, se joindre a leur pére, Wilfrid, en 1958, puis Roland, en 1960, Tous deux avaient fait leur apprentissage en mécanique. A ceux- ci vint se joindre le gendre, Arthur Newton, jusqu’alors employé par la B.C. Telephone Co. Grace 4 ce sang nouveau, le chiffre d’affaires augmenta rapidement, si bien qu’en 1962, une nouvelle compagnie se forma, composée des fils et du gendre, dont Albert demeura le directeur général, et qui prit le nom ‘AIR BRA- KE REPAIRS 1962”. Albert Lefebvre a toujours été prés des lo- comotives 4 vapeur. Bien que sa profession se soit étendue sur la mécanique en général, il a toujours eu un faible pour ces mastodontes fu- mant, ou, 4 l’inverse, les amateurs de locomoti- ves 4 vapeur ont toujours eu un faible pour lui. C’est ainsi que, dans la perspective de céder son industrie 4 sa postérité, il consacra la plus grande partie de son temps, depuis 1962, 3X maintenir en bon état de fonctionnement, les quelques locomotives “shay’’ encore en usage aux chantiers maritimes de Vancouver-Nord. En 1966, c’est l’inspecteur-chef des Chemins de fer du gouvernement qui s’adressa 4 lui. Il s’agissait de restaurer la locomotive “Royal Dunrobin’”’ et un wagon qui avaient été cons- truits en Ecosse, en 1895, et dont le Duc de Sutherland avait, jadis, été le propriétaire. C’est un industriel de Victoria qui avait fait Vacquisition de ces deux piéces de musée dans le but de les exposer pour le public. Le succés n’ayant pas couronné ses efforts, il avait reven- du la locomotive au gouvernement de la Colom- bie qui décida de la faire remettre en condition pour servir aux célébrations du centenaire dou- ble de la Colombie (1966) et de la Confédéra- tion (1967). La locomotive a été remise en mar- che par Albert Lefebvre qui recut un certificat de mérite signé par le lieutenant gouverneur G. R. Pearkes, le premier ministre W. A. C. Bennett, et par le président des fétes du Cen- tenaire, M. L. J. Wallace. L’industrie qu’a fondée Albert Lefebvre, se trouvant 4 Vétroit, des plans d’expansion furent tracés en 1966. En 1967, une nouvelle usine fut construite, sur la 5éme avenue. Kdifi- ce de deux étages, construit en blocs de ciment et en béton armé, il y a place pour satisfaire les besoins prévus pour les années prochaines. Le mois prochain, nous parlerons d’Albert Lefebvre, homme. R. Paquette Le Rallye du Manitoba francais Les responsables du programme d’autoéva- luation de la société francophone du Manitoba, le “Rallye du Manitoba Frangais’”, ont annoncé aujourd’hui qu’une équipe de 5 animateurs so- ciaux est maintenant 4 l’oeuvre au sein de la population. Depuis deux semaines déja, cette équipe dé- veloppe des techniques et une stratégie d’ani- mation sociale qui doit viser la plus grande par- tie des 80,000 membres de la population fran- cophone du Manitoba. Au cours des deux pro- chains mois, ils auront 4 visiter des communau- tés et des organisations locales par toute la province, interviewant les dirigeants princi- paux, recherchant les dirigeants potentiels et, enfin, ils organiseront une réunion générale pour chaque endroit, dans le but d’impliquer la plus grande partie de la population possible. “Tl faut absolument que les délégués qui se- ront choisis soient bien informés, et qu’ils re- présentent véritablement les intéréts et les pro- blémes de leur milieu’’ dit M. Roland Marcoux, animateur professionnel. “Autrement, nous per- dons notre temps.” A cause du travail considérable de prépara- tion requis, la date du Rallye fut remise au 7, 8 et 9 juin, 1968. PPP rnrnrnnnnnnnnnnnnnannmnnnennr; LA CAISSE POPULAIRE DE MAILLARDVILLE PRENDRA UN ESSOR NOUVEAU Vous avez vu ce bel édifice en cons- truction sur la rue Brunette, entre Nelson et Lebleu? Cet édifice, c’est votre édifice a vous, les sociétaires de la Caisse Popu- laire de Maillardville. Les années de pro- grés, grace 4 votre esprit d’épargne col- lective, vous a mis sur la voie du 2éme million d’actif. Les locaux modestes qui vous ont abrités et vous ont rendu de si grands services sont devenus désuets. LE PROGRES APPELLE LE PROGRES C’est un truisme. L’avenir est pro- metteur pour votre caisse populaire. De plus grands bureaux, un personnel plus complet, un outillage plus moderne, se- ront 4. l’avant-garde des seules valeurs qui comptent vraiment dans la société complexe d’aujourd’hui: les valeurs col- lectives. C’est la fonction des _ caisses populaires depuis plus d’un demi siécle. La votre est entrée definitivement dans cette phalange. LA CAISSE POPULAIRE DE MAILLARDVILLE 1013 rue Brunette, Maillardville Tel.: LA 1-1358