Jubile Révérend Pére Ignace-Ma- rie Benoft, 0.f.m- - JUBILE D’OR 1924-1974 Né le 6 mars 1901, d’Henry Benoft et de Marie Dega- gné. Il fut le Séme d’une famille de 7 enfants. Il fut ordonné prétre le 29 juin 1929 aprés avoir regu son instruction a Mariopolis, au Petit Semi- naire de Saint- Boniface, au Collége de Saint- Boniface, puis au Scolasticat fran- ciscain de Montréal. Il séjourna au Québec, en Alberta, au Manitoba, puis 4 Vancouver, de 1961 4 1965. De 1965 a4 1973, il demeura a Winnipeg d’ot Tests venu. a Victoria. Dans cette ville il fut mis au repos avec l’autorisa- tion d’exercer son minis- tére mais au couvent seu- lement. - Réverend Pére Alexis Au- ger, 0.f.m. - JUBILE SACERDOTAL DE DIAMANT - 1914 - 1974 - Né le 19 juillet 1890 d’E- mery Auger et de Mélina Messier. Il fut le second d’ une famille de 1] enfants. Il fut ordonné prétre le 19 décembre 1914 A Québec, aprés avoir regu son ins- truction des Fréres « Ma- ristes, du Séminaire de Saint-Hyacinthe et du.no- viciat des Franciscains- 4 Montréal. Il sejourna plusieurs an- nées en Hollande, en Suis- se, en France, au Québec, au Nouveau- Brunswick, en Alberta et aux Etats-Unis. C’est en 1963 qu’il devint cure de la nouvelle pa- roisse francophone St-Jean Baptiste 4 Victoria. - Déces Le 26 novembre dernier, eurent lieu en l’église St- Edmond, de Nord-Vancou- ver, les funérailles de Mme Norman Fisher (née Loui- se Pallard). La messe de requiem fut concélébrée par le P. Jean-Louis Le- mire, s.s.s. et M. l’Abbé Raymond Baudry, de_ St- Boniface, Manitoba, cousin de la défunte. Mme Fisher perdit la vie dans un accident de voitu- re, survenu sur la_ route de Squamish, CB, le 20no- vembre. Elle se trouvait alors en visite,avec deux de ses enfants, chez des a- mis de Squamish, 00 les Fi- sher résidérent pendant plusieurs années. Voici quelques notes bio- graphiques sur la défunte. Mme Fisher naquit A Ste- Agathe, Man. le 18 novem- bre 1924. Elle demeura chez ses parents 4 Ste- Agathe, puis & Grande Clairiére, Man. jusqu’en 1942. De 1942 4 1950, elle résida A St-Boniface, ot elle fit des études 4 1’Ins- titut Collégial de Nor- wood. Vers 1950, elle vint. travailler 4 Vancouver ot ses fréres, Joseph et Em- manuel, étaient propriétai- res des Salons Mortuaires Pallard. C’est 4 Vancouver que Louise fit connaissance de son futur mari, Norman, qu’elle introduisit au Pé- re Lemire, alors aumdnier du C.Y.O. (A.J.Cz) dont elle faisait partie. Le 27 aoft 1955 eut lieule mariage de Norman Fisher et de Louise Pallard, qui eurent trois enfants: Ma- rie, David et Michael. Les Fisher vécurent plu- sieurs années 4 Vancouver aprés leur mariage, puis résidérent 4 plusieurs en- droits de Colombie, dont Squamish surtout, avant de se fixer 4 Edmonton. Survivent 4 Mme Fisher, outre son mari et sestrois enfants, sa mére, Mme Martha Pallard, de St- Boniface, Man., Joseph; de Golden, CB, Emmanuel et Raymond, de Vancouver et Mme _ Renée Désorcy (Thérése) d’Ottawa. : L’inhumation, présidée par M. l’abbe Baudry, eut lieu au Cimetiére Capila- no, de Vancouver-Ouest, sous les soins de ‘‘ Burrard Chapel’’. Un dmfher fut ensuite servi : 4 larésidence de M. et Mme Emmanuel ~ Pallard aux nombreux parents et amis venus aux funérailles. - LA CAISSE POPULAIRE ST-SACREMENT 700 ouest, 168me avenue, VANCOUVER, B.C. Téléphone: 874-9622 ad toe NOUVELLES La Fédération des Fran- co-Colombiens doit étre active, puisqu’elle recoit des critiques de lecteurs du Soleil. Les critiques prouvent qu’un travail se fait et laFFCn’est que trop heureuse de les recevoir: C’est une forme d’encoura- gement. Premiérement, nous te- nons a rassurer Dr. Kent Barbour. Nous lisons le Soleil avec soin, méme si un membre de la FFC é- tant en voyage, n’avait pas encore eu la chance de li- re le Soleil du 8novembre. Si, dans notre conversa- tion téléphonique avec ce Monsieur, nous avons pré- ché par excés de patience et de gentillesse, M. le Dr Kent Barbour aurait dQ si- gnaler dans sa lettre au So- leil du 22 novembre que la FFC avait deja fait et con- tinue de faire des pressions auprés du Secrétariat d’E- tat et du Commissaire des Langues officielles au sujet de l’argent versé par le Gouvernement fédéral au Gouvernement provincial pour l’éducation en fran- cais. Nous rappelons que la FFC est toujours heureuse de recevoir de l’aide de tous. Toute personne intéressee par ce sujet est invitee a4 participer avec nous - Tél; 873-3581 - La 2@me critique lue dans le Soleil venait de M. Ro- nald Lanthier. Sans vouloir revenir sur l’article de Ro- nald, paru.dans le du 22 novembre, nous re- grettons beaucoup la mau- vaise habitude de revenir sur le passé. La majorite des présents officiers élus ou embauchés ne sont 4 la FFC que depuis 6 mois et moins. C’est donc un grou- pe de personnes résolu- ment tourné vers l’avenir, tout en ayant connaissan- ce des fautes du passé. Par lons donc de ce que nous pouvons faire et non de ce qui n’a pas été fait. Dans. sa lettre au Soleil du 29 Novembre, M. Ro- nald Lanthier reproche a la FFC de vouloir, aprés tant d’autres! | structurer la jeunesse dans notre pro- vince. Trés curieux ce re- proche de M. Lanthier qui, cette année, a participé a la création de la Fédéra- tion Nationale des Jeunes, dont il est le Vice-Presi- dente Création qui fut fai- te sans consultation avec les jeunes de la province, sauf ceux de la Société Nou- velle, qui compte 4 mem- bres (été 1974). : Au niveau provincial, la FFC désire voir la création d’un Conseil des Jeunes franco-colombiens. Ce conseil aurait un ou plu- sieurs délégués de chacune des régions et prendrait la forme que les jeunes déci- deront. Soleil: Le Soleil de -Colombie, 6 Décembre 1974, 5 DELA F.F.C. photo: Marc Parry, Vanc-Magazine. Voici la nouvelle équipe travaillant au secrétariat de la FFC. De gauche 4 droite: Solange Goulet, responsable des projets auto-financement- Jean Rioux, directeur général et Jacqueline Jones, secrétaire réceptionniste. jeunes de la province * a- voir accés & un forum od la FFC pourrait recevoir des recommandations pour la création de programmes pour les jeunes, réalisés par les jeunes. Si l’on reproche parfois a la FFC de ne pas 6étre assez agressive envers les politiciens, le reproche contraire est également fréquent. Pour faire ‘son travail de représentativité de la po- pulation francophone de notre province, la FFC est obligée de travailler sur deux nouveaux: a) relations avec le Gou- vernement - b) travail social avec la population - _a) Les lois étant décidées par les politiciens, la FFC est obligée d’exercer des relations avec les gouver- nements et d’exercer des pressions pour l’améliora- tion de ces lois pour le bé- néfice de tous. Obtenir des budgets ou obtenir des ser- vices bilingues demandent des contacts constants. Trés peu de gens aiment ce travail, qu’il faut faire malgré tout. Pour un fran- cophone, c’est quand méme plus plaisant d’étre in- formé en francais dans un Ministére qu’en anglais, Ce Conseil pourrait é6tre par exemple. un comité ad hoc, uncomi- té avec responsable ou une association formelle avec Président, etce -LAa n’est pas le souci de la FFC.Sor souci, c’est de voir les vé VHOUGBiS I b) Le travail social ou So- cio-culturel que la FFC essaie de faire dans la pro- vince n’a rien 4 voir avec la politique. Ce travail se place au niveau de 1’éduca- i383 99 sbrem tion: relations avec les parents, les éléves, les écoles ; les activités culturelles: tournées d’ar- tistes, films, etc. -coopé- ratives, projets d’autofi- hancement, recrutement, recensement, aides aux associations locales,etc. . La FFC exerce donc un travail trés varié qui pro- gressera selon la partici- pation du plus grand nom- bre possible de bénévoles. Les sujets sont variés_ et devraient attirer la parti- cipation. La FFC est ou- verte A tous sans excep- tion. - Saviez-vous que la popu- lation de la CB dont la lan- gue maternelle est le fran- ayes a dépassé celle de *Alberta et que cette po- pulation se tient au’ 5éme rang aprés le Québec, On- tario, Nouveau-Brunswick et Manitoba. - Quant au nombre de gens parlant francais ou fran- cophones en CB, il dépas- se celui du Manitoba pour nous placer au 4éme rang avec plus de 100,000 ha- bitants - Etes-vous lecteur du jour- nal anglophone ‘*The Pro- vince. Oui. Avez-vous re-~ marqué dans les program- mes de la radio, publiés le vendredi, l’absence trés curieuse des programmes de notre poste CBUF-FM. Absence curieuse, voulue, ou simplement omission par le rédacteur. Vous le saurez en écrivant au Ré- dacteur de ce journal, 2250 rue Granville, Vancouver. mEOnGoons i = 2mIik?