Hs RE emg fe SAME Le Soletl de Colombie, vendredi 11 décembre 1987 - 15 ~PARLONS SPORT En se promenant dans le Bois- de-Boulogne avec Gordon Sawyer de Kadio-Canada AL MCNEIL @ CLAUDE RUEL ® BOB BERRY ® BOOM BOOM GEOFFRION @ MICHEL BERGERON ® Et maintenant ANDRE SAVARD. Quel métier que celui d’entraineur dans la Ligue Nationale! Comme le disait récemment MARIO TREMBLAY, quia €volué pour quelques-uns de ces messieurs, «je ne voudrats pas étre tnstructeur, et ce ntmporte ot». Surtout pas 4 Québec et Montréal. Les paroles de MARIO sont ' éloquentes. Le congédiement de l’entraineur ANDRE SAVARD, des NORDIQUES, ne laisse personne indifférent. Aprés un bon début de saison, les fleurdelisés sont devenus le sujet de conversation no 1 au Québec, a la suite d’une série de défaites soudaines qui a commencé il y a quelques semaines. Evidemment, on s'est mis 4 chercher des coupables parmi les joueurs, et rapidement, comme c’est l’habitude, la guillotine a trouvé preneur derriére le banc de l’€quipe. Mais SAVARD est-il le vrai responsable des déboires des NORDIQUES? Peut-on lui imputer tout le blame? Evidemment, il est impensable, au Québec, la mecque du hockey, de garder un «perdant» a la barre d’une €quipe. Toutefois, SAVARD peut se consoler a l’idée qu’il n’est pas le seul dans l’histoire a avoir subi les foudres de la presse et du public. On ne pardonne pas la défaite, autant a Québec qu’a Montréal. Le hockey, c’est une religion. Une véritable doctrine, qui a vu le jour dans les années 40, 4 Montréal. Personnellement, j’ai grandi, comme tous les jeunes québécois, avec le hockey. Mais peut-étre que dans mon cas, exceptionnellement, ce sport a toujours pris une importance hors de l’ordinaire. Mon pére a été élevé dans le quartier Bordeaux, 4 Montréal, dans la rue BOIS-DE-BOULOGNE. Un quartier d’ouvriers, ov bien sir tout le monde se connaissait, sans pour autant se fréquenter assidiment. Un quartier chaleureux, avec de belles maisons, petites et simples, mais qui dégageaient une fierté propre a ceux qui ont réussi malgré des moyens souvent limités. = Mais cette fierté des gens de la rue BOIS-DE-BOULOGNE, elle était di en grande partie a la présence d’une des familles les plus célébres de l'histoire de la Belle Province. En effet, 4 quelques pas de la maison des SAWYER, on retrouvait celle ot avait grandi celui qui devait donner aux Québécois leur premiére véritable chance d’étre reconnus, tout d’abord en Amérique du Nord, puis plus tard ailleurs dans le monde. Son nom : MAURICE RICHARD. amais je noublierai le jour od en déambulant dans BOIS-DE-BOULOGNE, un de mes oncles m’apprit, en me montrant du doigt cette petite maison, que c’est 14 que la famille RICHARD habitait. Quelle fierté j’ai ressenti! Bien qu’étant encore tout jeune, je savais fort bien QUI était MAURICE RICHARD. Aujourd’hui encore, lorsque l'occasion se présente, j'aime bien souligner le fait que mon pére a grandi en compagnie d’un des plus célébres Québécois. Tout le monde se souvient du fameux regard de RICHARD dans le feu del’action. Des yeux de chat, al’affat de tout ce qui bougeait. Des yeux de gagnant, qui ne connaissaient pas la peur. La victoire, c’est tout ce qui comptait. Le regard du vainqueur. Ce regard et ce désir insatiable de vaincre, RICHARD I’a inculqué depuis belle lurette aux Québécois. Et aujourd'hui, il y a plus qu'un match de hockey a l’enjeu lorsque les CANADIENS ou les NORDIQUES disputent la victoire a l’adversaire. C'est la fierté de tout un peuple qui entre en ligne de compte. Une tradition inébranlable. Celle du gagnant. MAURICE FILION, le directeur-gérant des NORDIQUES, n’avait pas le choix. Le congédiement de son entraineur s'‘imposait. Qu’il fut responsable ou non des déboires de son €quipe. Car la défaite n’a pas sa place sur la patinoire au Québec. ANDRE SAVARD, malgré de bonnes intentions et des qualités évidentes d’homme de hockey, n’a pu mener son équipe a la victoire. Il n’a pu respecter la tradition. Comme tant d'autres avant lui, il a croulé sous la pression de la victoire a tout prix. Mais SAVARD avait-il les qualités requises pour diriger une €quipe professionnelle? Aprés tout, il n’a passé qu'une année a Fredericton, le club-école des NORDIQUES, oi il a fait ses premiéres armes, et soudainement, on lui offre un poste des plus difficiles.D’autant plus que son prédécesseur, MICHEL BERGERON, n’était pas le plus facile 4 remplacer. Une mauvaise décision de la haute direction de l’équipe? Probablement. Et ce n’est pas la premiére. Et si le probléme qui ronge cette équipe se trouvait justement.la ot les décisions se prennent? : Bien sir, on ne joue pas longtemps avec la fierté d’un peuple. C'est se demander, toutefois, si MAURICE FILION en est conscient. De toute facon, lui également est sur la corde raide. Une erreur de plus, et il devra se trouver un autre poste. En attendant, ANDRE SAVARD est une victime de la tradition. Une tradition qui a commencé il y a plusieurs dizaines d’années rue BOIS-DE-BOULOGNE, a Montréal. Et méme si le principal intéressé n’y habite plus, les gens du quartier ont conservé cette fierté qui les caractérise si bien. Celle de la victoire. Leur seul regard vous en convaincrait. A la semaine prochaine! __EN BREF..._ L’Association Médicale Cana- dienne part en guerre contre le ministre provincial de la Santé. L’honorable Peter Dueck trouve qu'il y a _ beaucoup trop d'interventions cardiaques en C.-B., et il a décidé de faire enquéte a ce sujet. C’est faire de la politique sur le dos des malades, estime le nouveau président du syndicat profession- nel. Le Dr John O'’Brien-Bell précise «C’est une décision bassement politique, dont l’unt- que but est de justifier la réduction des crédits prévus pour les opérations de dévtation coro- natre». On sait que deux salles chirurgicales aménagées spécia- lement pour les interventions cardiaques a I’hdépital Royal Columbian de New Westminster n'ont jamais encore pu servir. L’hépital accuse le ministére de la Santé de ne pas fournir de crédits a cette fin. La guerre sévit aussi entre les tenants et les opposants du projet de ‘Traité de Libéralisation des Echanges commerciaux canado- américains. Dans le premier camp se trouvent, unanimes, les membres provinciaux de 1’Asso- ciation Canadienne de Distribu- tion Alimentaire : c’est l’organis- me qui regroupe les grossistes en €picerie et leurs camionneurs. Ils pensent que le prix du panier de la ménagére moyenne baissera entre 1988 et 1992. Elle payera, selon les experts de 1’Associa- tion, cing a dix pour cent de moins si elle vit dans le Sud-ouest, six Ou sept pour cent de moins si elle vit dans le reste de la province. Cette prévision fait, la joie de. MM.- les distributeurs alimentaires, dont la grande affaire demeure Yimportation des produits alimentaires des Etats-Unis. En revanche, deux experts bien connus et bien influents se sont déclarés épouvantés par le projet de Traité, pour des raisons trés différentes, toutefois. Mgr Rémi de Roo, évéque catholique de Victoria, et expert spécialisé dans l'économie des pays en voie de développement, a longuement parlé a ce sujet devant les délégués d'un congrés d’experts économiques sur les problémes du Tiers-Monde. Mgr de Roo prévoit que le Traité ferait de notre province un cas typique des relations entre le Tiers-Monde et les E.-U. «La C.-B. n’aurait plus la possibiltté d'exporter des produtts finis aux Etats-Unis», a-t-il expliqué. «De plus, nos programmes d'aide sociale, que : le monde nous enuvie, seratent crittqués comme une forme de concurrence déloyale. Et ce sont nos pauvres, nos malades et nos vieux qui en souffriratent - non pas les directeurs de compa- gnies.» D’autre part, M. Loffmark, ancien ministre créditiste, craint que |l'électricité destinée a l’exportation ne devienne sous le régime du Traité proposé, une source de pertes importantes pour l’Hydro-Colombie, donc pour la province. M. Loffmark, membre influent du parti Crédit social, s’y connait : il a été par deux fois ministre de l’Energie... _ Si vous étes amateur de moules, ne mangez plus celles de l’Atlantique. Six personnes en C.-B. ont été empoisonnées par une toxine qu’essaye vainement disoler le ministére national de la Santé... Les victimes sont hors de danger. Nigel Barbour Bee — LE COIN DES AFFAIRES __ Cette section du journal est réservée 4 la publication de cartes d'affaires et aux-annonces de services commerciaux. Ce service est offert sur une base annuelle a un taux plus qu’avantageux. Pour de plus amples renseignements, téléphoner au Soleil de Colombie, au 879-6924 ou au 879-6656. gcespcBoesueDasss souvenseree sDSEB SE Pais Mae fad suaen 2OoN Ine. Agent d'assurance. Sesccss3 F-T-F-1 y+ weezcss 2 2 321, 68 Rue 521-3781 (Bur.) Christine Pallascio, President New Westminster C.B. 421-3592 (Dom.) V3L 347 uli : 9 - 266 West 4th Street North Vancouver, B.C. V7M 1H7 (604) 985-0545 _fa Travel Masters: 101 - 1185-rue Georgia ovest, Vancouver, C.B. V6E 4E6 Téléphone: (604) 669-6077 JOEL MARCHAL Votre agent de voyage en francais. 1925, 4e Avenue ouest, Vancouver, C.B. 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