OCTOBRE 1994 ry] inv ” he PROG AT La Réforme de la sécurité sociale Faire plus, et mieux, avec moins d'argent Par APF Ottawa - «J’espére sincérement que les Canadiens et les Canadiennes sauront accueillir cette invitation avec ouverture d'esprit, de facon réfléchie et constructive. Le statu quone suffit plus a la situation. Nous ne pouvons plus nous contenter de nous porter ala défense des intéréts particuliers...» Voila, le mot est laché. Dans la préface de son “document de travail” sur la sécurité sociale qu’il a dévoilé mercredi dernier, le ministre du Développement des ressources humaines, Lloyd Axworthy, laisse clairement entendre qu ‘il est fini le temps ou tous les groupuscules, les groupes de pression et les porte-parole de tout ce que le pays compte “d’intéréts particuliers” avaient le haut du pavé lorsque venait le temps de discuter de la sécurité sociale. Le document de travail est une suite de questions et d’interrogations. Tout est au conditionnel pour favoriser la discussion. A premiére vue, le gouvernement ne veut rien imposer aux Canadiens. Mais en lisantentreles lignes, oncomprend bien que la nécessité de réformer les programmes sociaux passe, aux yeux d’Ottawa, par un bouleversement de la structure en place et un changement des mentalités. Et qu’on sait déja comment y parvenir. Se trouver de I’emploi Tout en reconnaissant que les programmes sociaux sont depuis toujours basé “sur la compassion pour notre prochain”, le ministre Axworthy dit aujourd’hui qu’ils devront aussi, “dorénavant”, créer des débouchés et aider les Canadiens a se trouver de bons emplois. Acquisition du savoir L’an dernier, 13 pour cent de tous les chémeurs 1’étaient depuis au moins un an, alors que prés de 40 pour cent y avaient eu recours au moins trois fois dans les cinq années précédentes. Le gouvernement conclut que les programmes sociaux n’aident pas assez les ch6meurs a s’adapter et a se trouver de nouveaux emplois. Ottawa veut bien soutenir financiérement ceux qui sont dans le besoin, mais affirme en méme temps que «chaque personne a aussi la responsabilité de s’aider elle-méme». Le gouvernement reconnait que les programmes de formation actuels sont inadéquats. “Trop de gens se retrouvent dans des programmes qui n’ont pas grand chose a voir avec leurs besoins, leurs aptitudes ou leurs possibilités d’emploi. Beaucoup recoivent de la formation en vue d’emplois qui n’existent pas dans leur localité”. C’est ce que soutiennent depuis longtemps les travailleurs’ saisonniers de l’Atlantique, notamment les Acadiens du Nouveau-Brunswick. On parle maintenant dans le document de travail “de programmes adaptés aux besoins ~ de chacun” du besoin d’une “meilleure information sur le marché du travail” et de formation _en milieu de travail. On suggére méme de laisser les communautés locales déterminer les programmes de formation les plus appropriés, plut6é6t que d’imposer des programmes uniformes pour tout le pays. On semble cependant faire une croix sur la formation en classe, “pas toujours le meilleur choix a faire”, et qui coiite surtout 450 millions par année au gouvernement fédéral, pour privilégier la formation par l’employeur en milieu de travail, qu’on décrit comme “souvent la plus efficace”. L’assurance-emploi On propose aussi de modifier le régime de I’ assurance- chémage et de créer plutét un régime “d’assurance-emploi” a deux volets. Les prestataires occasionnels recevraient comme maintenant une assurance de base, Mussel Bros Now Open ’ Davie @ Seymour 685-1696 alors que les abonnés a1’ assurance- chémage, “les prestataires fréquents”, recevraient des prestations de base plus basses, mais un soutien financier pour se trouver de l’emploi. On est prét a tenir compte de la situation particuliére des travailleurs saisonniers, ceux dela construction, de la péche et du tourisme notamment. Mais s’il “devrait étre possible d’accorder un soutien de revenu aux travailleurs des industries saisoniéres”, Ottawa pense aussi qu’il faudrait leur offrir en méme temps “plus de possibilités de travail et de formation durant la saison morte”. Le fédéral verse 8 milliards par année a _ 1’éducation postsecondaire et 500 millions au Programme canadien de préts aux étudiants. Pour financer, l’acquisition du savoir, on propose de permettre l’utilisation des REER, un peu comme dans le programme d’accés a la propriété. Gel des cotisations Plutét que de faire grimper les cotisations d’assurance- chémage a chaque récession, on suggére plutét d’imposer un gel. Mais en contrepartie, on pourrait imposer des cotisations plus élevées aux personnes qui utilisent trop souvent le régime, ou bien diminuer les cotisations des - employeurs qui financent des programmes de formation. Préts aux 6tudiants Pour permettre aux Canadiens de poursuivre leurs études sans s’inquiéter du remboursement du prét étudiant, ‘on suggére de créer une nouvelle forme de prét étudiant. Le prét serait remboursable seulement Le ministre des ressources humaines, Lloyd Axworthy. lorsque 1’étudiant aurait trouvé du travail et la période de remboursement serait calculée en fonction de la capacité de payer. Revenu sannuel garanti Inutile de discuter d’un revenu annuel garanti pour tous les Canadiens. Le “document de travail” rejette carrément cette hypothése: trop coiiteux estime Ottawa. A Vintérieur des limites budgétaires La réforme de la sécurité sociale devra tenir compte des finances. Le gouvernement n’a Tailleur et Chemisier sur mesure pour hommes et femmes Egalement prét-d-porter pour hommes CHEVALIER CREATIONS Grand choix de tissus de Vas qualité tous importés d'Europe ; \ Gabriel Kalfon* Maitre Tailleur 2614 rue Granville, Vancouver, BC. au niveau mezzanine 731-8746 * Membre de la Chambre de commerce franco-colombienne. Un rabais spécial est accordé aux membres de la Chambre de commerce franco-colombienne. . pas l’intention de dépenser davantage, “mais de dépenser mieux’. Canadien National David G. McLean, LL.D. Le Canadien National est heureux d'accueillir M. David G. McLean, LL.D., au sein de son Conseil d'administration. M. McLean est président du conseil et président-directeur général du Groupe McLean, a Vancouver, en Colombie-Britan- nique. I! a réecemment occupé la présidence de la Chambre de commerce du Canada ainsi que du Board of Trade de Vancouver. ll est président du .conseil de Coastland Wood Industries Ltd., et administrateur de nombreuses autres entreprises. M. McLean est un ex-président du conseil de Université de la Colombie-Bri- tannique,*et il détient un doctorat honorifique en droit de |'Univer- sité de la Colombie-Britannique ainsi que de l'Université de l'Alberta. Le Canadien National as- sure aux expéditeurs, dans toute |'‘Amérique du Nord, des presta- tions de transport axées sur le rail et des services connexes. nee pa tipo gt