mere UT EY te Ig mp, TO Commission Applebaum-Hébert Rapport de Radio-Canada Mémoire présenté a la Com- mission Applebaum-Hébert par le Directeur des services francais de Radio-Canada en Colombie-Britannique a Van- couver le 19 juin 1981 Monsieur le Président, mesdames et messieurs. Ici comme ailleurs, 4 cause de leur impact puissant sur la population, la radio et la télévision sont devenues par- L’orthographe est plus qu'une — mauvaise habitude, c'est une vanité. Raymond Queneau ‘tie intégrante du dévelop- pement culturel de notre milieu. Vous comprendrez donc facilement que pour une population francophone mi- noritaire, souffrant bien sar d’un certain isolement cultu- rel dans cette province majo- ritairement anglophone, CBUFT et CBUF-FM_ for- ment un outil culturel abso- jument essentiel a son épa- nouissement. Les quelques 45 heures a la radio et...3 heures a la télévision de production ré- gionale qui s‘insérent hebdo- madairement 4 J intérieur d'une grille-horaire du ré- seau, tentent de répondre aussi fidélement que possible aux attentes des Franco-Co- tombiens. Auservice de la population, nous produisons et nous diffusons, par exemple, des messages qui ont pour but d’aider, 4 la promotion des organismes et de leurs acti- vités. ‘Nous conduisons des inter- views et reportages sur les événements et les persona- lités qui les entourent a travers nos informations et nos magazines réguliers. De plus, nos équipes sont tou- jours présentes lors d’événe- ments locaux majeurs, tels: congrés, franco-fétes, festi- vals francophones, a l’occa- sion desquels nous produi- sons des émissions spéciales comme ce fut le cas lurs du récent Salon du Livre cana- dien d’expression francaise de !ACELF, que je me permets de citer en exemple comme appui que Radio-Ca- nada doit donner aux orga- nismes culturels. Durant les semaines qui ont précédé le Salon, nous avons fait une intense promotion en ondes. Notre service de nouvelles a couvert l’événement pen- dant et aprés son dérou-le- ment. Nous avons, a cette occa- sion, produit deux émissions spéciales de 60 minutes, une a la télévision et l’autre a la radio. Pour la réalisation de ces émissions, nous avons utilisé des artistes, musiciens et acteurs, de la région et d’ailleurs. Par le truchement des ondes, nous avons pu faire profiter nos auditeurs éloi- gnés d’un événement cultu- Le Soleil de Colombie, vendredi 26 juin 1981 7 rel important, visité par 15,000 personnes a Vancou- ver. Ceci est bien sir qu’un exemple parmi tant d’autres, dune participation intensi- ve a la vie culturelle de notre communauté, que nous avons Yintention de perfection- ner avec tous les moyens mis a notre disposition. Malheureusement, il nous faut étre conscients d’une trés grande faiblesse qui nous afflige en tant que seul et unique diffuseur franco- phone dans cette province. II s’agit de notre incapacité de donner aux régions éloignées que nous desservons, le mé- me appui au niveau de I’acti- vité socio-culturelle que nous donnons a la région de Vancouver. Nos ressources humaines et financiéres ne nous permettent tout simple- ment pas d’étre présents, de facon réguliére, dans la vie communautaire des Franco- Colombiens de Okanagan, ben...la Féte! Je chante 4 la chorale, - jaime le folklore. "juillet que vous faites? qu esf~ce moil...commeondit = chez nous, “vais aux frolics”. Le ter juillet pour toute la famille cest un grand jour! Jirai au feu dartifice! Wien ladda _ Le Comité national de la Fete du Canada de Terrace et Kitimat, de Prince George et Dawson Creek, et de tous ceux qui vivent sur I’flede Vancouver, depuis Victoria jusqu’a Campbell River, méme lors- que notre programmation y est distribuée par nos anten- nes ou la cablovision. Tout au mieux, pouvonis-nous appuy- er les activités de ces gens par une bonne publicité en ondes. Dans ce domaine, nous sommes fiers de |’ ‘nitiative prise par la Direction et les artisans de notre radio CBUF-FM, qui ont ouvert un circuit communautaire afin de permettre un accés a l'antenne public et aux orga- nismes entre 06h00 et 09h00 le matin. Par voie de téléphone, on peut faire part de communiqués et commen- taires sur les affaires commu- nautaires. Ce moyen simple et pratique permet a quicon- que de diffuser une informa- tion facilement. Cet outil de communication permet d’ob- tenir pn excellent reflet de activité de la communauté et la participation de ses membres. Nous croyons ainsi favoriser une meilleure identification de la radio a son milieu et le maintien d'une présence active. Il nous incombe également de refléter les particularités de cette région excentrique au reste du pays. Nous le faisons par voile de nombreu- ses contributions aux deux réseaux de radio et a celui de la télévision. A ce chapitre, nous sommes particuliére- ment fiers des efforts déploy- és par nos gens. Les contri- butions de la télévision, quoi- que peu nombreuses, ont été remarquées par leur vitalité. En plus, la station participe a plusieurs projets: de pro- duction conjoints avec les stations d’Edmonton et de Winnipeg. : Elle vient également d’a- morcer une collaboration trés étroite avec les Services anglais qui a résulté en une série de trois concerts don- nés par l’Orchestre sympho- -nique de Vancouver, et qui seront diffusés sur les deux réseaux. De son cété, la radio a été trés prolifique. Grace a l'apport d’auteurs, de comé- diens et créateurs, nous avons pu accroitre le nombre de productions dramatiques et culturelles ces derniéres années. Plusieurs des émissions do- cumentaires et dramatiques produites par le centre de Vancouver ont été diffusées al’étranger dans le cadre des échanges, au sein de la communauté radiophonique des programmes de langue francaise. Encouragés par une tech- nologie des plus modernes, les créateurs expérimentent de nombreux projets qui font de Vancouver un centre de production ot les artistes locaux peuvent s’exprimer a la mesure de leur talent. Vous le savez, Vancouver compte parmi les villes cana- diennes ot la musique est des plus florissantes. Notre station de Vancouver enre- gistre de nombreux groupes locaux pour les faire connaf- tre 4 ses auditeurs. Cet automne, la radio organisera un petit festival de jazz et des concerts publics ot les artis- tes francophones pourront étre appréciés. Dans le futur, Radio-Cana- da espére pouvoir accroitre la participation des auditeurs par le moyen de sondages, d’enquétes, d’émissions plus nombreuses réalisées dans las régions éloignées de Van- couver, afin de compléter sa mission de refléter, d’infor- mer, de divertir et de stimu- création i