Le Soleil de Colombie, vendred: 26 jutn 1987 - 5 ae DIMENSION Mare Levasseur et Richard Duhamel nous offrent un coup d’oeil original sur l'information. Commentaires sur l’actualité ré- gionale et nationale, discussions avec des invités, ligne ouverte, survol des activités sociales et dossiers spéciaux; tel est le menu de Dimension. TROIZIX Carole Plasse et Sylvie Larouche vous invitent 4 partager leur doux délire sur la vie culturelle. Cinéma, théftre, spectacles, expositions, littérature et gastronomie, tout y passe sur un théme fantaisiste ' chaque émission. Diane Pagé ajoute ses “trouvail- les” 4 cette exploration culturelle de la Céte ouest. LA GRANDE AVENTURE Place aux jeunes Francophones et francophiles de 14 4 25 ans! Mario DIO COOP LE SON DE VANCOUVER, ECOUTEZ-LE EN FRANCAIS! 1027 fm HORAIRE DE L’ETE 1987 24 juin “Spécial de la Saint-Jean” avec Marc Levasseur et Richard Duhamel ler juillet Troizix 8 juillet La grande aventure 15 juillet Dimension 22 juillet Troizix 29 juillet La grande aventure 5 aot Dimension 12 aoftt La grande aventure _ 26 aoat Dimension Paquet, Suzannah Groves et leur équipe vous offrent les ondes pour parler de vos réves et de vos attentes, de vos activités et de vos intéréts, et pour partager avec tous la musique qui vous tient a coeur. L’AUTRE RADIO FRANCAISE Chaque semaine, Radio Coop vous permet de découvrir différen- tes dimensions de la vie francaise en Colombie-Britannique. Si vous étes Francophones ou francophiles, joignez-vous 4 nous tous les mercredis de 16h30 a 18h00 sur les ondes de CFRO, 102,7 FM. (FAITES- - Cua PRES et Studio 58 Balconville et Surprise! Surprise! BAICON- VILLE Une piéce bilingue écrite par Mise en scéne par Jane Heyman Dimanche: 15h00 et 20h00 (moitié prix) DAVID FENNARIO Du 11 juin au 5 juillet Mardi-samedi: 20h00 INFORMATION ET RESERVATIONS : 324-5227 Vancouver Community College, Langara Campus, 100 0..49e ave. Par Esther Gagnier Vous vous demandez ow passer vos vacances d’été? Les Paquette, les Regan et les Williams, eux, ne se posent pas la question. Cet été, comme bien d'autres, ils feront du balconville. Et pourquoi pas, nous aussi, faire un petit voyage d’une soirée 4 Pointe-St-Charles, ce quartier de Montréal ow les deux solitudes cohabitent pour le meilleur et pour le pire. Et tout ¢a, grace aux étudiants en théatre du collége Langara (Studio 58) qui présentent Balconville de David Fennario. On y rencontre donc les Paquette. D’abord Claude (Jacques Lalonde), un pauvre ouvrier de 42 ans qui ne voit plus sa vie passer a force de travailler ; Cécile (Stephane Kirkland), une sainte perdue dans ses nuages de bonté et de bonne foi; et Diane (Naomi Hoyle), leur fille chez qui tous les espoirs sont mis pour sortir de ce milieu. On fait connaissance aussi avec les Regan. Il y a Irene (Shelley Brown), une jeune serveuse a la volonté de fer et son Johnny (Michael Gall), jeune assisté social désillusionné. Et puis, la famille Williams : Muriel (Beatrice Zeilinger), femme délaissée par son mari, et son fils Tom (Martin Shaw), jeune décrocheur qui gratte sa guitare en révant d’un monde meilleur. Et enfin, parmi eux, le jeune Thibault (Scott Bellis), jeune livreur d’€picerie pas trés futé qui crée un lien entre toutes ces familles. Dans la période de _ pré- élections, David Fennario a créé un portrait assez réalisteé de ce quartier de Montréal ot la misére prend ses couleurs les plus sombres. Les répliques s’entre- mélent de tabarnak et de fuck off puisque cette piéce se joue dans les deux langues officielles. Les acteurs anglophones ont fait du beau travail pour arriver a donner les répliques en francais ou bien en anglais mais avec un bel accent francais! Le décor est tout simplement génial. Il y ales multiples cordes a linge, le balcon de bois, les vieux fauteuils sur le balcon, l’insigne de No Parking sur la porte du garage en méme temps que Prenez garde sur les marches d’escalier! C’est dans ce milieu de taudis, ou les manufactures ferment une . aune, ov le taux de chémage est au plus haut, que l’on sent toute cette misére, ces malheurs du de “Balconville” . [David quotidien qui transforment cette comédie en une triste tragédie. Sur quel espoir les Paquette, les Regan et les Williams peuvent-ils se raccrocher? Pourtant, ils ne partagent pas ces malheurs et semblent plutét portés a se faire la guerre entre Francophones et Anglophones. La politique ne les concerne plus malgré les tentatives ridicules de ce Gaétan Bolduc (Michael Wolski) , jeune député libéral. Mais alors, quand il ne leur reste plus rien, ils délaissent leurs querelles linguis- tiques pour se tendre la main dans leurs malheurs communs. Permettez-vous ce petit voyage a Pointe-St-Charles, allez voir Balconville au collége Langara (100, 49e avenue ouest 4a Vancouver) jusqu’au 5 juillet. Dans le méme décor mais transporté sur le Plateau Mont-Royal, on pouvait voir Surprise! Surprise! de Michel Tremblay présenté par le Studio 58. Du Michel Tremblay 4 CINEMA Roxanne ou le retour de Cyrano, un film owt le héros a perdu beaucoup de sa verve et de son éclat d’antan... ou il ne reste finalement que l’appendice nasal et lenom de la bien-aimée. Un petit film amusant dont vous ne garderez peut-étre pas un souvenir impérissable mais qui, assurément, égayera agréablement votre soirée. Roxanne, un film de Fred Schepisi avec Steve Martin et Daryl Hannah. Actuellement al’affiche au Cinéplex Odeon, 855 Granville. Pour information: 687-1515. = Vancouver et en anglais, ca méritait le déplacement. Laurette (Robin Kelley) et Jeannine (Anna = Mackenna) décident d’organiser une surprise-party pour l'anniversaire de Madeleine. Alors s’ensuit une série de téléphones pour réunir tout le monde au Mt-Royal Barbecue. Mais alors, Laurette avertit par erreur l'autre Madeleine (Tish Heaven) qui déteste la Madeleine-a-féter! Le téléphone joue ici le réle principal dans ce quotidien de comméres qui passent leur journée entiére avec cet instru- ment. Les costumes sont hila- rants faisant un hommage au quétaine mais cette fois, une petite touche 4 l’anglaisel Les représentations se termi- nent malheureusement le 23 juin et c'est bien dommage car elles permettaient a tous les nostalgi- ques de Montréal de s’y retrouver en agréable compagnie.