Lexique ARVIDA _ = — LJ’Alcan vient de rendre public son lexique anglais-francais des termes industriels les plus couramment utilisés au sein de -cette entreprise au Saguenay — Lac-Saint-Jean. M. Gaston Dufour, directeur régional des usines d’aluminium au Saguenay — Lac Saint-Jean ‘et directeur des usines d’Arvi- da, a présenté officiellement au Bureau régional de diffusion du francais un imposant docu-, ment de 575 pages, contenant pas moins de 10,500 mots. Le directeur régional de VAlcan a expliqué a cette oc- casion les raisons qui ont ame- né cette entreprise 4 rédiger un tel lexique. Au cours des 10 derniéres années, la langue francaise a franchi un pas de géant dans les communications, tant écri- tes que verbales, a l’intérieur des installations régionales de VAlcan. “Au début de cette transi- tion, a dit M. Dufour, nous etions conscient du danger qui ne menacait: la Tour de Ba- e “Pour éviter cette confusion, a précisé M. Dufour, nous avons cru indispensable de ré- diger un tel document”. Ce lexique des termes en usage dans l'industrie de }’alu- minium, et tout particuliere- ment dans les installations de PAlcan au Saguenay — Lac. Saint-Jean, est le fruit de huit années de travail. En octobre 1963, M. Lucien Lemay, qui fut autrefois rédac- teur en chef du journal Le Lin- got, était affecté 4 plein temps a la préparation de ce docu- ment. M. Lemay y travailla d’une facon permanente jus- qu’en 1966 et par la suite sur une base intermittente. Dans l’intervalle, un comité régional fut formé et commen- ca son travail en novembre 1964, pour revoir les mots dé- ja colligés et catalogués par M. Lemay. Jusqu’en 1970, les membres de ce comité, compose d’em- ployés recrutés parmi les dif- férentes installations de 1’Al- can dans la région, se sont réu- nis au rythme d’une session par semaine. M. Dufour a également tenu a souligner la collaboration apportée par plus de 200 em- ployés des cadres de 1’Alcan dans la préparation de cet ou- vrage qui, selon lui, représente un apport considérable pour l’avancement du francais dans le monde industriel. Hommage postal La. France y va enfin-de son hommage postal au géné- ral de Gaulle. De nombreux pays, anciennes possessions frangaises, ont déja consacré a la: mémoire du grand chef d’Etat des vignettes postales, mais~le pays que gouvernait de Gaulle avait voulu mesu- rer le temps avant d’émettre tout. timbre portart l'effigie de l’homme d’Ftat. L'émission du général de Gaulle qui aura.lieu le 9 no- vembre, jour anniversaire de sa mort, comprendra quatre timbres de valeur identique ¢tablissant une valeur faciale totale de 2 francs. Les: quatre timbres de cette serie’ seront présentés en bandes horizontales, de part et d’autre d’une vignette sans valeur d’affranchissement re- préseritant une croix de Lor- raine, l’embleéme naguére choisi par de Gaulle pour identifier son mouvement des Forces frangaises libres. Les. quatre timbres présen- teront Villustre défunt a dif- férentes périodes de sa car- riére militaire et politique. Une premiére effigie présente le genéral en juin 1940, puis une seconde en 1944 alors que Jillustre militaire par- courait Brazzaville. La troi- siéme figurine montre le gé- néral descendant les Champs-Elysées en juin 1944 et enfin, la derniére image - ‘est le portrait officiel du Pre- sident de la République peu de temps avant sa mort. La vente des quatre tim- bres se fera par bandes indi- visibles. Aucune obliteration spéciale ayant un rapport. quelconque, tant par le texte que par J‘il- lustration, avec le général de ‘Gaulle. ne sera mise en ser- vice le jour de lémission. Totite personne désirant con- ‘stituer des souvenirs philaté- liques du premier jour d’é- mission, devra se présen‘or au bureau de poste de son choix (en France, bien en- tendu) et pourra ainsi obtenir Voblitération du 9 novembre. |Chémage Les récentes mesures éco- nomiques adoptées par les. £- tats-Unis pourraient faire monter a 7 p. cent le taux du chomage au Canada, a dé- claré hier M. Donald MacDo- nald, président du Congrés du travail du Canada, qui portait Ja parole devant la conférence canadienne des Travailleurs unis du_ textile d’Amérique. Cela, dit-il, pourrait se tra- duire par 100,000 nouveaux chomeurs. M. MacDonald n’hésite pas a imputer les difficultés éco- nomiques que connait actuel- lement le Canada, bien plus a la politique du gouverne- ment d’Ottawa, qu’aux mesu- Tes prises a Washington. En effet, selon le président du CTC, c’est surtout a la politique anti-inflationniste de M. Trudeau que I’on doit le taux actuel de’6.5 p. cent de chomeurs. M. MacDonald affirme que M. Trudeau est prét a prendre délibérément des mesures susceptibles d’accroitre le chémage, car “pour lui, tout doit passer aprés. sa sacro-sainte croi- sade contre l’inflation’’. Les statistiques De plus, dit-il, des dizaines de milliers de chodmeurs ne figurent plus dans les chif- fres officiels du gouverne- ment, parce qu’ils ont été ou retirés ou forcés de se reti ' rer des effectifs de la main- d’oeuvre. Parmi ces chiffres, M. MacDonald a mentionné ceux qui prolongent leur forma- tions ceux qui suivent des cours spéciaux de recyclage, les maitresses de maison qui ne peuvent trouver de ]’em- | ploi a V’extérieur du foyer et les personnes plus agées for- cees de prendre une retraite prematurée. “Les politiques économi- ques du gouvernement cana- dien ont misérablement et to- talement échoué et au prix de souffrances humaines dont on ne peut pour le moment mesurer toute 1’étendue’’, a affirmé le président. Conclusions . Les professeurs Ivan R. Feltham et William R. Rauenbusch de Toron- to ont rendu publique une étude poussée sur le probleme de la mul- tinationalité des entreprises et du controle étranger sur 1’économie canadienne. : Ne pouvant résumer l'étude au com- plet, il nous a semblé intéressant de citer les sept conclusions de 1’étude. Précisons qu’avant d’exposer . les conclusions du rapport, M. Feltham avait déclaré que, pour lui, ce qui compte c’est moins la nationalité de l’entreprise que comment elle se comporte ‘dans le pays ow elle exer- ce ses activités. Pour citer M. Feltham, “‘il existe beaucoup de di- recteurs étrangers _d’entreprises étrangéres qui sont tres conscients du fait qu’ils gagnent leur vie au Canada et 4 cause du marché cana- dien. Ils agissent en conséquence”’. Voici donc les sept conclusions du rapport: @ des études visant a élaborer des politiques et des lignes de con- duite face aux firmes étrangéres de- vraient €tre faites et mettre en re- lief le comportement, les caracté- ristiques particuligres du comporte- _ ment de ces compagnies au Canada. Jusqu’ici, on s’est trop limité a la propriété de l’entreprise, ce qui est plus facile, mais risque d’étre er- roné car le pouvoir véritable de Ventreprise réside 4 sa direction, dans ses cadres et non dans la na- tionalité des actionnaires. @ les Canadiens devraient exami- -ner d’abord les structures et |’effi- cacité de leurs industries et agir s’il le faut de facon a ce que Vap- port étranger y soit stimulé de ta- con a renforcer la productivité des secteurs défaillants. @ pour la “satisfaction natio- nale’’, il est souhaitable que la pré- sence. canadienne soit substantielle au niveau de la gestion, de la pro- priete et du contréle des entrepri- ses. Mais toute politique visant 3 promouvoir ces objectifs ne devrait pas étre globale et unilatérale mais etre élaborée sur une base plus Saale industrie par indus- rie. @ bien que cela soit souhaitable de limiter ou d’interdire lacquisi- tion d’institutions financiéres ca- nadiennes par |’étranger, la concur- rence de firmes étrangeres ne de- vrait pas (dont le commerce des va- leurs mobilitres) étre limitée ou Testreinte. . @ nous devrions donner plus d’at- tention a des moyens d’encourager ou de forcer l’activité au Canada de firmes étrangeres dans le do- maine de la recherche, du raffinage, del’affinage, etc... : @ la Corporation de Développe- Ment du Canada est potentiellement un instrument valable pour dévelop- re la présence canadienne dans e secteur industriel. , _ @ un nouvel organisme devrait étre eétabli au niveau du Cabinet pour administrer une politique gou- vernementale cohérente concernant les structures de l'industrie canadien- ne et les firmes étrangeres. Une}. simple agence gouvernementale n'est i probablement pas un _ instrument}: valable pour ce faire. FRANCOPHONES Saint-Sacrement 3196 Heather, Vancouver Paroisse Nationale Canadienne frangaise. R.P. Henri Meek, SSS, curé. : Messes dominicales : 8,9, 10, 11:15 hrs, 5h P.M. Bingos bilingues:jeudis. Tél. 874-3636 N.D. de Fatima 747 Alderson, Coquitlam - Tél. 936-2525 IR.P. Guy Michaud, omi, icuré. R.P. E.Dénommée, omi, vicaire. R.P. E. Labonté, omi, vicaire. Messes en francais 7:30h, 10:30h. Messes en anglais : 9h, 5:15h. Bingos : jeudis, sous- sol de l’église. N.D.de la Paix 216 Carnavon, New Westminster (Paroisse Nationale Canadienne francaise. L’abbé Nestor Ther- rien, curé. Messes dominicales 9h et llh. Bingos Keary. Tél. 522-5353 jeudis, 318 St-Jean Baptiste 307 rue Richmond VICTORIA Messes du dimanche : 9 aem. et 11 a.m. Curé ; Rév. Pére Alexis Auger O.F.M. Tél. 385-6643, rés. 382-4456. 820 Laval, Coquitlam R.P. P. Surette, cfm, -curé. R.P. P. Stack, cfm, vi- caire. Messes en francais 7:30 h et ll h. Messes-en anglais : 9 h et S:15:h; Tél. 936-1311 Bingos vendredis, salle de l’école, 1300 Hammond. 1013-B Brunette Maillardville (B.C.) Tél. 526-9616 Paroisses ibis aes Sali N.D. de Lourdes La Federation des Franco: |