ee Par choix ou par nécessité, beaucoup d’entre nous ont recours A l'utilisation des ‘*transports en commun’’, présentement monopolisés par l’organisme de la “B.C. Hydro’’, afin de se déplacer d’un bout 4 1’au- tre de la ville. Bien que Vancouver se glo- rifie du statut de ‘‘grande ville’’, il en demeure que le service de transports pu- blics, trés privé, a ten- dance A devenir déprimant. Depuis l’avénement dusys- téme de paiement automati- que, originalement destiné 4 améliorer l’efficacité des que, originellement destiné & améliorer l’efficacité des services, aingi qu’une cer- taine régularité des horai- res d’autobug locaux, la mentalité des opérateurs a dégénéré d’une maniére réguliére. Les lignes ‘* 14’’(Hastings) 7 et ‘* 20 *? (Victoria), sem- blent, parmi tant d’autres, étre sérieusement affec- tées par un inaccepfable lai- ser aller de la part des opé- rateurs. Certains ne sem- blent méme pas 6tre conscients de la présence de leurs passagers. BUS STOP ie. pene STOP - QUI PAIERA L’AMENDE ? Ding ! La machine digére rapidement vos vingt-cing cents - démarrage rapide et, si vous avez besoin d’un ticket de correspondance, il vous sera donné 4 trente- cing milles 4 l’heure ! Et c’est en trébuchant que vous parviendrez A vous frayer un chemin vers une place 4 votre got. Le phénoméne inverse est également décourageant lorsque 1’on désire ‘‘débar- également décourageant , lorsque 1’on désire ‘‘débar- quer’’ : la corde de trans- mission de la sonnette d’ap- pel faiblit... au moment cru- cial de l’arrét - brusque - présent, 4 la porte arriére, vous 6étes inévitablement soumis aux lois immuables de l’inertie, et c’est par la porte d’entrée que vous se- rez éjecté. Non, sérieusement, ilfut un temps ot des opérateurs ai- mables - il y en a encore quelques-uns - prenaient le temps de renseigner le nou- veau venu dans la mesure du veau venu dans la mesure de leurs connaissances, ou bien avaient l’habitude d’an- noncer les rues adjacentes 4 la ligne principale. D’autres ont la conscience d’attendre que les passa- gers soient assis avant de poursuivre leur trajet. Ayant adopté 1’autobus comme un moyen régulier de transport urbain, j’ai maintes fois eu loccasion de voir, soit des personnes agées, soit des enfants en bas Age, ayant 4 souffrir l’incompétence, _1’impoli- tesse et l’irresponsabilité de nouveaux opérateurs, em- ployés de _ 1’omnipotente ‘*B.C. Hydro’’. Les décisions initiales passées, prises par les di- rigeants des services concernés avaient pour but essentiel de rendre le sys- téme de transport en com- mun plus efficace et plus acceptable pour les passa- gers - A toute heure Car un service plus fré- quent et dynamique serait plus agréable pour les usa- gers. A cet effet, il serait désirable que le personnel opérant devienne un peuplus conscient et respectueux des _ passagers dont ils ont la responsabilité... indirecte, bien sar. quent et dynamique serait plus agréable pour les usa- gers. A cet effet, il serait désirable que le personnel opérant devienne un peu plus conscient et respectueux des passagers dont ils ont la responsabilité... indirecte, bien sQr. Les artéres principales de la ville deviennent conges- tionnées par un nombre croissant d*automobiles: . Manoeuvrer un monstre (Photo Jean-Marc Thomas) chargé de quelque quatre- vingt passagers désireux d’ éviter la tension du trafic urbain est certainement une tache ingrate. Neanmoins, un autobus n’est pas une voitur de sport ! Et ceux qui s’embarquen sur le ‘* 14 ’”? n’ont pa nécessairement le pied ma- nécessairement le. pie marin ! Jean-Marc Thomas CHARTER $ 220. Londres, Amsterdam, Granville). FLIGHTS ILLIMITES Société fondée en 1966 Europe Ailer-Retour pour Bruxelles, Francfort. 1490 W. Broadway (coin de Tél. 738-4721 et 731-6020 LE SOLEIL, 5 JANVIER 1972, Il