Gey Le Soleil de Colombie, Vendredi 15 Juillet 1977 7 TTT E MOTEUR DE L AUTOMOBILE Cette série d’affiches Jet la Loy minologie du moteur de Il’automo! a été eis arée pour l’OF FICE DE LA LANGUE FRANCAISE. Le choix des termes, extrait du VOCABULAI- RE FRANCAIS-ANGLAIS DE L’AU- TOMOBILE (fascicule 1- le moteur), a été fait par l’'auteur Mile Anne-Marie L’EMCOMBREMENT DE LA CIRCULATION . _ Les grandes villes connaissent tous les ennuis de la circulation. Des milliers de voitures sillonnent leurs artéres, engorgent leurs carrefours, en font, en général, de la vie urbaine un cauchemar de bruits, de mouve- ¢ ments et de dangers. Essayez donc de traverser en j dehors des clous 4 Paris ou pendant le feu rouge de signalisation 4 New-York ou 4 Montréal! C'est ce Baudoin, Agent culturel a l’Office de. qu’on appeile traffic en angiais. Le mot trafic existe la langue francaise du Québec. La . en francais. Intéressante histoire que celle du mot tions bort'oeuvie de M. Berard trafic. Venn de [italien “traffico”, qui voulait dire commerce”, il perdit deux lettres et métamorphosé en trafic. il signifia “mouvement des trains”, puis de tous véhicules. L’anglais “traffic” est d’origine fran- gaise. Mais, de nos jous, alors que “traffic” veut dire a la fois “mouvement” des voitures et “densité” (mesure) et fréquence” de la circulation, trafic n’a plus en francais que le deuxiéme sens: mesure et fréquence de la circulation et non le flot de la circu- lation. On ne peut donc parler d’un encombrement du trafic. I faut dire encombrement de la circulation. Beaujardin, Graphiste a l’Office de la langue francaise du Quebec. (tiré de la publication “Le mot du jour”, éditée par l’Office de la langue francaise du Québec et préparée par Louis-Paul Béguin, linguiste). UN AUTOMOBILISTE EXPERT ET BILINGUE Voici la troisi¢me partie de la série de mots du jour portant sur les mauvaises traductions. egg at ration pénible, qui est Ue sortir le francais de I’ ot Tont mis des. pseudo-traducteurs qu’il me faut encore pourfendre. Dans un journal Bilingue (ha!) je lis.une annonce demandant ce qu’on appelle en anglais: claim ajuster. Le titre est suivi de “required”, verbe qu’on trouve souvent en anglais et qui signifie ““demandé”’. Evitons le passif, donnons a cet: “adjuster” son nom correct en is, et nous obte- nons: On demande un expert en ment de sinistres (ou expert d’assurance). Mais cela aurait été trop de- mander du traducteur qui n’a hésité 4 écrire: agent de réclamations requiert. ahcasdenk scbngeee! dre quelque chose. Que ce “requiert” est dur a avaler. De plus, il continue ainsi: bilingue, avec voiture. Expéri requise, automobile. Donc le candidat doit avoir une voiture et s’avoir s’en servir? Non. Ce qu'il faut lire et qu’on devine est: “Possédant une voiture. Doit avoir l’expérience des réglements des . sinistres automobile”. Quant a étre bilingue, espérons qu’il doit l’étre plus que le traducteur de l’annonce. (tiré de la publication ‘‘Le mot du jour’, éditée Varbre & cames 7 Cet espace est acheté par le Secrétariat d’Etat. Les textes qui s’y l’Office de Ia lan aise du Québec e trouvent sont publiés dans les 14 journaux membres de 1 Ansocix- : a ee E55 ¢d ner et tion de la presse francophone hors Québec, APFHQ. . pré Louis-Paul Béguin, linguiste). . ‘ : : Will Wa Wi Wu HL i} : ae a ; . HT iit ‘ ‘ oe : - = . - LA ZJ ee x ae RSE a vane aa Pee ee a lee See a ee Cee a “ee