€INNONCEGRS! Information, Noal. culture, spectacles, sans frontiare 1 LA TELEVISION | INTERNATIONALE Voir horaire complet page 11. Robert Lepage, le plus presti- . gieux directeur de théatre au Canada, fait des débuts triom- phants dans le monde du cinéma avec LE CONFESSIONNAL. Thriller plein de mysteére et de SOMMES-NOUS PRIS AU SERIEUX? Ottawa (APF): Ce devait pourtant étre ledébut d’un temps nouveau. Les ministéres fédéraux allaient enfin prendre leurs responsabilités, en adop- tant des mesures concrétes pour ap- puyer le développement des commu- nautés francophones et acadiennes partout au pays. Fini le temps ot le ministére du Patrimoine canadien avait seul la responsabilité d’aider les minorités francophones. Les fameux “plans d’action” * déposés 4 la fin du mois de juin par vingt-six institutions fédérales, iden- tifiées par le ministére du Patrimoine comme étantles plus susceptibles de jouer un role dans le développement des communautés minoritaires fran- cophones et anglophones, dégoivent cependant les premiers intéressés. La Fédération des communau- tés francophones et acadiennea pro- cédé a une analyse préliminaire de suspense, Le Confessionnal oppose les questions fondamentales de l’exis- tence et les croyances religieuses. Le film est en nomination pour 12 Genie Awards incluant les titres suivants: le meilleur film de ]’année; le meilleur certains plans d’action. Elle constate que certains ministéres “semblent ré- ticents face 4 1’exercice et ceci se remarque au niveau du vocabulaire”. Autre observation de la FCFA: cer- tains ministéres se cachent “derriére des politiques ou des réglements rigi- des”. Ona aussi remarqué que certai- nes institutions fédérales avaient choi- side ne pas répondre aux questions du formulaire préparé parle ministére du Patrimoine canadien, dans |’élabora- tion de leur plan d’action: “le résultat est un texte sommiaire, qui ne s’appa- rente en rien 4 un plan d’action”. Le plus bel exemple est certes le“plan d’action” déposé parla Socié- té de développement du Cap-Breton, qui compte...une page! L’ Agence ca- nadienne de développement interna- tional (ACDI) a aussi simplifié sa ta- che. En accord avec le ministére du Patrimoine canadien, qui coordonne la démarche des ministéres, la présiden- te de ]’ ACDIa fait parvenir une lettre de deux pages et demie en date du 23 aout (deuxmoisen retard sur]’échéan- (suite en page 3 ) Ne manqaez pas nos éditions de ppelez vite aa 730-9575. Counter 28me dasse/Second Class Mal m* 0046 1645, S8me Ave, 0., Vancouver, (604) 730-9575, Fax : (604) 730-9576. Vendredi 1 décembre 1995 x LE CONFESSIONNAL directeur (LEPAGE) et le meilleur acteur (BLUTEAU, quel’on voitici en compagnie de R. Lepage). De plus, LECONFESSIONNALa fait son entrée dans la prestigieuse com- pétition de cinemaAcademyAward S.0. 5. POUR L’ETHIOPIE PAR LILIANE DE GASPE C’est un véritable cri de dé- ° sespoir qu’a récemment poussé le journaliste éthiopien SHAMSU KIBRAT lorsqu’il a pris en otage une hétesse de l’air grecque. En réalité ce journaliste n’a jamais représenté un véritable dan- ger pour les membres de ]’équipage ou les passagers puisqu’il n’était muni que d’uncouteaudetable déro- bé surson plateau de service. Pour- tant, i] fait maintenant face 4 une condamnation de vingtans de prison. En Grécec’estleprixa payer pourun tel délit. Mais si l’on réfléchit un peu,onserend comptequeSHAMSU KIBRAT n’est pas un criminel, mais un homme désespéré quis’est servi de ce qu’il croyait étre un dernier recours pourexprimerson désarroiet attirer |’attention de l’organisationdes DROITS DE L’HOMME sur les problémes. de wi26n32 6() aleil de Colombie-Britannique pour le meilleur film de langue étrangére. COS since (suite en page 7) purification ethnique deson pays. L’ Ethiopie vitsous un régime de terreur, ot journalistes, savants, professeurs et opposants au régime sont enlevés, torturés, jetés en prison sans espoir de procés etsouventassas- sinés. Mais de cette grande violation des droits de]’hommela pressene fait jamais état. Le gouvernement éthiopien pratique le racisme sous sa'forme la plus vile: la purification ethnique. Hors il] faut savoir qu’en Ethiopie, pays de hauts plateaux africains, ot il existe 70 ethnies, le gouvernementa jugé bon d’instaurer 14 régions ot certaines ethnies exogénes n’ontpas le droit d’habiter. A titre d’exemple,* citonslecas d’une famille éthiopienne vivanta Vancouver dont un parent est resté au pays. Le parent €n question d’origine OROMO a €pousé une éthiopienne HARRARI. Jusqu’a ré- (suite en page 3 )