Le Soleil,page 8,le 1 Novembre,1968 Chronique de |'Hotel de ville VANCOUVER: Le conseil mnicipal a voté $1,000. pour les dvpenses du maire Campbell et celles du conseil- ler Ed. Sweeney: qui se rendront a Montreal en vue de discuter avec le president du chemin de fer Canadien Pacifique l'achat du terrain de golf Shaughnessy; - Le Conseil a aussi entame les procedures d'expropriation contre les neuf marchands du "bloc 42" qui refusent la somme offerte par la ville pour leurs proprietes, - le prix d'entrée au nouveau H.R. McMillan Planetariuma ete établi a $1.00 pour les adultes et a .50¢ pour les enfants; . - A compter du 15 novembre, il sera defendu de stationner sur la rue Hastings, de la rue Burrard a la rue Carrall, Nouveau Maire ? SV stone ec": ameaeem” ot a DaaammRaReR' [7 — DOB a ae » ALAN EMMOTT Monsieur Allan Emmott, actuel- lement maire de Burnaby fut unanime- ment choisi comme candidat a la mai- rie de Vancouver, par les 258 dele- gues representant _L'organisation “Ceck eut lieu lors d'une reu- nion tenue a l'tauditorium de 1'éco- le Eric Hamber, .. Les personnes dont les noms sui- vent furent nommées candidats aux dix sieges du conseil minicipal:Mes~ dames Betty Lillquist ,Betsy McDonald, Messieurs Walter Hardwick,Robert Mc- laren, Arthur Phillips, Al Stusiak, George Taylor, John Volrich, Charles Widman et Frank Wiles, VA-et-VIENT De passage & Vancouver la semaine derniére, nous avons eu le plaisir d'tac- cueillir MM, Léo Davignon de Montréal, et J. Boulais de Ste~Cécile- -de-Milton, comte de Shefford au Quebec. Apres avoir passe deux jours 4 visiter Van- couver et Victoria, ils nous quitterent pour leur prochain ‘arret dans leur tour -du monde, celui des Des hawaiennes. ETES-VOUS ABONNE AU SOLEIL? RONCO BUS-TOURS VOULEZ-VOUS FAIRE UN TOUR? crest ‘BRONCO. QU'IL vous FAUT TOURS ET EXCURSIONS AVEC GUIDE FRANCAIS,SUR DEMANDE on — =— —— = Pour informations, teléphonez & 688=7613 OTTAWA: président, Etienne Gaboury, président de la commission du rallye du Manitoba francais, Gaborieau. : Dans les Maritimes La creation d'un premier ‘service de radio et de télévision de langue francaise dans les Maritimes prend préseance ‘sur 1'établissement dtun deuxieme service anglophone dans cette region, Ctest ce quia declare dans ses conclusions tirdées des audiences qutelle a eves le mis dernier 2 Monc- | ton, la Commission canadienne de ra— dio-telévision, qui a clairement fait savoir (également quelle veut que la Societe Radio-Canada agisse aussitot gue possible dans le but d'apporter ce service francais aux Maritimes, La commission a forme trois recommandations bien specifiques: , - l'établissement d'un centre re- gional de production de télevi- sion en frangais avec siege so= cial a Moncton; — l'établissement d'un poste de radio desservant la region de Fre- déricton—Saint Jean; - l'établissement d'un centre de relais de télévision en francais dans le sud-ouest de la Nouvelle- Ecosse. LES EFFETS Cette initiative de la commis— sion se traduit donc en ce sens quiaucune application pour un servis ce auxiliaire de langue anglaise ne sera approuvee lorsqu'il y a danger de bloquer ou de retarder le dem. veloppement de ce. service francais. Ta CCRT a cite une clause “de la Ioi de radiodiffusion stipulant, que tous les Camadiens ont droit aux ser- vices de radiodiffusion en frangais et en anglais 2 au fur et a mesure que Jes. fonds sont disponibles ‘ee Lforganisme federal a souligne avoir entendu au cours de ses audien- ces a Moncton _ plusieurs plaidoyers en faveur de l'établissement ~d'un centre regional de production de la télévision en. francais et d'un meil- leur service de radio en francais, " Ia commission a donc conclu qu'il existe un besoin pressant de developper un premier service fran- cophone de radie et de television dans les Maritimes ",declare le com- munique officiel de la CCRT. IES PRIORITES \ t La commission considerera un premier service, avant un service Sans doute pour faire oublier l’affaire Rossillon, le premier ministre Trudeau et le secrétaire d’Etat M. Gérard Pelletier ont accueilli fort chaleureusement quatre Manitobains d’expression francaise venus a Ottawa dis- cuter de bilinguisme et de biculturalisme. Le groupe était dirigé par M. Maurice Gauthier, président de l'Association des Canadiens francais du Manitoba, et comprenait en outre MM. Rhéal Teffaine, vice- et Antoine (Téléphoto PC) Priorité a unservice de radio- tv de langue frangaise auxiliaire, partout oh la populatiam est sufffisamment nombreuse pour le justifier We Apres avoir cormtte les trois étapes prioritaires recommandées a Radio-Canada,la commission a declare w En considérant les priorités en vue du développement du systéme national de radiodiffusion et du ser. vice national de radiodiffusion dans _les Maritimes,la commission ,dans ses décisions, sera _gouvernée par la con- clusion precitee ", | Cela signifie,en d'autres mots, que si la société d'Etat a etabli un autre bareme de priorités pour le versement des fonds publics, | la CCRT veut en connatttre la raison. Ltetablissement) d'un deuxiéme service de télévision dans les ré- gions qui ne regoivent maintenant qu'un seul a fait l'objet de discus- sions. au cours des audiences tenues a Moncton du 25 au 27 septembre. Dans son communiqué, la CCRT a signalé que cette que stion doit fai- re l'objet d'autres discussions aux audiences, a Regina et a Ottawa. Par conséquent, toute déclara- tion concernant la politique natio- nale adoptée a 1'égard des Maritimes ne sera faite qutapres: ‘ces sean- ces ae t avant la fin de. decembre 1968, ' IE NORD DE N.-B. Parallelement a ses. . priorites en vue du développement de la radio- diffusion frangaise dans les Mariti- mes, la CCRT deplore également tt] tabsence d'un service radiophoni- “que local de langue francaise dans le nord du Nouveau—Brunswick", Lc Elle invite tous les individus ou groupe- ments * en mesure de fournir un tel _ service " de presenter leurs soumi s— - sions, Aux séances de Moncton, des groupements,dont par exemple le gou- vernement du Nouveau-Brunswick, 1'U-— niversité de Moncton, la Société na- tionale des Acadiens et le cercle francais de Fredéricton,ont tous in- siste’ sur le besoin d'un meilleur service francophone de radio et de télévision. I existe 4 Moncton la station. de télévision CBAFT ; ; possede des postes de relais a Ché- cette station ticamp, en Nouvelle-Ecosse, et sur les Iles-de-la—Madeleine, desservant (PRIORITE A...suite page 5) am i