4 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 28 mars 1997 Boy Wonder a Vancouver PAR LIBASSE NIANG Boy Wonder estun voyage métaphorique, une auto-explora- tion qui nous améne @ découvrir que tout un chacun peut aspirer a la paix, a la liberté et a l’espoir. Voila comment John Alleyne dé- finit Boy Wonder. La présentation de Boy Wonder au public vancouverois résulte de l’étroite collaboration entre John Alleyne, le directeur artistique du Ballet British Columbia, Owen Underhill, le directeur artistique de Vancouver New Music, de Roy Surette, le directeur artistique de Touchstone Theater et] artiste de renommmée internationale Tiko Kerr. Les chorégraphess’appel- lent John Alleyne, Serge Bennathan, directeur artistique de Toronto’s Dancemakers et le chorégraphe indépendant Jean Grand Maitre. La composition musicale est de Owen Underhill, Arne Eigenfeldt et Michael pHoTo: Davin Cooper Les danseurs Isabelle Itri et Malcolm Low, deux des interprétes de Boy Wonder. Bushnell. Ilssonttouslestroisdes cussionniste Lauri Lyster. compositeurs vancouverois. La mise enscéneest de Roy L’interprétationdelamu- Surette en collaboration avec sique originale est de Babayaga Peter Anderson, Sheri D. Wilson String Quartet, du saxophoniste et Shawn Macdonald. Francois Houle et du per- Le public vancouverois est Public Works and aa i Travaux publicset Services gouvernementa' Canada 716VV018 APPEL DE DECLARATION D’INTERET BESOINS DE LOCATION LOCAUX A BUREAUX ABBOTSFORD, C.-B. ux Government Services Canada Travaux publics et Services gouvernementaux Canada lance un appel de déclaration d’intérét pourtrouver des locaux répondantaux exigences suivantes. Environ 180 métres carrés (1 937,77 pi?) d’espace utile pour locaux 4 bureaux, a Abbotsford, dans la zone indiquée ci-dessous. Seuls seront considérés les locaux situés dans un secteur délimité comme suit: Sud : South Fraser Way Nord : rue Dahlstrom Ouest : Tretheway Est : Emerson La durée de location est de deux (2) ans et la date d’occupation est prévue vers le ler mai 1997. Les personnes intéressées a répondre a cet appel doivent faire parvenir leur réponse par écrit, au plus tard le 2 avril 1997, a1’adresse suivante: Mark Fitz-Morris Locations 4 bail, Services immobiliers 800, rue Burrard, suite 1330 Vancouver (C.-B.), V6Z2V8 Tél.: (604) 775-6890 Fax: (604) 775-6634 Chaque proposition doit indiquer le nom, |’adresse et le numéro de téléphone de]’intéressé, ainsi que]’adresse civique des locaux proposés, la superficie disponible et la date de disponibilité. Ceci n’est pas un appel d’offres. Aprés examen des réponses recues, TPSGC pourra soit demander aux personnes ayant répondu 4 l’annonce de présenter une offre, soit lancer un appel d’offres public. invitéa allervoirau QueenElizabeth Theatre les 10, 11 et 12 avril 1997. Pour réserver vos billets, veuillez vous adresser aux guichets de TicketMaster au (604) 280-3311.0 Le mariage était presque parfait PAR DENIS GUERIN L’intriguen’est pas nouvelle, pres- que banale: une jeune bourgeoise améri- caine du milieu du X!Xéme, timide a en rougir, rencontre un jour l'amour en la personne d’un bel homme sans un sou. Aussiagé qu’elle, illa séduit sans difficulté etlademande presque aussitét en mariage. Mais |e pare millionnaire de la future épou- se, veuf de son état, veille jalousement sur lesintéréts (financiers) de sa fille, et refuse de donner son consentementacet engage- ment si soudain. S’en suit alors une que- relleatrois-lesdeuxamants etle pére, dont la jeune héritiére ne sortira pas indemne mais néanmoinsgrandie. The Heiress est une adaptation signée Ruth and Augustus Goetzduroman d’Henry James, Washington Square. Ellea connuun franc succés que seule l’'absence du “happy ending” aparfois empéché. Les dialogues font la part belleal'esprit général de la pidce, empreint de légéreté tout d’abord, puis d’une plusgrande gravité au fur et 4 mesure que le dénouementappro- che, Dans la production actuelle, les acteurssontpourleur parttrésconvaincants, - avec a leur téte William Webster en pére autoritaire et vieux-jeu, et Wendy Noel en fille tourAtour soumise et rebelle. Mais ce quiretient peut-8tre encore plus/attention du spectateur, c’est la qualité des costu- mes, des décors et surtout des éclairages. Ceux-ci sont de bout en bout remarqua- bles, restituant 4 merveille les différents moments de la journée du grand salon victorien dans lequel les personnages se font face. Voici donc une piéce classique, jouée et mise en scéne de fagon tout aussi classique, que seuls les partisans de l’in- novation 4 outrance pourront juger quel- que peu austére, Jusqu’au 12 avril au Vancouver Playhouse Pour réservations et billets: (604) 872-6622).0 ;Anda Jaleo! ou le flamenco modernisé PAR HUGUETTE GAGNON C’est dans la salle remplie 4 capacité du Presentation House Theatre 4 North Vancouver que la troupe de Mozaico Flamenco a con- viéles spectateurs samedi soir dernier 4 son plus récent récital. En observant Oscar Nieto le maitre-danseur et directeur artistique de la troupe, ons’apergoit que, tout en respectant le cété traditionnel de cette danse andalouse, |’artiste y a graduellement incorporé du ballet jazz, mélange qui se marie trés bien avec le coté plus austére que nous connaissons du flamenco. Les mouve- ments du corps, des mains ajoutent une nouvelle dimension et M. Nieto nous donne]’impression de “jouer, de vraiment s’amuser” avec ces deux styles. Lemélange passe trés bien, les deux genres reflétant des Emotions intenses. Ilyaunenette différence entre les deux danseuses; la vedette invitée, Veronica Maguire, maitrise bien le tempo affichant le cdté plutét drama- tique tandis que la jeune Fiona Johnson tout en démontrant une trés grande sensibilité, indispensable dans ce genre de danse, révéle un style beaucoup plus épuré. Mlle Johnson est assurée d’un trés bel avenir. Mais, la vraie vedette de cet- te soirée est sans conteste le guitaris- te, Gerardo Alcala dont le jeu est extraordinaire. Américain de nais- sance, M. Alcalaestaujourd’huil’un des trés rares artistes étrangers 4 s’étre gagné le respect dela commu- nauté gitane de flamenco en Espa- gne. En 1990, il devint le premier Nord-Américain a étre invité 4 jouer comme soliste, durant la Biennale de Séville, le plus important festival de flamenco d’Espagne. Un fait vrai- ment inusité, il a eu droit 4 une ova- tion debout en plein milieu de sa prestation, alors qu’il interprétait un solo de guitare; d’emblée toute l’audiences’est levée pour |’applau- dir et il le méritait tellement! Autre particularité 4 ce spec- tacle, dés le début, M. Nietoa deman- dé la participation des spectateurs pour taper des mains, en signe d’en- couragement, tout comme cela se passe entre interprétes de flamenco. Eh bien, ce fut une belle premiére, celadonnait]’impression d’étre, non pas assis dans une salle de spectacle, mais en Espagnesurla place au beau milieu d’une soirée entre amoureux du flamenco. Pouruneeffet de dépay- sement, c’était réussi!O Oscar Nieto Yvon Ouellet photographe professionnel Evénements Portraits (604) 876-5014