Le Soleil, octobre 1996 - A 2

DES INDIMENS
PAS COMME LES AUTRES

C’est au cours de leur recherche de la mer de 1’Quest que Paul Gaultier de la Vérendrye et ses fils
entendirent parler pour la premiére fois des Mandanes. I] s’agissait d’une tribu amérindienne, aussi
connue sous le nom de Ouachipouanes, signifiant “Les scioux qui vont sous terre”. Le territoire de
cette tribu était délimité par la riviére de 1’Ouest, autrement appelée riviére de “Mautaries”. D’ aprés
les descriptions de I’ époque, les Mandanes étaient composés d’ hommes, de femmes et d’ enfants, blonds, “rouges”
ou noirs. Les autres nations amérindiennes prenaient leur langue pour du francais, peut-étre parce qu’ ils étaient agriculteurs
et vivaient dans des maisons ressemblant a celles des Francais. Leur tribu se divisait en huit ou neuf villages dont chaque chef
dépendait d’un chef supréme. Ils ne s’intéressaient pas a la guerre, mais savaient, en cas de besoin, se défendre. Ils connaissaient les chats et aussi
les chevaux, qu’ils utilisaient pour la chasse. A les voir, on aurait pu se croire en face d’un groupe européen adapté a la vie dans un territoire
canadien,(territoire qui deviendra plus tard le Manitoba). Ce qui les faisait aussi prendre pour des Frangais, c’ est qu’ ils avaient de la barbe
coupaient ou... arrachaient. Les vétements des Mandanes étaient faits en peaux de bétes, tannées et parfois peintes,
mais ils portaient aussi des culottes, des bas et des souliers. Les femmes étaient vétues d’une robe longue et d’un
tablier et avaient les cheveux tressés et attachés. Elles travaillaient au champ mais s’occupaient surtout du
ménage. Quelque chose de particulier caractérisait cette nation: ses membres vivaient dans des villages carrés,
entourés d’un fossé. Les maisons donnaient toutes sur une grande place. Les pots et la vaisselle qu’ utilisaient
les Mandanes étaient en gré ou en terre, ouvragés 4 |’extérieur et vernis a l’intérieur. Apprenant que les
Frangais voulaient les

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Um certain mois d’octobre.cccs

n C’est le 2 OCTOBRE 1657, que devient colonie britannique.

oO PIERRE TREMBLAY, |’ ancétre 8 OCTOBRE 1978. Jour de fierté au Québec, ot GILLES

t tous les TREMBLAY VILLENEUVE remporte la victoire au GRAND PRIX de I'ile

: d’ Amérique du Nord prenait pour épouse OZANNE ACHON. Notre-Dame, 4 MONTREAL.

; Aujourd’hui on sait que les TREMBLAY sont trés trés

€ nombreux. A eux seuls, ils représentent la population d’une Le 12 OCTOBRE 1984, une ville meurt au pays. En effet, en ce
petite ville. triste jour parait l’annonce officielle de la fermeture de

GAGNON, ville miniére de la Céte-Nord. Hélas, il n’est pas

Le 4 OCTOBRE 1864 mourut JOSEPH MONTFERRANT, rare au Canada de voir mourir des petites villes dont la seule
lillustre homme fort du Québec, plus connu sous le diminutif industrie se résume a |’ extraction des minerais. A titre
de JO MONTFERRANT. Depuis, les légendes n’ ont cessé d’exemple, on peut citer les petites villes de BARKERVILLE et

d’abonder pour parler de la force extraordinaire de ce géant qui, © de GREENWOOD en Colombie-Britannique.

dit-on, pouvait toucher le plafond de la pointe de son soulier

lorsqu’il envoyait un coup de pied en I’air... Le 22 OCTOBRE 1692, les IROQUOIS attaquent
VERCHERES. MADELEINE JARRET, alors agée de 14 ans,

Le 7 OCTOBRE 1763 est un bien triste jour pour la France etle donne l’alerte et défend avec vigueur le fort.

Québec. Par proclamation royale, la NOUVELLE-FRANCE

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Gikec Jacques Baillaut
Coordination-recherche-rédaction: Seg Baillaut
Conception graphique et artistique: Sandrine M. Lejeune
Secrétaire comptable: Arlette Francis
Chronique du livre: Monique Truchon- Cashman
Collaborateurs: Huguette Gagnon, Madeleine Helm

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