eT bia i Tere : savait ‘ Film van enfin entrer ence nous, Wa =e ~~. LOR; s’attaque L’Office National du Film se réorganise compl donnant a la clientéle francophone de l'Ouest un grand rdle, puisqu’un bureau & Edmonton sera exclusivement réservé a celle-ci. L’Office entre dans les foyers grace a la vidéo car dans quelques mois nous pourrons les louer en cassettes dans nos bibliothéques publiques et en tout cas en francais a la librairie francaise de Vancouver. Par Annie Granger L’ONF avait un tort, celui de - rester dans l’ombre; on savait certes qu'il produisait des court- métrages sur le métier a tisser. ou sur les villes miniéres, qu'il s'associait de temps en temps pour le tournage de films comme leDéclin de U'empire américain, mais on avait presque aucune idée de la quantité de films dans leur catalogue et surtout on ne pas comment se _ les YONF était trop Cette modestie est psa oieig ? grace a une réorganisation dans la distribution mais surtout grace a l’engouement de plus en plus marqué pour les appareils vidéo a domicile. On pourra maintenant louer a la bibliothéque munici- pale du coin ou 4 la librairie du quartier les cassettes.de l’ONF. Pour deux dollars de location, on pourra passer “Anne Trister” ou “Mario” chez soi, un délicel Et dans cette réorganisation, le marché francophone est loin d’étre oublié. L’ONF doit nommer en novembre, 4a Edmonton, un agent responsable qui couvrira les marchés franco- phones de |’Alberta et de la Colombie-Britannique. Cet agent dépendra directement de Pierre Ducharme, chef de la distribution régionale, pro- gramme francais, basé a Montréal, et qui était a ice national du film ‘ les agents. régionaux, et une vie .d’Edmonton, le point de contact xn a la vidéo @tement en Vancouver la semaine passée en compagnie d’Henri Moquin, responsable de toutes les cinéma- théques ou bureaux locaux, et de René Piché, directeur de la production, basé a Winnipeg. “Cet agent sera le contact avec les organismes francophones, — les médias et les partenatres potentiels” explique M. Ducharme. I] est vrai que jusqu’a présent nous n’étions pas trés gatés sur la céte du Pacifique et cela malgré les trois bureaux elie de ?ONF eis rmer Bato” : Cette prone spin est la conséquence du plan quin- quennal qui devrait aboutir en 1989 “Avant zl y avait le directeur régional, qut fatsatt tout sauf de la production. Il y avait Vagent responsable du bureau qui travaillait en anglais et en frangats”. Maintenant l?ONF soude la production é a la distribution en séparant les deux langues. Pour Pierre Ducharme ce sera une meilleure communication entre francaise d’une céte 4a l'autre. L’autre volet du nouveau poste avec des partenaires potentiels, comme le ministére provincial de lEducation par exemple. Une cassette qui intéressera les classes d’'immersion ou de programme- BE PAR Se fe Spt Ei” pia te Eve od VOL. 19 No. 24 VENDREDI 10 OCTOBRE 1986 | tribunal le soit en anglais, “ ane Courrier de 2éme classe Second class mail no La cour d’appel rend son verdict | Pas de francais dans les tibunaux La cour d’appel de Colombie- décision attendue, nous détaillons ci-dessous Sgt gore avancée par Me Douglas Mac Adams, avocat de la des trois dit non a l'utilisation du de la cour. La Fédération des franco- colombiens décidera cette fin de semaine si elle poursuit cette bataille juridique en Cour supréme. Par Charles-Henri Buffet La Fédération des Franco- colombiens faisait appel d’une décision d’un jugement ot la chambre refusait d’accepter le rapport de la défense, que l’avocat de la FFC avait rédigé en francais (excepté le premier paragraphe, en anglais) . Le juge s'appuyait alors sur la Régle 4 (2) dela Cour supréme, qui veut que tout document préparé pour un “assurer un fonctionnement effi- cace du systéme juridique”. Le 2 septembre, la cour d’appel acceptait d’entendre le cas, bien que le différend initial entre la FFC et Nadine McDonnell (1) ait été réglé a l’amiable. L'avocat de la FFC, Douglas MacAdams, appuyait sa défense sur les articles 16 4 22 de la Charte des droits et libertés (voir page 2) qui font de l'anglais et du- PaalionsiacGnaads: Venvers du décor page 2 Suite page 2 Facteur honoraire Les facteurs de West Vancouver ont perdu récemment un de leurs meilleurs éléments. Tip n‘avatt que dix ans et pourtant, dés ses premiéres années, tl avait pris l’habitude d'accompagner les facteurs dans leurs tournées, indiquant aux nouveaux des raccourcts connus de luz seul. Mats Tip est mort, aprés avoir avalé un caillou qui est resté cotncé dans son intestin. Ses parents, M. et Mme McLeod, ont recu de Postes Canada une carte plastifiée faisant de Tip un facteur honoratre. “Les facteurs disaient de lui qu'il était un des leurs, a déclaré Mme McLeod trés émue. Et c’étatt vrat!” Ce qut est stir, c’est que les facteurs de West Vancouver ne sont _ pas pres de retrouver un chien wusst coopératéf. Car Tip était un - chien. Un beau berger allemand... Oncle Archibald francais les langues officielles du Canada. Me Mac Adams estimait que le véritable objet de la Régle 4(2) est de favoriser “la compréhension et la convenance des juges, des avocats et des plaignants”. D’aprés lui, per- mettre a une personne dont la premiére langue est le francais d’étre jugée en francais irait bien dans ce sens. La cour d’appel a refusé cette argumentation, estimant que les paragraphesl6 a 22 de la Charte sont exhaustifs au sujet des droits linguistiques, et qu'il n'y a rien dans aucune de ces sections qui affecte le ir de la CB d'édicter la régle 4(2). 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