ee a nial Kk Masa, ‘ Fédération des Franco.Colombiens Au cours dudernier Con-- grés de la Fédération des Franco-colombiens, l’As- semblée générale, aprés étude sérieuse des canevas de travail préparés par le Comité de réorganisation administrative et le Centre Interdisciplinaire de Mont- réal, a procédé a l’établis- sement d’une nouvelle cons- titution. Armée de cette nouvelle constitution, il est Aespérer que la Fédération s’épa- nouisse et devienne le mou- vement vraiment représen- tatif des Franco-colom- biens. Nous possédons tous les éléments nécessaires & atteindre cet objectif. Nous avons certainement bonne volonté. Nous avons les organismes en place et nous avons aussi les moyens & notre disposition. La nouvelle constitution, adoptée lors du dernier Con- grés, vise 4 mettre en fonc- tion les éléments nécessai- res 4 faciliter un dialogue entre les divers membres de la Fédération et son bu- reau d’administration, et ce- ci d’une fagon démocratique. i Il faudrait que le Cercle de Prince George, comme les Copains, le Groupe Franco- phone, les Scouts: de Mail- lardville, ensomme, tous les membres affiliés, se sen- tent partenaires dans un mouvement commun et fort, tout en respectant les be- soins immédiats et quoti- diens de leurs membres. Une idée abstraite de **L’union fait la force’’ peut parfois servir de point de ralliement, mais c’est sur- tout sur un plan concret et actif qu’un individu peut se sentir partie intégrante d’une communauté. Etre francophone n’est pas une raison suffisante, d’aprés moi, pour se regrouper. On s’ennuyerait A mort, non? Il faut offrir A la popula- tion des projets immédiats en vue de la sensibiliser a ses propres capacités in- dividuelles et communes. Il nous faut des intéréts et des objectifs communs dans le cadre de diversification ré- gionale qui est, en somme, notre richesse. Nous trouvons que les ob- jectifs de la Fédération dest Franco-Colombiens reflé - tent l’esprit d’un change- ment nécessaire 4 un pro- grés constant et stable tout en conservant les principes qui ont conduit A la nais- sance de la Fédération Ca- nadienne-Frangaise de la Colombie-britannique, il y a vingt-six ans. : Je crois que parfois, sans en étre conscients, nous avons tendance a oublier nos objectifs et aspirations com- muns de base dans nos ac- tivités quotidiennes ; mais de les oublier, dans notre milieu, et dans notre situa- tion actuelle, c’est le suicide collectif. { Roger Albert, Président. Communique COMMUNIQUE de 1’A.C.F.C. Le secrétariat de 1’A.C.F.C. & Régina annonce que 1’A.C.F.C. adécidé de se retirer du Conseil d’Admi- nistration de Presse-Ouest Limitée A dater du ler sep- tembre prochain. ' Cette décision a été motivée principalement par les fac- teurs suivants : 1) la charge financiére as- sumée par 1’A.C.F.C. entant qu’actionnaire de Presse- Ouest Limitée était devenue trop lourde ; 2) le journal s’est avéré étre une entreprise non ren- table par elle-méme, ce qui laisse prévoir des déficits continuels ; 3) La-Liberté et Le Pa- triote ne satisfait pas de fagon suffisante les lecteurs de la Saskatchewan, qui n’y trouvent que peu de nouvel- les se rapportant 4 notre province. Par ailleurs, le récent rap- port Paquette sur les jour- naux et hebdomadaires de langue francaise en dehors du Québec, suggérait qu’il était irréaliste pour un jour- nal de vouloir satisfaire adé- quatement les lecteurs de deux provinces différentes. Les constatations faites en Saskatchewan permettent de corroborer cette epinion et prouvent de plus en plus que les circonstances ne se prétent pas 4 une-collabora- tion effective entre nos deux provinces, sur le plan d’un organe commun d’infor- mation. S’il est vrai aussi qu’au- trefois La Liberté et Le Patriote était 1’expression du patriotisme des Cana- diens-franc¢ais de nos mi- lieux, cette optique a fait place aujourd’hui 4 des be- soins plus spécifiques. L’A.C.F.C. tient toutefois 4A préciser que son retrait du Conseil d’Administration de Presse-Ouest Limitée repose sur une constatation de fait et sur un sain réa- lisme et ne doit d’aucune fagon étre interprété comme} un signe quelconque de mé-! sentente entre les représen-! tants du Manitoba et de la Saskatchewan au Conseil d’Administration de Presse- Ouest Limitée. Dans un avenir rapproché, le Conseil d’Administration' de 1’A.C.F.C. étudiera les formules qui lui sembleront les plus adéquates pour met- tre sur pied un organe écrit! d’information de langue frangaise en Saskatchewan. ; = | 4 Congres de PACELF DEUX GENERATIONS, UNE LANGUE, théme du Congrés de A.C. Poiiebs ; L’ Association Canadienne d’Education de Langue Fran- gaise a tenu ses assises annuelles, cette année, a4 Winnipeg, Manitoba. Le thé- me, ‘*Deux générations, deux cultures’’, devait, de fait, coiffer un dialogue entre deux générations : la jeu- nesse étudiante, d’une part, les adultes responsables des présentes structures, d’au- tre part. _ La jeune génération y a ete s représentée, sans ‘doute A cause de 1’annonce faite trop tardivement par le Secrétariat d’Etat, qu’une subvention était consentie pour défrayer la participa- tion de soixante étudiants. La conférence d’ouverture. M. Michel Plourde, doyen, Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal, prononga la confé- rence d’ouverture. Amorgant son sujet, il dit vouloir se placer du cdté de la jeune génération, en déclarant que :‘* Tout a chan- gé depuis dix ans: les struc- tures communautaires, 1’ éducation, la réalité écono- mique et sociale, le contexte linguistique et culturel. La ville a remplacé la paroisse traditionnelle, 1’ @ducation est devenue en maints en- droits régionalisée et poly- valente, l’isolement social et économique des petits groupes s’est effrité au pro- fit d’entreprises plus vastes, l’efficacité des moyens de communication a fait sauter les barriéres entre les grou- pes culturels. Les jeunes, entretenus jusqu’ici dans la paix docile de la paroisse ou dans la guerre docile des clochers, arrivent mainte- nant trés tot dans la vraie vie, celle du travail, celle de la politique. Ils y arrivent plus instruits. Ils ont dQ se confronter beau- coup plus tdt avec les grou- pes anglophones. Ils regar- dent leur éducation, ils re- gardent leurs afmés. IIs ont quelque chose 4 dire. Les laisse-t-on parler?’’. Tout en exprimant un op- timisme personnel quant a la possibilité d’épanouisse- ment de la minorité franco- phone, au: Canada, le confé- rencier a bien signalé qu’il ne fallait plus appuyer cet espoir sur des considéra- tions sentimentales ou folk- loriques. Les fondements tradition- nels, paroisse, village rural, isolement relatif, étant maintenant chose du passé, ‘deux conditions, apparem- ment contradictoires, sont essentielles il faut d’une volonté égale, vouloir chan- ger et vouloir rester soi- méme’’. Citant Abraham Rotstein, dans un article intitulé La fin des illusions, publié dans le volume Le Québec qui se fait (Hurtubise HMH, 1971, p- 180), Plourde déclare : ‘*Tl nous faut reprendre con- tact, et cette fois au plan des idées, plutdt que des sentiments. Il nous faut dé- sormais mettre l’accent sur les stratégies, les techni- ques et les aménagements institutionnels qui feront avancer de plein pied les in- téréts des deux nations du Canada - deux nations qui se font’’. Citant de nouveau, il parle de programmes de longue haleine qui seront cofteux. **Tl ne semble pas vraisem- blable que 1’on pourra réus- sir dans ce domaine par la seule augmentation des acti- vités culturelles’’. Les différentes étapes de ces programmes devront étre préparées, contrdlées et évaluées A 1l’intérieur de structures communautaires dont la mise en place reste A prévoir dans la planifica- tion elle-méme. : Formation au leadership. «Tl faut, et avant tout, avec l’aide des gouvernements fé- déral et provinciaux, orga- niser des sessions inten- sives de formation au lea- dership pour les jeunesses francophones (..-) ‘‘Il faut, en méme temps, prévoir chez les enseignants, des: stages de formation 4 l’ac- tion pédagogique, afin de créer un style d’enseigne- ment nouveau, axé sur la prise de conscience par l’étudiant, de ses potentia- lités individuelles et orienté vers l’expression de soi, comme personne et comme groupe sur le plan social. Une troisiéme recomman- dation du conférencier fa- vorise ‘‘l’organisation des loisirs des communautés francophones’’. Une quatriéme appuya for- tement la mise en place d’organismes forts et offi- ciellement reconnus qui soient les porte-parole des communautés francophones. Enfin, ‘‘que .les grands ‘media’? dinformation soient activement présents, au niveau national ou inter- provincial’’. Le seul des ministéres de lV’éducatiom au Canada, A ne} pas avoir été représenté au Congrés de 1’A.C.E.L.F., (devinez) ... a été celui de la) Colombie-britannique. La Fédération des Franco- colombiens étaitreprésen- tée par Roméo Paquette, qui agit comme suppléant, en| remplacement de l’abbé Nestor Therrien, dont la mére venait de décéder. Roméo Paquette.| Surtaxation americaine Des représailles de la part du gouvernement cana- dien étaient prévues comme suite éventuelle aux me sures économiques mises au point par les Etats-Unis. M. Jean-Louis Gervais, president de ]’Association ca- nadienne des importateurs. a conseillé hier a ses membres daccélérer le dédouanement des marchandises en transit aux douanes ameéricaines. Il a déclaré que, 4 la suite de Timposition d'une — sur- charge de 10 p.c. sur les im- portations de nombreux pro- duits par les Etats-Unis, cer- taines surcharges de repré saille pourraient étre impo- sées par le Canada sur des importations de produits amé ricains. ‘autres prédictions faites sur les consequences éventuel- les des mesures éonomiques annoncées dimanche soir par le. président Richard Nixon faisaient état. notamment. d'une augmentation du chéma- ge et d'un gel virtuel des prix canadiens. : Exportations canadiennes Selon les estimations, plus d'un quart des exportations ca- nadiennes aux Etats-Unis se- ront touchées par la surtaxe. Ceci risque de rendre les com- pagnies canadiennes moins concurrentielles et peut mettre en danger des emplois au Ca- nada. Les industriels ont tout de Suite estimé que Jl industrie manufacturiere et les compa- gnies internationales seraient touchées. L’industrie de l’au- tomobile constitue cependant l'exception remarquable dans le domaine manufacturier. Les responsables des. indus- irles primaires examinaient en- core, lundi, les maniéres dont seraient affectés des produits spécifiques. (Suite page 5) La Fédération des Franco: Colombiens 1013 Brunette, Maillardville (B.C.) Tél. 526-9616 POUR VOS ACHATS de CARTES FRANCAISES de tout genre Adressez-vous a4 LA BOUTIQUE du - FOYER MAILLARD 1010 Av. Alderson Ouvert tous les jours, de 10 haem. 42 hp.m. IV, LE SOLEIL, 27 AOUT 1971 ee