lie, les schnitzel “ét Ie pain au VOL.16 N° 3 VENDREDI 13 MAI 1983 LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL 30 cents Edith Piaf et Charles Aznavour Lachanson frangaise en ville Le Frangais le plus chanté avec Charles Trénet, Charles Aznavour, sera a Vancouver ov il donnera trois récitals, les 19, 20 et 21 mai prochains & 20h00 au Théatre Queen Elizabeth. Ce chanteur, auteur de toutes ses chansons, ce poéte a la voix sensuelle et éraillée, chante depuis trente ans ces mémes histoires d’amour, heureuses et malheureu- ses. ‘La Bohéme’, ‘La mama’, ‘Les comédiens’, ‘Ave Maria’, ‘Que c’est triste Venise’, ‘Bon Dieu l'amour, Bon Dieu’ sont parmi ses grands succés. ‘ Charles Aznavour, de parents arméniens, né a Paris, et qui a choisi de vivre en Amérique du Nord, sera sur la scéne . du Q.E. la semaine prochaine. Les billets sont disponibles a tous les guichets habituels et au 687-1818 par téléphone. Par Annie Granger Charles Aznavour en ville la semaine prochaine, Edith Piaf chantée sur la scéne du City Stage, Yves Montand a laffiche du cinéma Bay dans un film ov il partage la vedette... Voila trois person- mages qui vous attendent tous les soirs sur les plan- ches du théatre de la rue Thurlow, dans la comédie musicale “Edith Piaf, ses chansons, ses amours: . Il y a cing semaines tout éloignait Edith Piaf, disparue a Paris, il y a vingt ans, et Jo#lle Rabu, née il y a - vingt-quatre ans 4 Winnipeg. Tout, jusqu’a ce jour ov....il était une fois.....dans un res- taurant sur l’tle Granville de Vancouver. Ce soir-la, Joélle ’ Rabu travaille comme elle le fait depuis des années, d’abord serveuse puis assistan- te du directeur. Donc, ce soir-la, Michel Rabu, frére de Joélle,est 14. Lui aussi est dans la restauration, puisqu'il est chef du “Gourmet of the sea” a Campbell River. Le direc- teur du restaurant od a lieu | cette conversation, Michel Colmet, est présent. Et c’est lui qui dévoile ce conte de fées moderne: “Je connais quelqu’un qui va remettre sur scéne “Edith Piaf’, jouée il y a cing ans.” Michel Rabu enchaine “Avez- vous quelqu’un en vue pour le réle?” La réponse fuse: “Non” - “Ma soeur, Joélle, a toujours chanté Edith Piaf, en fait elle a souvent interprété ses chan- Suite page 4 Les communautés ethniques de Vancouver | (9) - Les Allemands: mieux yaut s’assimiler Par Marc Girot Croyez-le ou non: la seconde langue parlée en C.B. n’est pas le chinois mais l’allemand. Il y a 200 000 personnes d'origine egret pa dans la province, dont un peu moins de la moitié dans le Grand Vancouver. Le plus grand groupe ethnique de Colombie britannique. Ces faits peuvent surprendre, méme si l'on est désormais familier avec 1a saucisse et le pain de grosse farine de ee oe ee ‘pain . et, pour différentes raisons, beaucoup ont cherché a s’assimiler rapidement. Mais en se fondant dans la masse, ils lui ont imprimé leur marque. Profondément. ; Helmcken n'est pas seule- ment le nom d'une rue du centre-ville de Vancouver. C'est aussi celui du premier médecin sanitaire de la Com- gnie de la Baie d’Hudson, : Je gendre du gouverneur Ja- _ mes Douglas, un homme au premier rang des artisans du’ rattachement de la province au Canada. Venu de la vieille Prusse, Jean - Sébastien Helmcken a établi une dy- nastie familiale qui joue enco- re un réle important en Colombie britannique. I n’est qu’un des nombreux _ pionniers qui ont faconné la province au tournant du sie- cle, Ces émigrés allemands font non seulement partie de la société, mais la dirigent. “En 1911, Tessentiel des in- vestissements et la plupart des _ nouvelles entreprises dans la province étaient allemandes, et une nouvelle société anglo- germanique en ébullition se iain sur cette base” 1); ‘ Sans conteste, cette présen- ce a déteint sur la province. De multiples facons. “La con- tribution allemande au ‘pays d'accueil? Avez-vous jamais entendu parler de la Vancou- ver Symphony Society ou de la Vancouver Opera Soctety?, demande avec une pointe dirritation Henning Graf - von Platen Hallermund, di- recteur de sa propre entrepri- se de traduction et de publi- cité. Les donateurs les plus nombreux et les plus généreux sont d’origine allemande, et souvent juif-allemande. La} musique classique 4 Vancou- ver est leur fait. Il y a aussi les - _ boutiques de Robsonstrasse, la fabrication des saucisses et - des montres, les connaissances — méthodes © ' d@’apprentissage et d’enseigne-— techniques, les ment. Méme le monde du - travail est influencé par V’Alle-» | magne. Des syndicats de C.B.- sont en relation avec des — organisations — similaires 1a- bas.” ‘ ~ De la fontaine en face du théatre Reine Elizabeth a l’Oktoberfest, les dons de la communauté allemande a Vancouver sont multiples. John Norris, dans le livre pré- Suite page 5 Adieu FJC, bonjour Comités jeunesse Par Annie Granger “La Fédération Jeunesse Colombienne, telle qu'elle existe présentement, est vouée a mourir tét ou tard.” Ainsi parle l'ancien coordon- nateur provincial, Yvan Lacroix. Cest & la suite de ce rapport que vingt-sept mem- bres de la F.J.C. ont voté le ler mai la dissolution de cette fédération et, sa trans- formation en un jeu- nesse”, sous I’aile de sa grande soeur, la Fédération des Franco-Colombiens. Yvan Lacroix —reparti de- puis pour le Québec — a sorti cette étude : “Il n’a pas essayé d'étre objectif’ expliqhe Ro- ger Gaudet, nouveau coor- donnateur jusqu’a la dissolu- tion, fin juin. ROGER GAUDET En fait, M. Lacroix a analy- sé la crise que le Soleil dans son édition du 30 juillet 82, et que la FJC a qualifiée de “salissage de la part du Soleil et d’autres.” Si lon remonte dans le passé, il existait déja un rapport préparé et rédigé par Jeanne Doré, “un rapport trés bien fait” ajoute R. Gaudet, et qui doutait de la justifica- tion de la FJC. A cette époque-la, les responsables @alors avaient tout: simple- Suite page 4 cette participation? M.G.: Il est triple. Il y a d’abord une raison histori- | que et affective. Tout évé- hement important au Canada — et je dis bien au Canada — concerne la France. Ensuite, si la voca- tion d’Expo 86 n’est pas directement commerciale, les thémes du transport qui seront en vedette sont des points forts des Francais, tant sur les plans techni- ques que commerciaux et économiques. Enfin, il y a une vue prospective. La Colombie britannique est une terre jeune, qui se ~située au carr Nouveau Monde, de 1’Asie, sur les flancs du “Pacific Rim”. I] est important d’y étre présent. Q: Qu’est-ce qui va vous guider dans le choix des matériels exposés? M.G.: Il faut bien évidem- ment tenir compte de ce que souhaitent les organi- Sateurs. Je crois qu’en plus des aspects technologiques, €conomiques, sociaux, il faudra exprimer l’aspect culturel et historique des transports, en insistant.sur leur fonction et leur deve- nir. Un entretien avec le responsable francais d’Expo 86 _ La semaine derniére a eu lieu & Vancouver une réunion préparatoire d’Expo 86 a laquelle partici- paient les Etats et les provinces canadiennes ayant déja annoncé leur participation ainsi que d’autres pays intéressés. La France, qui fut parmi les premiers a s’engager fermement, était représentée par Marcel Galopin, nommé par décret du Premier ministre, a la fin du mois d’avril, Commissaire Général de la section francaise. Nous l’avons rencontré pour évaluer la participation francaise a l’Exposition internationale. Q: Quel est le sens de Q; Concrétement, est-ce * Pavenir? ” de : re que le Train & Grande Vitesse sera en 1986 une image du passé ou de M.G.: Le TGV est certai- nement un instrument re- marquable pour cette fin de siécle et méme pour laprés - an 2000. Il convient a tous les pays et notamment a |’Amérique du Nord. N’allons cepen- dant pas trop vite; la décision d’amener un TGV a Vancouver est compli- quée. Elle sera néanmoins prise cette année. Cela dit, la France est également experte dans les fester doublement a l’occa- sion d’Expo 86. Sur les lieux du site, qui s’étendra sur 2,5 km: il faudra songer a transporter les visiteurs. A |’extérieur, pour les transports intra- urbains, sur roue ou sur M.G.: Nous avons des choses a dire 1a-dessus. Suite page 5 3éme mandat consécutif créditistes détenaient 31 siéges et les néo-démocrates 26, cette élection & permis au Crédit “Ce marathon n’en finit pas!” ont pensé, le ler mai, la distance s’était trouvée rallongée de plus d’un ki- lométre! * Un marathon de plus de 43 kilometres! Méme les meilleurs bourreaux du Moyen-Age, qui avaient pourtant concu des suppli- N’en rajoutez pas! bien des concurrents du — ..5éme marathon interna- ~ tional de Vancouver. Et: - “pour cause: en ~ raison - d'une erreur de parcours, . ces savoureux, n’y avaient - m’a-t-il répondu. “Mais ce n'est pas du grec, c’est du latin!” lui ai-je fait remar- quer. “Et alors’ a-t-il répli- qué “moi aussi, je suis bilinguel” = Oncle Archibald 1 ‘Les Créditistes l’emportent : 49.7% (1.47% de ves! qu’en 1979), tandis que la part des Néo- démocrates a baiss¢ de 1.09% a 44.9%. Tous les membres de ancien cabinet ont été | d@’Okanagan Sud, Bill Bennett ‘a obtenu 23.390 voix, son ad- versaire néo-démocrate Brian Taylor n’en recevant que 10.678. Dans North Vancou- ver-Seymour, Jack Davis (cré- dit social) a été réélu avec une large majorité, de méme que Suite page 4