16 , LeSoleil de Colombie, Vendredi 21 Janvier 1977

LE SPORT

Au hockey professionnel, les difficultés financiéres
continuent de s‘accroitre de facon presqu’embarrassan-
tes; chaque jour, l'on apprend de nouvelles déclarations
sur les hauts et les bas de certaines équipes. Un jour,
l'on apprend que les joueurs de tel club n‘ont pas été
payés et qu’ils attendent depuis plusieurs semaines les
salaires qu’on leur doit. Dans d'autres circonstances, l’on
est surpris d’entendre dire, par un gars tel que Bernard
Geoffrion, par exemple, que les joueurs de |’équipe des
Flames d’Atlanta, ont remis une partie de leur salaire a
la direction avec laquelle somme on achétera des billets
pour remettre gratuitement aux amateurs afin de stimu-
ler les assistances aux futures joutes. L’on est rendu a
demander aux joueurs, lors d’interviews, non pas __s’ils
sont en santé, ou s‘ils espérent participer aux élimina-
toires de fin de saison, mais on leur demande s’ils
croient que certains clubs finiront la saison. A certains
d’entre eux, l'on demande des prédictions sur les chances
de durabilité des ligues.

' ¥&

ll suffit de voir évoluer un
géant comme Larry Robinson,
sur fa glace, lors d'une joute de
hockey pour comprendre les
progrés incroyables que les dé-
fenseurs actuels ont réalisé sur
les athlétes d’autrefois qui se
tenaient a la ligne bleue. II suf-
fisait alors, il y a 20 ou 25 ans, -
de pouvoir se tenir debout sur
ses patins, et dans maintes occa-
sions, s‘ils n’avaient eu, en main,
un gouvernail, plusieurs défen-
seurs de l’époque des Vieux
Canadiens, n‘auraient pu se ren-
dre au bord de la patinoire. |!
faut comparer les joueurs actuels
du Tricolore, tels que Robinson,
Lapointe et Savard, a des joueurs
tels que Sylvio Mantha, Albert
(Battleship) !educ, Walter
Boswell, et autres tels que Marty
Burke et quelques anciens dé- faisaient alors partie des attribu-
fenseurs. A l’époque, il fallait tions d'un joueur de défense.
surtout appliquer de solides Les temps ont changé, grace a
coups d’épaules, tout en restant l‘arrivée des Butch Bouchard,
debout a |'occasion; savoir pati- Doug Harvey et Bobby Orr, et
ner et de pouvoir attaquer ne autres.

*

Selon le journal autrichien, ‘Kurier’, il est possible
que la ville d’lnnsbruck devienne le site régulier des
olympiques d’hiver. L’on sait qu’en 1964 et en 1976,
cette ville a présenté les Jeux d’Hiver. En ‘76, cette déci-
sion a été prise quand Ia ville de Denver, aux Etats Unis,
refusait d’accepter ce projet, lors d'un référendum.
M. Bert Neumann, chef de presse, a Innsbruck, est reve-
nu d‘un voyage aux Etats Unis, ou il a visité les emplace-
ments de Lake Placid, dans I’Etat de New York, ot les
Jeux de 1980 doivent étre tenus. Selon Neumann, les
emplacements ne sont pas encore préts, et les cons-
tructions ne semblent pas pouvoir étre terminées en
temps pour ces Jeux. Si le Comité International demande
a Innsbruck d’accepter les Jeux, cette ville recevra les
athlétes pour la troisiéme fois, lors des Jeux d’Hiver.

*

Les amateurs qui ont assisté
a la joute entre le Tricolore et
les Flyers, lors du récent match,
a Montréal, ont constaté que le
brillant joueur et capitaine du
club de Fred Shero, a toujours
autour de lui, une colossale
équipe de gorilles. A la suite
d'une violente rencontre, der-
rigre les buts de Parent, entre
Gainey et Clark, l'on a vu ce
dernier rabattre son baton, sur
le joueur du Canadien avec une
vicieuse rafale. Aussitét le soli-
de Gainey bousculait l’excellent
joueur d’attaque de Philadelphie,
pour voir automatiquement
une poignée de chandails oran-

LARRY ROBINSON

BOBBY CLARKE

Parmi les joueurs des Sabres, #
il faut reconnaitre qu’er plus
de Gilbert Perreault, l'exception
nel ailier Richard Martin connait §
une saison exceptionnelle, en
core cette année. Les amateurs
de hockey sant enthousiasmés
devant les prouesses d’un tel
athléte qui posséde une rapidité
extraordinaire; son lancer est
d’une précision inouie, et sur-
tout ce qui surprend chez ce
jeune joueur,.c’est qu'il semble
pratiquement toujours en posi-
tion de compter, car on le A
retrouve généralement devant RICH ARD MARTIN
le filet ennemi. Alors que les souligner que Richard Martin
clubs en sont pratiquement posséde déja a son actif, 25
rendus a la moitié de la cédule, buts et 21 passes pour un total
dans la Ligue Nationale, il faut de 4g points.

*

L’équipe miracle, dans le Nationale, cette saison, est
évidemment le club des Rangers de New York, qui con-
nait des succés étonnant; cela est arrivé avec la rentrée
de John Ferguson, dans les rangs des instructeurs.
La présence de ce solide batailleur, quia choisi un
groupe de gros et grands individus donne a |’équipe
new-yorkaise une toute nouvelle apparence. Alors que
pendant de nombreuses années, les Blue-Shirts de
Broadway étaient ‘considérés comme des gentilshommes,
avec d’excellents leaders tels que Gilbert et Ratelle,
avant le départ de ce dernier, l’image change rapidement
et ils deviennent aussi costauds que les Flyers de
Philadelphie.

SPORT
CEUX QUI ONT MARQUE 1976

Dans la Ligue Nationale de Hockey, il y a aussi des
6quipes qui ont des problémes financiers; |’on peut citer
les North Stars du Minnesota. Voila que les Flames
d’Atlanta dont les assistances ont des problémes finan-
ciers cette saison. Au début de son opération, cette
équipe attirait des foules de plus de 13,000 spectateurs,
la moyenne est maintenant tombée a prés de 11,000 par
joute. Ce chiffre est de beaucoup supérieur cependant a
certaines assistances dans d’autres villes de la Ligue
Nationale, mais il faut attirer plus de sportifs. Un nou-
veau groupe composé de Earl J. Thomas, et ses deux
fils, Lindsey. et Kingsley Thomas, sont les principaux
actionnaires d’un nouveau groupe intéressé a l’aghat de

la franchise des Flames. On sait que tous les joueurs des

Flames ont accepté de remettre 1 et 1/29/o de leur
salaire, a la direction de |’équipe pour |’achat de billets
que |’on offre aux intéressés.

CEST PAS POSSIBLE! =

\
— Trifouillis-la-Montagne ? Tout drolt...

PAR Jean-Pierre DESMARAIS

En quatre ans. Je Canada a triplé

\ sa valeur olympique

Greg JOY nel’a pas volé!

Moins de cinq mois aprés qu'il
eut fait bondir environ 70,000
spectateurs de leur siége au
Stade Olympique. Greg Joy a été
prroclamé l’athléte masculin par
excellence au pays en 1976.

Par son saut en hauteur prodi-
gieux de 2 métres 23, le jeune i
géant de 20 ans de Vancouver
avait valu une médaille d’argent
au Canada, la premiére en athlé-
tisme depuis les Jeux de Tokyo!
Du méme coup. il signait une
bien grande “victoire” pour cette
discipline et faisait oublier les
déboires de Claude Ferragne et

' Robert Forget. victimes d’une
trop forte tension et d’une publi-
cité trop tapageuse. Un mois plus
tard, a Régina, JOY portait 4 2
métres 26 la marque canadienne
du saut en hauteur, prouvant,
hors de tout doute, que sa
performance a Ja XXIé Olym- ©
piade, a Montréal. n’avait pas été
que le résultat. d’un heureux
hasard!

La nomination de JOY au titre
d’athléte par excellence au pays
couronne bien ]’année olympique
puisque c’est Ja premiére fois,
depuis 1964 qu’un amateur recoit
un tel honneur!

Outre JOY, sept autres athlé-
tes canadiens ont accédé a la
deuxiéme marche du _ podium!’
Graham Smith, Stephen Pickell,
Clay Evans et Gary MacDonald
ont ligné leurs efforts dans le
4x100 métres nage libre! Cheryl
Gibson a aussi eu droit a une
médaille d’argent dans le 400
métres nage libre (quatre nages)! _
John Wood a impressionné avec
une deuxiéme place en canoé

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et le bout du hockey. Sans étre
sournois, il est le type de joueur
qu'il faut surveiller, d‘autant

ge et noir s’empresser d’aller
défendre leur capitaine. Clark
est un joueur remarquable, cela
est évident, et il donne 100°/o
de sa personne quand il joue,
_mais il ne manque jamais le
“coup de coude, le bout du patin,

peut toujours compter sur les
gorilles qui |’accompagnent
partout.

as tet ati 3 eA

plus que ce dernier sait qu'il - —

monoplace et Je jeune cavalier
Michel Vaillancourt s’est retrou-
vé sur le tremplin de la gloire
avec une deuxiéme place au
Grand prix individuel des sauts
d’obstacles!

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