Pavenir des francophones en Colombie-Britannique» avec, comme carte de route, un calendrier de consul- tations bien chargé: 13 consultations régionales, trois consultations sectorielles en matiére d’éducation, de culture et d’économie et deux consultations de groupes cibles, toutes prévues entre le 29 avril et le 14 juin. Les priorités et les besoins identifiés lors des consultations seront inclus au plan de développement global de la communauté francophone de la Colombie-Britannique qui sera entériné lors du col- loque du 50° anniversaire de la Fédération des fran- cophones de la Colombie-Britannique. Par ailleurs, les porte-parole de la Fédération ont mis en place une stratégie pour obtenir des appuis politiques 4 nos revendications lors des négo- ciations. A cette fin, le 20 octobre 1994, les membres du conseil d’administration de la EEC.B. rencon- traient M™ Hedy Fry, députée de Vancouver Centre et M™e Anna Terrana, députée de Vancouver Est le 13 octobre 1994, ainsi que le Commissaire aux langues officielles. De plus, en novembre 1994, des lettres d'information accompagnées du projet de con- sultation de la communauté francophone ont été envoyées 2 une quinzaine de députés, ministres et sénateurs dont le Premier ministre du Canada, le trés honorable Jean Chrétien ainsi quau ministre du Patrimoine canadien, l’honorable Michel Dupuy, demandant leur appui au projet. Les membres du conseil d’administration de la EEC.B. rencontrent M™ Hedy Fry avant Passemblée générale annuelle, le 21 octobre 1994. Yvette Brett, conseillére, fait connaissance avec la députée de Vancouver Centre. Elles sont entourées d’Evangéline Kish, conseillére, de Diane Coté, vice-présidente et de Nicole Hennessey, présidente. La Société Radio-Canada La Fédération intervenait de nouveau dans le dossier de la SRC en octobre 1994 alors quelle soumet- tait un mémoire au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) dans le cadre du renouvellement de licence de la télévision de la Société Radio-Canada en Colombie-Britannique. Les principales recommandations de ce mémoire sont: 1. Etendre le rayonnement du signal de la SRC a toute la province de Colombie-Britannique. Encore aujourd'hui, 29 localités de la C.-B. ne recoivent pas le signal de la SRC et plusieurs parmi celles qui le recoivent l’ont en direct de Montréal . 2. Augmenter la programmation locale. Trop peu d’émissions sont réalisées par les francophones de la Colombie-Britannique pour représenter les franco- phones de la Colombie-Britannique. 3. Faire en sorte que la programmation nationale reflete la diversité de la francophonie canadienne. Le contenu des émissions nationales est majoritairement québécois. La EEC.B. croit 4 importance du mandat de la Société Radio-Canada au niveau du développement de la communauté francophone en Colombie- Britannique et poursuivra les pressions nécessaires visant la préservation de cette société d’Etat. Réseau de L’information RDI de leurs cablodistributeurs. Le 1 janvier 1995, RDI entrait en ondes. Les franco- canadiennes (CRTC) octroyait une li olombie-Britannique sont au Réseau de l'information (RDI) propo servis puisque les deux buteurs de la province, s Cablesystems, ont inclus RD service de base. Cependant, EC.EA. du menée avec la ontré que parmi a . . ancophones id “Patrimoine canadien, ent pas RDI, tandis que six d’entre nt au bon voulois cablodistributeurs. En décembre 1994, la Fédération des francophones de la elles ne sont que partiellement serviés. ” pressions auprés du CRTC se poursuivent Colombie-Britannique faisait appel & ses pour que la diffusion du RDI soit obliga- associations membres afin quelles revendiqu _toire partout au pays. ent linclusion du RDI au service de base