LOS LEVELS DOGS CLTVCDL ... Les Cafés Littéraires Depuis quelques années, de plus en plus des gens se rencontrent dans des cafés. Cette mode remonte aux XVII° et XVIII° siécles. Certains de ces cafés ont connu des heures de gloire. Des écrivains et artistes et méme des hommes politiques s’y rencontraient réguli¢rement. Tout ce monde intellec- tuel et artistique échange des idées en buvant un bon café. Le café était un style de vie beaucoup plus qu’un style littéraire. Le public des premiers cafés est disparate. Au début, les clients tentent de retrouver |’ambiance des salons mondains ou des cabarets populaires. Les cafés vont par la suite s’adapter 4 toutes les modes et 4 toutes les Epoques et deviendront legs hauts lieux de la pensée culturelle. Le Flore, Les Deux Ma- gots et Lipp sont des cafés célébres qui ont rassemblé le plus prestigieux livre d’or de la littérature mondiale. On prétend méme que Racine a écrit « Les Plaideurs » au Café Mouton Blanc. Verlaine prenait des notes au Café La Source et Diderot ébauche les grandes lignes de « L’Encyclopédie » dans des cafés littéraires. Voltaire les fréquentait incognito pour écouter les commentaires sur ses piéces. La tradition des cafés littéraires continue et on y voit se cdtoyer des poétes et des philosophes. Hugo, Balzac, George Sand et Hemingway échangent leurs idées. Les écrivains du XVIIle siécle ont lutté pour la liberté de penser, de parler et d’écrire. Ils ont cherché 4 conquérir par tous les moyens une totale éman- cipation intellectuelle. Ils ont voulu élargir davantage les horizons de |’es- prit humain. Voltaire est l7>homme qui a sans doute dominé ce siécle en entier. Cepen- dant, il ne faudrait pas oublier Jean-Jacques Rousseau qui se désassocia du groupe des philosophes et fait le plus souvent cavalier seul pour préparer l’avénement du romantisme. Diderot qui inaugurera la critique d’art par ses Salons et dont I’ceuvre mai- tresse fut cette énorme machine de guerre philosophique et religieuse qu’est L’Encyclopédie, un vaste dictionnaire des sciences et des arts auquel ont collaboré beaucoup de philosophes. Certains de mes auteurs préférés sont Bernardin, l’auteur de Paul et Virgi- nie, Marivaux pour Les Jeux de l’amour et du hasard et j’aime bien les ceu- vres de Beaumarchais. Au XX* siécle, plusieurs hommes de lettres canadiens se font connaitre. Les 22