\ dec Et cest "Cest mainte En effet, les contrats d’assurance-vie sont géné- ralement plus faciles a lire qu’autrefois. Et méme s’ils demeurent assez compliqués pour un profane, votre assureur-vie fera toujours tout son possible pour éclaircir les points au sujet desquels vous vous poseriez des questions. Le mien 1’a fait. Il m’a également parlé du Centre d'information de l’assurance-vie et m’a conseillé de m’y adresser pour obtenir de la documentation sur l’assu- rance-vie et sur des sujets connexes. Comme je désirais également comparer le prix des divers contrats offerts par différentes compa- gnies, mon agent m’a aidé en puisant dans sa propre documentation. I] a ajouté que, si je désirais pousser plus avant les comparai- sons, le Centre d’information de l’assu- rance-vie me ferait parvenir gratuitement, sur simple demande, une brochure ex- plicative sur le sujet. Alors, quand je vous dis que mon assureur-vie est mon homme de confiance, vous me compreneéz. En outre, le Centre peut: vous fournir gratuitement d’autres brochures intéres- santes sur l’assurance-vie et sur des sujets tels que la santé et le bien-étre. Faites comme moi, ne vous génez pas. © Renseignez-vous. C’est votre droit. Le Centre d'information de Vassurance-yie 666 ouest. rue Sherbrooke, bureau 1407 Montréal, Qué. H3A 1E7 On peut téléphoner au Centre sans frais = de n‘importe quel endroit du Canada. Il suffit de composer. 1-800-361-8070 For information in English: _ The Life Insurance Information Centre. 44 King St. West. Toronto, Ont. M5H 1E9 Telephone: 1-800-261-8663 ‘LeCentre d'information dePassurance-vie. Un service des compagnies d’assurance-vie du Canada. importan m pl Toei i Traitement expérimental du psoriasis BOSTON ~ Des chercheurs de 1’hOpital géneral du Mas sachusetts ont annonce la découverte d’un traitement nouveau du psoriasis, qui a donné des premiers ré- sultats cliniques tres inte- ressants. Ils ont toutefois souligne que ce n’était encore qu’un traitement expérimental, a. propos duquel il faudrait procéder 4 d’autres tests avant d’en répandre l’uti- sation. Néanmoins, ils es- timent que si ces tests sont satisfaisants, les médecins pourraient l’employer d’ici 1976. : I] s’agit, selon les cher- cheurs, d’une photochimio- thérapie qui allie les cffets d’une suhstance photo-ac- tive prise par la voie buc- cale, appelee methoxsaléne Aa une exposition deux heu- res plus tard de durée et d’intensité variables, ades rayons ultra-violets ahau- te frequence. Ce traitement, disent les chercheurs, ne comporte pratiquement aucun effet secondaire négatif et per- met de supprimer les ap- plications de pommade et lV’administration de subs- tances toxiques geénérale- . ment utilisées. Le psoriasis est une ma- ladie cutanée, non conta- gieuse, dont, estime-t-on, quelque 75 millions de per- sonnes sont atteintes, Ades degrés divers, dans le monde. La-cause de cette maladie, dans laquelle les cellules de la peau se mul- tiplient a un rythme anor- malement élevé, estincon-_ nu. On pense, ccpendant, que |’hérédité est un fac- teure non Le Soleil de Colombie, 17 Janvier 1975, 5 ~~ BILINGUISME > C’est a nous tous d’agir par Angelo Scopazzo Les parents de 1’école élémentaire Simon Fraser, située au coin de la 1l6c et Manitoba 4 Vancouver, ont crié **Victoire!’’ Com- me promis 4 la réunion entre les parents et le Directeur. responsable du ‘*School Board’’ pour le ‘*French Programme”’, M. Etchell, les cours de fran- ¢ais ont commencé plus tot qu’on pensait. Deux semaines aprés la rencon- tre avec ce dernier, les enfants des 6e et 7e années se sont trouvés avec une matiére en plus, c’est-a- dire le francais. Ce cours est de 20 minutes par jour, ce n’est qu’un début, et si ga marche, l’annee pro- chaine nous esperons que les 4e,5e,6e et 7e années en profiteront. Peut-étre qu’cn 1977, les enfants de l’école Simon Fraser apprendront le frangais a partir de la lére année, c’est le réve des parents. Quelle a été la réaction des enfants, et celle des professeurs, Le premier jour, cer- tains enfants ont dit : nous devons appredre le fran- gais, on comprend rien, nous ne sommes pas des ‘*frogs’’, Ctc...€tc... Je plains la pauvre institutri- ce qui se trouvait devant 30 écoliers avec des réac- tions pareilles, mais avec sa gentillesse et certaine- ment beaucoup de patience elle est arrivec a leur faire apprecier ce cours. Mrs Rawlinson, qui est d’ori- gine anglaise, il faut le savoir pour s’en aperce- voir car elle parle un ex- cellent frangais, a reconnu avoir un peu plus de diffi- -cultés. avec les éléves de Fe annee. Les enfants sont plus génes et ne répondent pas si facilement. Mrs. Rawlinson est une institu- trice roulante, c’est-a-di- re qu’elle enseigne a4 3 é- coles différentes par jour. Les autres professeurs re- connaissent également qu’ il est troptard de commen- cer par les 6e et 7e années. Cela me fait la méme im- pression que si je commcn- cais unc maison par le toft. Mais celui qui est le plus a bl4mer est Charlemagne car c’est lui quia invenré Vécole. Comme le dit la chanson, ‘‘il aurait dQ s’oc- cuper des champs de ba- taille au lieu d’inventer Vécole’’. Charlemagne a inventé l’école et nous fe- rons la bataille pour avoir des cours en langue fran- caise en Colombie Britan- nique. Je crois que les pa- rents peuvent remercier le Directeur de l’école pour sa collaboration et son appui. pour le bilinguisme. M. Etchell parle lui-méme deux langues ou plus, il a vécu en Europe et il voit la nécessité de savoir par- ler plus d’une langue. Je pense que puisque le Ca- nada a deux langues offi- cielles, mes enfants ont le droit de savoir parler et écrire ces deux langues. Yandis que nous luttons pour la langue francaise dans l’ouest du Canada, je lisais derni¢rcment des Paris-Match, ce magazine frangais fait de plus en plus de publicité en anglais. Par exemple, unc marque de cyclomoteur a 3 ‘¢speed’’, un magasin qui vendait des “shirts”. ct ne parlons pas du ‘*week- end’? ct on pourrait conti- nuer. Cela nous donne un bel exemple. Les anglais peuvent dire que Jes fran- cais s’habituent plus vite A la langue anglaise qu’eux 4 la langue francaise, ils sont trés ‘*smart’’. Le bonheur est Joie Nous sommes trés in- _certains tant qu’a la ma- niére de ressentir natu- rellement un. profond bien- étre. Il n’y a pas une seule re- lation humaine, méme en- tre parent et enfant: é- poux et épouse; travailleur et employeur, qui ne de- vient une étrange situation une sensation mystérieuse. Nous ne sommes pas habi- tués Aune civilisation com- pliquée. Nous ne savons plus comment nous com- porter lorsque les connais- -~sances personnelles et le fardeau de l’autorité ont ‘disparus. ‘ll n’y a pas de précédent dans l’histoire pour nous guider, pas dec royaume qui n’ait réeussi lors d’un Age plus simple. Nous avons changé natre environne- ment plus rapidement que nous avons appris 4 nous changer nous-mémes. L’Ecole du Savoir nous en- seigne quoi penser et non comment penser, Triste difference qui engendre bien des malaises. Comme “un psychiatre se suicidant. Un époux impuissant. Un jeune drogue. Ainsi nous sommes dec-. venus littéralement un peu- ple excentrique, notre vie émotionnelle est désorga- nisée, nos passions sont sans joie. Ceux quise nom- ment radicaux ou margi- naux face 4 la masse ad- mettent les défauts des vieilles croyances et en abordent de nouvelles; mais ils oublient le MOU- VEMENT qui les transpor- te et qui affecte leur pro- pre avenir. Ceux qui se croient fermés a toutes théories sont ma- nipulés par les modes, & la merci de n’importe quel couturier, production ciné- matographique, campagne de publicité et souvent bou- leversés par l’impact pré- médité des différents mé- | dias d’information, y com- pris ce journal. eee Que cette nouvelle année soit pour tous nos lecteurs -ANNEE DE LA JOIE. Te a a |