UN PEU t.f7 = ¥ # > & £3543 27 & i 4ISTOIRE Les robes noires francophones en C.-B. Les Canadiens francais sont reconnus comme une race de pionniers. Ils ont parcouru l’Amérique du Nord, du nord au sud et d’est en ouest. En qualité de commercants de fourrure, d’explorateurs et de missionnaires, ils ont largement contribué . a peupler le territoire canadien. Les religieux francophones quelque soit leur origine, européenne ou canadienne, ont laissé éja 4 Jl’époque de Vexploration de l’ouest canadien, les communautés religieuses désirent étendre leurs ramifications. L’archevéque de Québec, Mgr Signai, envoie en 1838, deux prétres, M: Blanchet et M. Demers en Oregon, a la demande de Canadiens qui vivent aux alentours de la riviére Columbia. Grace aux bons soins dela compagnie de la Baie d’Hudson qui les transporte gratuitement, les missionnaires partent dans l’ouest du pays. Le premier établissement des missionnaires fut établi a Cowlist dans le nord de la province. La mission fut inaugurée le 12 décembre 1839, 1aou Mgr Blanchet construisitsa résidence. Les deux péres se partagent tout le territoire de la céte du Pacifique. M. Demers remontait toujours plus loin le fleuve Fraser et ses affluents, il se dirigeait donc vers l’intérieur. Pour sa part, le pére Blanchet longeait la céte et suivait le parcours de la riviére Columbia. Un des événements marquants des périples du pére Demers fut la visite de Fort Langley en 1841. Lors de cet arrét, il baptisa 700 enfants. Pendant cinq ans, les deux missionnaires se proménent d’un bout a l’autre de la céte pour faire briller les lumiéres de l’Evangile. La propagation sans fin La communauté des Oblats de Marie Immaculée se lance résolument a la conquéte de l’ouest canadien en 1845. Parmi les missionnaires les plus convaincus et possédant cette passion de répandre la parole de Dieu, le révérend pére Lejacq a laissé sa trace. Aprés avoir passé trois mois en mer, il arrive en sol britanno-colombien en 1862. Le missionnaire francais débute son personne choisie. années. La personne choisie devra: < a "6 - ri'en ne cien - l'enseigne in ai expérience adéquate, Application: P.O. Box 700 556 Boleskine Rd. Victoria, C.-B., V8W 2R1 Fax: OFFRE D'EMPLOI Enseignant(e) au secondaire Tache: pouvant aller de 0.5 @ 1.0 selon les qualifications de la Fonction: enseignement en 11e et 12e années de la chimie et de la physique et du plein air et environnement en 8e, Ye et 10e - Etre de langue maternelle frangaise, - Etre impliquée dans la philosophie et accepter les objectifs de I'école francaise en milieu minoritaire. - Apporter son support au projet éducatif de l'école qui regroupe les éléves du pré-scolaire a la 12e année. - Avoir une expérience pertinente et une formation acadé- mique adéquate pour le niveau secondaire, - Avoir les connaissances et les habiletés pour I'enseigne- ment de la chimie et de la physique pour les classes terminales du secondaire. - Connaitre le domaine de fagon pratique et y avoir une - Posséder les connaissances spécifiques pour I'enseigne- ment de l'écologie et les attitudes, comportements et compétence pour vivre et survivre dans la nature. Faire parvenir votre C.V. a: Human Resources Services Greater Victoria School District (604) 381-3543 jusqu'au 30 aoit (604) 360-4113 aprés le 1er septembre Date limite: le 8 septembre 1992 a 16h. En indiquant le numéro de la compétition: 63-92. Vendredi 28 aoit 1992 épopée de conversion dans 1’ile de Vancouver, a Victoria. Son séjour dans cette ville est de courte durée. On l’envoie presque immédiatement au fort Rupert pour remplacerle pére réaliser son réve; devenir un missionnaire hors pair. Il va répandre la bonne Nouvelle auprés des Amérindiens de la partie nord et intérieure de la des traces de leur passage en Colombie-Britannique. Venus d’abord pour évangéliser les autochtones, ils ontjetté les bases de missions, de paroisses et d’hopitaux qui marquentaujourd’‘hui cette province. II suffit de penser aux paroisses St-Sacrement, Saint-Raphaél, Notre-dame de Lourdes, Notre-dame de Fatima et aux hdépitaux Saint-Paul et Mount Saint Joseph. contribué a 1’essor de la religion dans la province. _ Présence plus marquée Avec le développement de la province, les francophones vien- Pandosi (voir encadré). Dés lors, le zéle du jeune prétre s’exprime. Pen- dant nuit et jour sans arrét, il préche la parole de Dieu; le jour aux femmes et enfants et la nuit aux hommes. Une anecdocte décrit la passion intérieure qui le dévore. Il met tellement d’éner- gie et de temps a convertir les peuples indiens qu’un = Amé- rindien lui servant d’inter- Créateur des vergers de l’Okanagan son principale préte pendant cing jours, le quitte si fatigué qu’il en dort pendant une semaine. - Evitant le Aprés avoir quitté fort Rupert en raison de probléme de santé, le pére Pandosi poursuit oeuvre chritianisation dans la vallée de I’ Okanagan. Ill évangélisé et converti des Amérindiens au christianisme, ce qui constituait l’oeuvre missionnaires du XIXe siécle au Canada, mais on lui attribue également le fait d’avoir planté les premiers pommiers dans la vallée de I’ Okanagan. Ces arbres avaient été plantés sur le terrain de sa résidence. nent s’établir 4 l’extréme ouest du Canada. Les missionnaires sont remplacés par des prétres qui fondent avec l’aide de catholiques des paroisses. Ainsi la paroisse de Notre Dame de Lourdes de Maillardville est de fonde en 1859 la fondée le 27 premiére mission de la septembre 1909. vallée, prés de Kelowna. Toujours dans la Le pionnier région vancouvéroise, francophone et oblat a le pre Barney fonde non seulement en 1921 la paroisse St-Raphael (Vielle Catholique) avec la bénédiction de la communauté des oblats. La paroisse de Saint-Sacrement voit le jour en 1946. A Victoria, la paroisse Saint-Jean-Baptiste ajoute une touche francophone au secteur religieux dela des DB. dangeraussi bien sur mer que sur terre, le révérend Lejacq transmet le message d’amour de Dieu aux Amérindiens du Nord. En compagnie du pére Durieu, il passe six ans a fort Rupert. En avril 1868, il se rend 4 fort Williams dans les Cariboo ot il demeure pendant un an. Lejacq poursuit sa mission auprés des tribus Carrier et Babine prés du lac Stuart pendant sept ans. Son intrépide voyage se termine le 23 janvier 1899. Sur les traces de Lejacq _ Un autre membre de la communauté religieuse des oblats, lepére A.G. Morice quitte la France en 1880 pour venir s’établir au Canada. Il veut province entre 1885 et 1903. Il préche surtout auprés des Indiens Carrier. A force de les cOtoyer, lerévérend est devenu un expert international en matiére de langue et de culture pour cette tribu. Son exil en Colombie- Britannique a permis a ce serviteur de Dieu d’exprimer son désir d’autorité, notamment auprés des Amérindiens. Au début du XXe siécle, la majorité des autochtones de la Colombie-Britannique €tait catholique. Si les révérends Lejacq et Morice ont contribué a cette conversion, d’autres religieux tels Guertin, Durieu, Fouquet, McGuckin, Chiappini, pour ne nommer. qu’eux, ont capitale en 1957. Les communautés religieuses de femmes étaientplus ferventes d’éducationet de santé. Les soeurs missionnaires de l’Immaculée Conception participent 4 la création de l’hépital Mont Saint Joseph en 1924 dans leur premier local de la rue Campbell. Quand aux soeurs de la communauté de Charité de la Providence, il sont au premier rang des fondateurs de I’h6pital Saint-Paul le 16 mai 1894. - Ces exemples démonirent la vivacité et la tenacité des francophones autant religieux que croyants en Colombie- Britannique. Daniel Bélanger (i tins