Information Vive la solidarité! Il ne faut pas s’attendre a ce que les membres du conseil d’administration de la Fondation André Piolat fassent de la publi- cité pour l’H6tel Vancouver. Non, pas aprés le vilain tour que vient de leur jouer. ce vénérable établis- sement. Le spectacle mettant en ve- dette Corcoran (et Chronique Au service de sa Majeste «Ce yacht n’est pas n’im- porte lequel : c’est le yacht royal Britannia. La reine Elizabeth et le prince Philip ont en effet déci- dé de nous rendre visite en mars prochain. «Les représentants du gouvernement se sont refusés a dévoiler le coiit des travaux. «N’en faites pas une montagne», a dé- que Victoria était plus britanni- que que Londres? «A l’époque de récession économique et d’austérité que nous traversons, nous devons mettre en question le bien-fondé de tout investissement. Le dragage du port de. Victoria pour permettre au yacht Britannia d’accoster représente-t-il une dépense justi- fiable? Vensemble Babayaga de Vancouver) était prévu au «Pacific Ballroom» de 1”H6- tel Vancouver; la salle avait été réservée bien al’avance. Mais la venue du prince Ed- ward a tout chamboulé. Le prince devait remettre des diplémes a4 des jeunes, et une réception devait sui- vre. Les organisateurs du spectacle Corcoran se sont apercus qu’ils n’auraient pas le‘temps de préparer la salle. Jean-Claud Arluison «Et pour aller droit au but, sans prendre des chemins sinueux, notre monarchie constitutionnelle est-elle un investissement judicieux? Elle occasionne au Canada des frais importants : salai- res du gouverneur-général et des lieutenants-gouver- neurs, réceptions, voyages. Que nous rapporte-t-elle en échange? Il est permis de se poser la question. «Il est vrai qu'une monar- chie constitutionnelle n’a Il fallait donc en trouver une autre rapidement. Ils ont communiqué avec les dirigeants du Centre culturel francophone de Vancouver et avec ceux de la Troupe de la Seiziéme. Le Studio 16 a été mis 4 la disposition de la Fondation André Piolat. La salle était comble. Le spectacle a été fort apprécié. Voila une preuve que les organismes franco-colombiens savent s’en- traider dans l’adversité. C’est encourageant. * * * * * Le pavé dans la mare Pendant plusieurs années (dans les années 70 et 80), Yann Geoffroy était le réalisateur d’une émission de télévision intitulée La Francophonie and You, qui . était diffusée a la chaine 10 (la chaine de télévision communau- taire). Yann Geoffroy vit actuel- lement au Québec. Il avait eu 1’idée d’inviter les francophones et les franco- philes 4 lui envoyer des lettres exposant leurs opinions sur les Sujets les plus divers. Yann Geoffroy lisait les lettres en res- pectant l’anonymat des auteurs. Sous la protection de cet anony- mat, j’avais ouvert la série en envoyant le texte suivant. Le prince Edward a, bien involontairement, causé des problémes 4 la Fonda- tion André Piolat, mais c’est a V’ensemble de la population ca- nadienne qu’une visite de la reine et du prince Philip en avait causé. «Le port de Victoria a une profondeur moyenne de 4,9 m seulement; malheureusement pour les contribuables canadiens, qui vont devoir financer le dragage du port, afin de permettre a un yacht, d’un tirant d’eau de 5,2 m, d’accoster prés de 1’H6tel Em- press. : claré Charles Brooks, directeur régional des ports pour le gouver- nement fédéral, qui a souligné : «C’est notre probléme; nous le réglerons.» Eh bien, non, M. Brooks; désolé de vous contre- dire, ce n’est pas seulement votre probléme, mais également celui de tous les contribuables cana- diens qui devront payer la fac- ture. «Mais il semble bien que cette opération Britannia figure en téte de liste des priorités de Victoria. Le capitaine du port, George MacKay, a confié : «Il y aurait des hurlements si nous n’amenions pas le bateau jusque dans le port.» Et ilacertainement raison, N’a-t-on pas souvent dit rien en soi de répréhensible : la Belgique a son roi, l’Es- pagne ale sien. Il y a cependant une différence qui n’est pas né- gligeable : le roi de Belgique vit en Belgique, le roi d’Espagne vit en Espagne, mais la reine du Ca- nada vit dans un pays étranger et “vient, de temps en temps, nous rendre visite... aux frais de la prin- cesse.» Depuis cette Epoque, beau- coup d’eau a coulé sous le pont Patullo (pont situé 4 New West- minster, pour les non initiés), mais les choses n’ont pas changé. * KK KK Une lacune dans la «franchise» Avez-vous remarqué que lorsque 1l’on donne les cours du change, 4 la télévision, sur les chaines de langue anglaise, on mentionne le franc belge et le franc suisse, mais pas le franc francais? Un mystére de plus a élucider. * OK KOK Le coup de chapeau Dans 1’intérét de la santé publique, les réglements de I’hy- giéne obligent les restaurateurs a jeter chaque soir la nourriture qui n’a pas été consommée. Au méme moment, bien des gens vont se coucher avec un estomac qui crie la faim. Donnons donc le coup de chapeau, cette semaine, aux per- sonnes de Vancouver qui ont mis sur pied un service pour aller prendre la nourriture dans des restaurants, en fin de soirée, et la livrer 4 des familles défavorisées. * KK KOK La palme de l’humour Une enseignante de Cam- pbell River allait passer une fin de semaine a Vancouver. Une amie, qui se rendait 4 Nanaimo, 1’a y accompagnée jusqu’au départ du traversier. L’enseignante est sortie de la voiture pour dire au revoir a son amie et, distraite, a claqué la portiére. Catastrophe! Les clés étaient restées 4 l’intérieur. La panique s’est emparée de la pau- vre femme. Plusieurs personnes sont accourues a la rescousse, l’une a apporté un cintre. Le traversier accostait. Personne ne parvenait aouvrirla portiére. Bientét, l’em- barquement commencerait, et la voiture allait bloquer une file. C’était la crise. Soudain, un homme s’est faufilé jusqu’a la voiture. Il a rassuré la conduc- trice. Pour lui, ouvrir la portiére d’une voiture, c’était un jeu d’en- fant; d’ailleurs, a-t-il jugé bon de préciser, il venait de sortir de pri- son, ov il avait fait un petit sé- jour... pour vol de voitures! Ila tenu parole. En deux temps, trois mouvements, il a ouvert la por- tigre, avec le style et la classe d’un expert. . Technicien(ne) — en biologie =— moléculaire Votre défi 40 083 $ - 48 769 $ Péches et Océans Canada Vancouver Ouest (C.-B.) En tant que chercheur(euse) maritime reconnu(e) dans le domaine de |‘ADN recombinant et des technologies biologiques moléculaires, vous ménerez des enquétes expérimentales en iaboratoire sur les aspects génétiques de l’accélération de la croissance, de la reproduction contrdlée et de la résistance aux maladies. Les taches connexes comprendront I’entrée, l’analyse et la préparation de données, la rédaction de rapports destinés 4 des publications scientifiques et 4 des présentations ainsi que de la supervision et de l’administration. FOYER MAILLARD Centre d'accueil ‘Soins prolongés Service infirmiers 24 heures sur 24 Personnel bilingue ecccccccccccee(AUSSipccccccccccccs Bed & Breakfast offert 25,00$: Nuit et petit déjeuner 34,00$: Nuit et trois repas 1010 AVENUE ALDERSON MAILLARDVILLE, C.-B. V3K 1W1 Tél: 604-937-5578 Vendredi ler novembre 1991 Vos qualifications En plus d’un dipl6me d’une universite reconnue en sciences biologiques, vous possédez une solide expérience pertinente en recherche liée aux technologies de l’ADN recombinant, incluant les transferts de Southern, Northern’ et Western de méme que le séquengage et le sous-clonage de I‘ADN. Vous devez également avoir une expérience liée a divers vecteurs lambda phaga et plasmides, avec des réactions en chaine de polymérases, des systemes de détection d’acide nucléique et de protéine et des cultures de tissu de lignées cellulaires de référence. Une connaissance de la culture, de la manipulation et de la dissection de poissons est souhaitable. Une vérification de base de la fiabilité est requise, ainsi que de solides aptitudes pour les relations interpersonnelles et les communications en anglais. Pour postuler, veuillez faire parvenir votre curriculum vitee et une attestation de scolarité d'ici le 15 novembre 1991, en mentionnant le numéro de référence S-91-71-1024-0905(W9F), a Clifford Scott, Commission de la fonction publique du Canada, 757, rue Hastings Ouest, bureau 500, Vancouver (Colombie-Britannique) V6G 3G4. Nous souscrivons au principe de I’équité en matiare d’emploi. Canada iic Service Commission 4 Canada This information is availab!e in English. ts apo 2 la fonction publique Le Soleil de Colombie