| a eee aes I Pe See ee RR TT ee ee a RN Me 16 Information Coup d'oeil sur l'economie La pente sera difficile a remonter pour le Canada Statistiquement, I’économie canadienne est a l’orée de lareprise économique et financiére. Tous les indicateurs sont la-pour I’affirmer sauf un: le chémage. P lus d’un million et demi de chémeurs, voila un bilan bien terme. Les économistes, les statisticiens et méme les politiciens offrent des explications variées. Essayons en quelques-unes: 1) Il y a trop de personnes enquéte detravail. On fait allusion ala “populationactive”. Toutefois, cette affirmation est fausse puisque le taux d’accroissement annuel de la population active depuis 1975 n’a cessé de baisser. femmes qui travaillent ou qui se cherchent du travail. La réalité est trés différente des prétentions économiques, puisque le taux d’accroissement du taux d’ activité (le nombre de personnes qui travaillent ou se cherchent un emploi exprimé en pourcentage de la population des 15 ans et plus) des femmes est fortement 4 la baisse. Jongleravecles statistiques est un sport fort intéressant. Il ne permet toutefois pas de résoudre les problémes qui nous accablent, La triste réalité se résume en une phrase: la création d’emplois n’est pas suffisante. Pour atteindre et maintenir des niveaux d’emplois acceptables, il faut créer prés de 400 000 emplois par année. Mais pour créer des ~ emplois, que faut-il? La réponse n’est pas simple. Elle peut tout de méme étre simplifiée: il faut étre en mesure de vendre nos produits et nos services au pays, comme a l’étranger. Economie ouverte L’économie canadienne est “ouverte” puisque le quart du produit national brut est exporté. Historiquement, le succés des exportations canadiennes était essentiellement di 4 la situation raisonnablement monopolistique de nos produits: les autres pays avaient besoin du bois, dela pate a papier et des minerais canadiens. Trois facteurs ont fortement modifié cette situation. D’abord, d’autres pays produisent du bois et des minerais. Ensuite, les prix de production des autres pays sont plus bas, en général, que les prix canadiens. Enfin, les changements technologiques. ont modifié la demande pour les produits canadiens. Par exemple, la fabrication des automobiles exige moins de métal que par le passé, le recyclage est a la mode, et ainsi de suite. Méme 1’électricité devient difficile 4 exporter et les options pour s’orienter vers des énergies de remplacement ne. cessent d’augmenter. Que faire? Comment redevenir compétitif sur le plan international? Encore la, la solution n’est pas simple, mais on peut la simplifier. Commengons par les actions suivantes. Arrétons d’abord de nous énerver chaque fois que le dollar canadien est 4 la baisse. Le “crowisme” de la Banque du Canada pour intervenirchaque fois que le dollar perd une décimale est mal fondé. Undollar quis’écroule perd desonattrait, mais iln’est pas nécessaire de s’acharner a maiatenir le dollar 4 des niveaux fictifs. En fait, un “faible dollar’ encourage nos exportations et crée de l’emploi. Bien sir, cette situation est CRTC Décision Décision 92-629. Rogers Broadcasting Limited, Vancouver (C.-B.). APPROUVE - Renouvellement de CKWX-FM Vancouver autorisant la diffusion d'émissions de Noél, enregistrées ou en direct, pour une période annuelle maximale de 10 jours pendant la saison des Fétes. La licence sera en vigueur seulement durant la saison des Fétes de 1992 4 ,1998 inclusivement. "Vous pouvez consulter les documents du CRTC dans la "Gazette du Canada", Partie 1; aux bureaux du CRTC; dans les bibliothé- ques de référence; et aux bureaux de la titulaire pendant les heures normales d'affaires. Pour obtenir copie de documents publics du CRTC, priére de communiquer avec le CRTC aux endroits ci-aprés: Ottawa-Hull, (819) 997-2429; Halifax, (902) 426-7997; Montréal, (514) 283-6607; Winnipeg, (204) 983-6306; Vancouver, (604) 666-2111." ie Conseil de la radiodiffusionetdes | Canadian Radio-television and telécommunications canadiennes Canadii Telecommunications Commission Vendredi 11 septembre 1992 néfaste pour les Canadiens qui voyagent dans le Sud ou qui font leurs achats 4 Syracuse. M. Crow, le gouverneur de la Banque du Canada, a d’autres préoccupations que de donner un bonus aux touristes. Augmenter la productivité Deuxiémement, arrétons d’exiger des salaires qui ne sont pas en harmonie avec nos gains de productivité. Le Canada est entéte du hit-parade en ce qui concerne les niveaux de salaire et se classe parmi les pays industrialisés ot les gains de productivité sont les plus faibles. Une productivité accrue et des salaires raisonnables nous rendent compétitifs et créent de Pemploi. En fait, pour la premiére fois depuis plus de deux décades, les gains de productivité ont été trés encourageants. Les firmes ont réduit leurs colts, beaucoup plus en fait que la baisse de la demande. Les colits unitaires ont baissé ou sont demeurés presque stables et du coup, nos exportations ont augmenté. Lorsqu’on est inefficace (faible productivité) et que “tout va bien’, notre inefficacité est alors des Forces canadiennes 721, rue Johnson : Victoria (Colombie-Britannique) V8W 1M8 Donnez a votre carriére civile a plein temps une autre dimension. Augmentez votre revenu en travaillant a temps partiel dans la Milice, la Réserve de terre des Forces canadiennes. Vivez une expérience unique et enrichissante. Travaillez avec des gens intéressants durant quelques week-ends et certaines soirées. Profitez de diverses possibilités de voyage. Joignez-vous a la Réserve dés maintenant! Pour de plus amples renseignements, communiquez avec: Détachement du Centre de recrutement (604) 363-3717 (a frais virés) Vancouver (604) 666-4193 (a frais virés) annulée par la hausse de la demande. Mais lorsque la demande globale est réduite, nos faiblesses structurelles pésent trés lourd. Repenser lecommerceextérieur Il faudrait aussi arréter d’attendre que les clients sollicitent nos produits. La Russie le fait avec notre blé. Mais la Russie est a court de fonds et son exemple est presque unique. D’ailleurs, on se fait mal payer. Le terme “marketing” existe et nos attachés- commerciaux 4 travers le monde devraient mieux pratiquer les méthodes de marketing. Nos ambassades sont devenues des éléphants blancs et nos représentants commerciaux se soucient plus de participer a des cocktails que de faire de la vente. Cette année, j’ai eu l’occasion de visiter plusieurs pays africains et indirectement d'évaluer les efforts des responsables commerciaux. Un nettoyage est nécessaire! On met en place des diplomates de carriére, et non pas des experts en commerce. Redéfinissons le commerce extérieur et arrétons de dire que |’ Afrique entiére n’ achéte que pour 1 milliard de dollars du Canada. eo C’est une fausse interprétation de la capacité de |’Afrique. En effet V’Afrique du Sud, 4 elle seule, achéte del’ Allemagne pourenviron 4 milliards de biens et services annuellement! Il faudrait aussi arréter de vendre des produits de grarde qualité, 4 des prix trés élevés. Il faut repenser notre. technologie. Partout dans le monde, on s’est taillé une réputation d’offrir des produits d’une excellente qualité, mais 4 des prix inabordables! Le marché américain recherche V’excellence de nos produits. Toutefois, pour s’accaparer des nouveaux consommateurs du Tiers Monde, de la Chine, et du bloc de VEst qui ont un pouvoir d’achat inférieur aux Américains, il faut offrir des produits de. qualité inférieure, 4 des prix abordables. Pour atteindre cet objectif, il faut intervenirdans la recherche. L’Egypte dépense pour la recherche autant que le Canada en pourcentage de son produit national. Investir dans la recherche pure et la recherche industrielle est _ le meilleur gage de succés pour vendre nos produits. ~ Antoine Zalatan, Ph.D. professeur agrégé a l’Université d’Ottawa -ordinaire Karim, homme d'affaires a plein tem dans la Mili¢e, a temps partie Canadit FORCES ARMEES Le Soleil de Colombie CANADIENNES REGULIERE ET DE RESERVE Ps officier oon