sie -Tremarque-t-elle. Arts et Spectacles 13 Une retrospective sans précédent au Centre Georges Pompidou _ Avecprés de 145longs métrages projetés durant quatre _ Mois, Paris accueille la plus importante rétrospective _ jamais consacrée au cinéma canadien dans le monde. _ Uneconsidération internationale pour un cinémasouvent _ Mal connu, y compris a Vintérieur des frontiéres du _ Canada. out droit venue de Vancouver, l’air un peu | _ Perdue dans le brouhaha des rues _ agitées de la capitale frangaise, la _ Téalisatrice Sandy Wilson n’est pourtant pas peu fiére d’étre l’une des dignes représentantes du r Canada invitées a Parisal’ occasion de l’inauguration de la plus importante rétrospective du cinéma canadien jamais organisée ‘dans le monde. Pas moins de 145 longs Métrages et 140 courts métrages d@’animation, réalisés entre 1919 _ et 1990, sont ainsi présentés _ jusqu’au 7 juin au Centre national _ @art et de culture Georges Pompidou, en plein coeur de Paris. __ Seize semaines de projection pour _ permettre au public parisien de _ découvrirla richesse et la diversité _ @un cinéma jusqu’ici méconnu. Attablée dans un café, Sandy Wilson reconnait elle- -méme avoir été étonnée de pain de cette rétrospective. _ “Les Canadiens sont trés durs avec eux-mémes, ils n’aiment pas So ee leurs succés,” Avec la rétrospective du Centre Pompidou, _ la reconnaissance vient d’un autre pays. La cinéaste vancouvéroise he manque d’ailleurs pas de déplorer la diffusion quasi- _ confidentielle des films canadiens, y compris au Canada. “Les le Canadiens necontrélent pas leurs _ Salles de cinéma: au Canada, _ Seuls 3% des films projetés dans les salles sont Canadiens”, _ Tegrette-t-elle. Pourtant, ces vingt _ derniéres années, grace aux efforts _ conjugués de I’ Office national du film, de Téléfilm Canada et | d@ autres organismes, la production - $’est considérablement étoffée et _ améliorée et le public, lorsque l’occasion lui en est donnée, se montre demandeur. “J’ai vraiment été trés heureuse de constater que désormais, les gens font la queue au Festival du film de Vancouver pour les films canadiens”, ajoute Sandy Wilson. Son film, My American Cousin, tourné en 1985 a Penticton, est une comédie satirique et autobiographique sur les rapports entre une petite Canadienne de 12 ans etson cousin américain venu lui rendre visite, avec en toile de fond, une satire gringante des relations Canada/ Etats-Unis. Il sera présenté a Paris au courant du mois d’avril, aux cétés des 13 films de la catégorie “Céte Ouest”. Les programmateurs de la rétrospective ont en effet mis un point d’honneur a souligner la diversité des cinémas canadiens, en regroupant les films selon leur origine géographique. Le Festival vient de débuter avec 1’Ontario (36 films), puis viendra le tour des Prairies (13 films), des Provinces atlantiques (11 films), de la Céte Ouest et enfin celui du Québec’ (qui fournit le plus fort contingent avec 72 films). Une production ~ québécoise prolifique A Pinstar de ses collégues anglophones, Sandy Wilson envie quelque peu la situation des Québécois. “Le Québec a sa propre langue, ses traditions culturelles, un __ public traditionnellement important et il contréle ses salles de cinéma”, constate Sandy Wilson. C’est en effet au Québec, le plus important de pourvoyeur de productions cinématographiques, que se manifesta la mutation la plus. TABLEAU VOLE > présence du eae de la leeicne Les deux malfaiteurs, dgés d’une soixantaine d’années, seraient des spécialistes dans le vol de tableaux. Ils ont pris soin, avant de commettre leur méfait, d’emporter toutes les informations, les références et le prix concernant le tableaux. Celui-ci est intitulé “The Secret” et porte son titre et la signature de |’artiste 4 l’encre indélébile au revers de la toile. Sa valeur est de 4500$ et son ' format 20X24". Nicole Dahan est une artiste peintre francophone de réputation intemationale, installée 4 Vancouver depuis un an. Ce tableau de la célébre artiste Nicole Dahan a été volé il y a quelques jours, dans une galerie d’art du centre-ville de Vancouver. Ceci s’est passé en plein jour, un vendredi aprés midi, en spectaculaire dans les années 60, dans un climat de renaissance culturelle et de revendication politique. C’est l’apparition des documentaires de Michel Brault, Gilles Groulx et Pierre Perrault, bientdt relayés par les fictions de Gilles Carle, Denys Arcand ou Claude Jutra et parles anglophones Paul Almond et Robin Spry, dont les oeuvres sont présentées a cette rétrospective. Tout comme les productions récentes du nouveau cinéma québécois, parmilesquelles les films d’André Forcier, Léa Pool, Jean Baudry, Pierre Falardeau, Jean Beaudin, Jean- Claude Lauzon... Devant cette production québécoise prolifique, le reste du Canada a encore un long chemin a parcourir avant que son identité nes’affirme : “Nous sommes dans Vombre des Etats-Unis et le cinéma canadien doit mettre Vaccent sur ses particularismes, c’est-a-dire un cinéma un peu marginal, et dont les cinéastes sont pour la plupart issus de la tradition documentaire”’, » explique Sandy Wilson. Pour |’Ontario, le Centre Pompidou présente un panorama des oeuvres singuliéres des trente derniéres années telles queA Great Big Thingd’EricTill, Goin’ Down The Road de Donald Shebib ou Explorations dans les Arts Explorations offre des subventions de projet pour soutenir des démarches artistiques innovatrices et assurer le dé- veloppement et le renouveau dans les arts. Les subventions sont destinées a la création de nouvelles oeuvres dans toutes les disciplines artistiques issues de toutes traditions culturelles. Elles peu- vent servir aux diverses 6tapes d'un pro- jet : recherche, développement, créa- tion, production et(ou) présentation. Sont admissibles es artistes de la re- léve, les nouveaux organismes ariisti- ques et les artistes établis qui changent de discipline. Marche a suivre : au moins un mois avant la date limite du concours, sou- mettre une bréve description du projet et un curriculum vitae de la personne responsable. Les organismes doivent aussi joindre un résumé de leurs activi- tés passées. Des formulaires de de- mande seront envoyes aux candidats: . potentiels. Dates limites : 15 septembre Evaluation: par desjurys multidiscipli- naires regionaux composés d’artistes professionnels. Les résultats sont annon- cés environ quatre mois apres la date limite. Renseignements : Programme Explo- rations, Conseil des Arts du Canada, C.P. 1047, Ottawa (Ontario) K1P 5V8. Télécopieur : (613) 598-4408. ee Conseil des Arts du Canada The Canada Council 15 janvier, 15 mai et Highway 61 de Bruce McDonald, sans oublier les films de David Cronenberg (Vidéodrome) et d’Atom Egoyan (Family Viewing), déja distribués en France. Les trois autres régions canadiennes, dont la production est historiquement plus récente et modeste, offrent chacune une dizaine d’oeuvres, “pour nous, forcément exotiques”, comme Why Shoot The Teacher de Silvio Narizzano (présenté au Festival de Cannes en 1976), Careful de Guy Madelin, Kootenai Brown d’Allan Broecker, My American Cousin bien sir et aussi des oeuvres de William MacGillivray, considéré comme l’une des - révélations possibles de cette rétrospective, avec Stations, Life Classes ou The Vacant Lot. En paralléle de la rétrospective seront également présentés une exposition de 33 photos-portraits de cinéastes canadiens signée Daniel Kieffer, Le cinema canadien s'‘affiche a Paris et quatre cycles spécialisés, avec un hommage au _ cinéma documentaire, au cinéma pour enfants, au cinéma des femmes et au cinéma expérimental du Canada. Enfin, outre ce vaste panorama du cinéma canadien, le Centre Pompidou édite un ouvrage de prés de 400 pages consacré aux cinémas du Canada d’hier a aujourd’hui. Ce document constitue l’un des plus importants documents de référence jamais publié sur la cinématographie canadienne, avec des historiques par région, des biographies, un glossaire, une bibliographie et prés de 300 photographies. La Colombie-Britannique s’y trouve al’ honneuravecunchapitreintitulé “Tl était une fois Hollywood North” (1929-1986)” rédigé par Colin Browne, et un article de Denyse’ Terrien intitulé “L’insoutenable précarité du cinéma d’auteur”. Renaud Hartzer CERTIFICAT EN REFLEXOLOGIE * 19 au 24 juillet 1993 dienne de Réflexologie. Renseignements : SFEA Sac 20 SFEA NYoaulee fransaskois d'éducation des adultes Trois c cours de réflexologie (105 heures) seront offerts cet été, a Gravelbourg. * Ce certificat est reconnu par I'Association Cana- Allain St-Cyr Collége Mathieu © Gravelbourg (Sask.) SOH 1X0 Tél. : (306)648-3129 Téléc. : (306) 648-2295 ham Le Soleil de Colombie L'ALLIANCE FRANGAISE DE VANCOUVER ET LE GOETHE-INSTITUT avec le concours du Service Culturel du Consulat de France et le parrainage de Gras Savoye et H. Selmer & Cie présentent un concert de musique de chambre avec UVENSEMBLE CARL STAMITZ JEUDI ler AVRIL 1993 A 20 heures RECITAL HALL (Vancouver Academy of Music) 1270 Chesnut Street Programme: WEBER, RAVEL, MOZART Billets: 13$, 10$ Information: Alliance Frangaise 327-0201 Goethe-Institut 736-3966 Réservation: Ticketmaster outlets, Charge-by-Phone 280-4444, Alliance Frangaise 327-0201 Vendredi 26 mars 1993