~ de Vancouver
«sur la bande
aS

Victoria: 2 et 8 Chilliwack: 14 Kelo

VOL. 4 No4l VENDREDI 18 JUILLET 1980

’ Art et culture

Traits de mémoire
du lundi au vendredi, 12h30
Mieux connaitre notre

monde

A compter du lundi 21 Juillet a
12h30, une nouvelle série d’émis-
sions remplacera “Sur des roulet-
tes”. Traits de méemoire

le lundi 21 juiilet

A cette emission, || Sera question
des peintures sur les parois des
grottes de Lascaux et de |'Histoire
du monde vue a travers le dessin.
Les invités sont: Gérard Blanchard,
Francis Lacassin, Simone Bertrand,
Jeanne Girard; féalisation: Claude
Miller.

le mardi 22 juillet

A travers “Dés images par mil-
liers”, nous verrons comment |'im-
-primerie inventée par Gutemberg
donne une impulsion aux lettres et a
l'art graphique.

‘le mercredi 23 juillet
Du coété de chez Hansi
Au cours de cette emission, il sera

question de J. J. Waltz dit Hansi,
dont l'oeuvre consacree a |’Alsace,

fait maintenant partie de son fol-
klore. ;

le jeudi 24 juillet
Des pionniers de l'image. fixe _
De 1912 a 1929, la bande dessi-
née frangaise abandonne le genre
Pieds Nickelés et Becassine pour
faire place aux modéles américains
que sont Félix, Mickey, etc.
le vendredi 25 juillet
Opéra comic's
Tintin et Spirou sont des person-
nages qui continuent d'intéresser
les lecteurs de 7 477 ans. Nous ver-
rons cependant qu'une nouvelle ge-
nération de héros vient grossir les
rangs de nos deux vedettes.

le lundi 28 juillet
La légende des bulles

ont évolué. Aujourd’hui, on retrouve
plusieurs librairies spécialisées dans
| la vente de cette littérature d’éva-
sion pour la jeunesse qui tente, pour
‘intéresser les adultes, de dévelop-
per des themes comme |'érotisme,
la violence et la politique.

Les salons de lecture d'autrefois |

wna: 21 Kamloops: 50 Prince

Sports

Avec une escouade de re-
porters aguerris

Lionel Duval

Al'émission les Héros du samedi
télévisée le 19 juillet a 10 heures ala
chaine francaise de Radio-Canada,
l‘animateur Lionel Duval nous pro-.
posera un reportage sur les epreu-
ves d'aviron et de cande-kayac te-
nues récemment.au Bassin olympi-
que de l'ile Notre-Dame a Montréal.
Micheline Archambault sera |'ana-
lyste de cette rencontre de jeunes
athlétes. Réalisation: Henri Pari-
zeau. :

Culture et information

L’‘homme et !a musique: Gilbert
Bécaud
dimanche 20, 19h30

Bécaud en coulisses et sur
scene.

Les Beaux Dimanches présen-
tent, le 20 juillet a 19h30, une pro-
duction frangaise mettant en ve-
dette Gilbert Bécaud, intitulée en
France Bécaud in touch ou
Homme et la musique.

Mi-documentaire, mi-spectacle
de variétés, cette éEmis3ion d'une
heure permet aux admirateurs de
Gilbert Bécaud, et ils sont nom-
breux, de le suivre en tournée. Les
producteurs de I'Homme et la mu-
sique ont profité d’un séjour de Bé-
caud en Amérique pour le suivre,
caméra en bandouliére, soit dans les
théatres, soit dans les rues des villes
ou ils’est arrété: Montréal, Québec,
Niagara et New York. »

Avec Bécaud, Bsiciens,
les scripts, les es ét les
équipes techni léspecta-
teur vit V(@ifRiiiigie spectacle en
préparation et é wlisses, uN peu
durant son dérouf@maent et tout a la
fin quand Bécaud va saluer sous les
tongerres d'applaudissements. Bien
ent@ndu, les mélomanes sont bien
servis, Bien que le film ne soit pas un
véritable récital, i] présente tout de
méme de larges extraits de chan-
sons comme Et maintenant, C’était
mon copain, l‘Absence de I’ami, La
solitude, ¢a n‘existe pas ainsi que
Enfant a I’étoile et ‘Opéra d’Aran

Le tout entrecoupé de blagues,
pitreries de Bécaud et de réflexio
sur son métier, le public les tour-

George: 4 Terrace: 11

Programme de la télévision francaise de
Radio-Canada

nées, les pays qu'il voit, etc. |! dira,
par exemple, au cours d'une repéti-
tion: «Un theatre avant une répeti-
tion, on dirait une église... une
église avant la messe, on dirait un
theatre.» Plus loin, en dégustant un
scotch et en tournant le noeud de
son étemelle cravate a pois bleus et
blancs: «Je veux évoluer dans un
autre sens parce que si je ne change
pas, je vais m’enn et, comme
j'ai bien l'intentior de chanter en-
core une bonne trentaine d’années,
je ne veux pas” m’engyyer si
longtemps.»

A propos des.gombreuses tour-
nées qui l’ont g#ernené sur les cing
continents, Bécaud dit aussi: «Je
nai jamais le temps de
pays ou je vais. Ung.bonn je
feraile tourdumon sans chan-
ter.» *

C'est véffablement un aspect
trés intime de cette grande vedette
que nous révéle ‘Homme et la mu-
sique. Seul dans sachambre d'‘hétel
Ou en répétitions avec les mu
et les techniciens, B
parait comme un
extreémement sensible,

ade

|, on doit

; , celui du sp
L’'Homme et la musiq

Hors-série
vendredi 25, 20h30

«Pierre-Paul Rubens,
peintre et diplomate»

Rubens. Ce nom rutilant de mille
feux comme les plus beaux joyaux
du monde est celui de |’un des plus
grands peintres de I'histoire. Pro-
noncer ce nom évoque |'éclat du so-
leil et la joie de créer a partir d'une
vision enchantée et sensuelle de
\'univers, dans |allégresse, |'eupho-
rie, l'exaltation lucide.

C'est donc avec une sorte de plai-
sir anticipé que les téléspectateurs
apprendront la diffusion a Hors-
série d'une production belge en
cing épisodes intitulée Pierre-Paul
Rubens, peintre et diplomate.

Une grande production

Diffusée a compter du vendredi
25 juillet @ 20h30, cette série montre
en partie l'oeuvre picturale de |'ar-
tiste et raconte sa vie a la fois mou-
vementée, ardente et mélancolique
au sein des conflits politiques et reli-
gieux de la Flandre du XVile siécle.

‘Et l'on verra que cet homme fas-
cinant a manifesté un génie univer-

sel confondant. Son influence sur_

son époque sera d’ailleurs détermi-
nante.

Dés le début on constatera
combien Rubens, en toute circons-
tance, sait faire preuve @ la fois d’in-
telligence et de sens pratique. En
effet, l'état de misére de sa famille
l‘oblige a interrompre une carriére
de courtisan et, tout de suite, il
prend la décision de consacrer dé-
sormais toute son énergie et son ta-
lent a la peinture. |] progresse a une

vitesse foudroyante et il est rapide-

ment reconnu; mais il décide néan-
moins, afin de s‘accomplir vraiment,
d’aller étudier aupres des grands
maitres italiens.

Et la encore, tout de suite, il est
accueilli a bras ouverts ala fabuleuse
cour de Mantoue eta l'influente preé-
lature romaine. Il y déploie comme
en se jouant des talents de peintre et
de diplomate avisé et n'est pas long
atraiter d'égal a égal avec les grands
de son époque qui en font inconti-
nent.leur ami. Apres une série d’in-
cidents aussi burlesques que dra-
mMmatiques, il abandonne facilement
sa mission de peintre de cour en
Italie et il s’établit de nouveau a An-
vers,

ll y manifeste une activité inces-
sante toute a la gloire de sa maitrise
et il est grisant de voir un homme

«doue de tous les dons du corps et
de l‘esprit, apte @ jouer le premier
rdle ou que le sort Ieut placé», don-
ner libre cours 4 son instinct de créa-
teur solaire dans tous les domaines.
|| érige sa maison-musée-atelier ou,
dans la magnificence, il travaille a
ses tableaux avec des éléves qui
l'aideront a produire plus de 1000
toiles et panneaux.

Aprés avoir épousé Isabelle Brant,

et s'étre mélé a la vie publique, 1!
obéit aux instances de |’archidu-
chesse Isabelle et sert avec em-
pressement la politique de I’hégé-
monie catholique espagnole aupres
de Charles ter d’Angleterre et de
Marie de Médicis en France.