‘12 Le Soleil de Colombie, vendredi 26 janvier 1979 Le New York City Ballet et la musique de Gluck Aux Beaux Dimanches le 28 janvier &@ 21h00, on_ propo- sera un ballet de George Balan- chine sur une musique tirée de lopéra Orphée de Gluck, avec les danseurs du New York City Ballet et, en vedette: Suzanne Farrell et Peter Martins. Au pu- pitre: Robert Irving. En 1963, le chorégraphe Geor- ge Balanchine congoit la mise en scéne de l'opéra Orphée de Gluck pour l'Opéra de Hambourg. Dix ans plus tard, il décide de remanier sa premiére chorégra- phie et de créer le ballet Cha- conne, tiré de la musique de ballet du méme opéra. L'oeuvre fut créée & New York au début de l'année 1976 et la critique l’a décrite comme «un étincelant ballet blanc non seulement par ses décors et par ses costu- mes & la fois sobres et dépouil- lés, mais également par la ri- gueur et le classicisme de ses pas et sa symétrie spatiale». L'oeuvre commence par un poétique Pas de deux dans le- quel Suzanne Farrell et Peter Martins évoluent dans une lu- miére crépusculaire qui fait con- traste avec les évolutions géo- métriques de la deuxiéme sé- ‘quence. Et si le Pas de trois évoque parfois l’aspect humain .de la légende d’Orphée et d'Eu- rydice, il n’en reste pas moins que la fin du ballet Chaconne s'achéve dans une apothéose élyséenne. Parlant de l’expérience des danseurs avec Balanchine, le so- liste Peter Martins nous dit que «le maitre est d'une grande souplesse, qu'il est un homme qui fait confiance aux danseurs et qui leur donne la liberté d'improviser, d'inventer, d’ajou- ter une note personnelle a sa propre conception. C’est dire a quel point nous lui sommes reconnaissants». Et au sujet de sa partenaire Suzanne Farrell, Peter Martins affirme «qu'en dansant avec elle, je deviens encore plus moi-méme_ parce que ses mouvements et son sty- le s‘identifient aux miens et qu'elle me permet d’extérioriser Le mercredi 31 janvier a 22 heures, Science-réalité consa- crera sa demi-heure a /a Météo- rologie et les prévisions. La prévision météorologique, c'est tout simplement |'applica- tion des lois de |'atmosphére, laquelle se fait a partir de me- sures des différents paramétres de |'atmosphére, comme la tem- pérature, |’humidité, la pression, Chaconne mes sentiments. Pour moi, elle est une partenaire idéale». Danseurs: en plus des deux principaux solistes Suzanne Far- rell et Peter Martins, signalons: Renée Estopinal, Elise Flagg, Wilhelmina Frankfurt, Heather Watts, Jean-Pierre Frohlich et Joy Jolley. Maitresse de ballet .. Rosemary Dunleavy Conseiller musical Neil Chotem Dispositif scénique . Hugo Wuethrich Maquillages AS Jacques Lafleur Arts graphiques . Pierre Kohler Caméramans .... Réal Angers Robert Beauchemin Contréle de l'image . Robert Tremblay Montage magnétoscopique .. Normand Lemaire Claude Faucher Prise de son Hervé Bibeau Eclairages .. Jean-Guy Corbeil Assistant 4 la production .. Pierre P. Girard Script-assistante .. Suzanne K. Durand de Cardenas Direction technique . Normand Blier Réalisation Pierre Morin George Balanchine La météorologie et les prévisions les vents verticaux et les vents dérivés des champs de pres- sion. Pour ce faire, on dispose, dans l|’'hémisphére nord, de 600 stations de mesures dont 35 sont situées au Canada et trois au Québec. Ces stations du ré- seau mondial prennent des don- nées au sol et en altitude aux- _ quelles s’ajoutent celles du ré- seau canadien: les photos par radar, les photos par satellites. Le Centre météorologique ca- nadien, situé & Dorval, traite ces données 4 l'aide d'un ordi- nateur qui les «digére» et les applique dans un modéle mathé- matique décrivant les phénomé- nes et les lois de |’atmosphére. En appliquant ce modéle mathé- matique, l’ordinateur fait des prévisions météorologiques (dé- placement d'une dépression ou d'une hauté pression) sous for- me de «cartes du ciel» a diffé- rents niveaux de |’atmosphére. ll y a quatre sortes de car- tes atmosphériques utilisées dans |’élaboration d’une prévi- sion météorologique: cartes de pression, cartes de_précipita- tions et d’humidité, cartes d’es- timés de précipitations et car- tes du type de précipitations. Ces prévisions, «informatisées» sous formes de cartes, sont en- voyées au Bureau de prévisions du Québec qui, lui, fait les pré- visions qui seront diffusées a l'aéronautique et au public. Les météorologistes peuvent faire des prévisions pour un maximum de cing jours’ et le taux d’erreur de celles-ci se si- tue actuellement a:.20% pour des prévisions de 48 a 72 heu- res, - 4 ; Pourra-t-on, dans I'avenir, pré- vance? Invités: MM. Gaston Poulin, directeur du Service de météo- rogogie au ministére des Ri- chesses naturelles; André Ro- bert, directeur du Centre mé- téorologique canadien; Hubert La traduction par ordinateur Depuis le 14 janvier, la série Aux frontiéres du connu propo- se aux téléspectateurs fascinés par la technologie moderne une série de quatre émissions sur I'Informatique. La premiére traitait de /'Ordi- nateur musicien ou de \'évolu- tion de l'ordinateur qui offre la possibilité de surveiller les satellites habités. Au cours de la deuxiéme émission intitulée l'Ordinateur qui parle, il a été question des laboratoires ou des savants tentent de repro- duire la voix humaine a l'aide de synthétiseurs (de quoi faire ré- ver Cocteau dans sa tombe). Au cours de l'émission du dimanche 28 janvier a 13h 30, on parlera de /a Traduction au- tomatique. On sait que |'ordi- nateur reconnait déja les ca- ractéres d'imprimerie et méme les différentes sortes d’écriture. Mais tous les problémes ne sont pas résolus pour autant, surtout dans le domaine de la traduction, car alors il faudrait que l’ordinateur saisisse le sens du texte. Comment la machine pourrait-elle en arriver la ou alors comment ies hommes en arriveront-ils a lui trouver un substitut de leur propre intel- ligence?. Pour analyser le sujet, |’ani- mateur de la série, Paul-Emile Tremblay, interviewe MM. Alain Chehikian, du Laboratoire de recherches sur la communica- tion parlée a l'Université de. Grenoble; Jean Baudot, de |’'Us>— niversité de Montréal, et Ber- nard Vanquois, du Groupe d’é- tudes de traduction automatique de l'Université de Grenoble. Narration: Marc Fillion. Réali- sation: Jean Martinet. Les télé- spectateurs sont priés de noter que cette série est reprise en soirée le lundi a 23h 20. Allard, surintendant du Bureau des prévisions du Québec. Re- cherche: Jean-Denis Dubois. A- nimation et interviews: Donald Dodier. Réalisation: Héléne Ro- bert. R.H. Paul-E. Ohl et le sport Paul-E. Ohl, ex-directeur géné- ral au Haut-Commissariat a la jeunesse et aux sports, est un critique du sport de réputation internationale. Cet homme, vi- vante illustration du mens sana in corpore sano des Anciens, fait la preuve qu’on peut excel- ler dans les arts martiaux, pra- tiquer la natation, la boxe, le tennis, le ski, etc., tout en étant intelligent et cultivé. Interrogé par Wilfrid Lemoine pour |’émission. Rencontres du mardi 30 janvier 4 23 h 20, il nous parle du sport qui est, se- lon lui, a la fois «une religion» et un idéal. Esprit critique, sub- til et acéré, il.a livré a ce jour, l'essentiel de sa réflexion dans trois Ouvrages: /a Guerre olym- pique, les Gladiateurs. de I'A- mérique, les Arts martiaux.’ Originaire d’Alsace, Paul-E. Ohl nous explique “comment, formé par une discipline fami- / prit godt au dépouillement, tout comme l'exemple de sa famille le fit opter pour les sports. Plus tard, dans |’armée, il de- vient champion de natation, ins- tructeur en athlétisme, parachu- tiste, commando. Tout cela sa- tisfaisait sa soif de discipline, son ardent désir d’étre le pre- mier, de se distinguer, d’attein- dre a l'excellence par |'athlétis- me. A travers le perfectionne- ment physique, il. apprend a mieux réfléchir. Et ce sont alors les arts martiaux qui lui ensei- gnent la maitrise de l’esprit et du-corps, I'humilité. 1 Dans Gladiateurs de l'Améri- gue; Paul-E, Ohl. se livre a une . Sévére critique du sport. pro- fessionnel et commercial qui . prépare beaucoup plus des «ar- ‘tistes» de Ja violence que des “-athlétes complets, des hommes équilibrés. Réalisation: Raymond Beau- ~ 1 «¥ ir -pour-plus -longtemps-a-lia-~.-liale rigide mais bénéfique, sth 2 grand-Champagne,. --- -s s24>% i