TELE SOLEIL _ Programme de la télévision on francaise de = Radio-Canada Un demi-siécle de chanson québécoise mercredi 28 novembre, 21h00 Pour une chanson Tracer le portrait de la chan- son québécoise, de la Bolduc a Diane Dufresne, de Robert Charle- bois 4 Beau Dommage,-c’est le gigantesque défi brillamment relevé par les Productions Hommages qui, avec la participation d’Hydro- Québec, ont réalisé une série de six émissions d’une heure faisant I’his- torique de notre chanson depuis les 50 derniéres années: Pour une chanson. L’excellent comédien Jean Besré sera notre héte et, pour l‘occasion, se transformera, lors de la premiére émission, le mercredi 28 novembre 4 :21h00, en anima- teur de radio qui, au fil des épo- ques, nous fera entendre ceux et celles qui occupaient les sommets des «hit-parades» depuis les années 30. Des années 30 aux Brees 60 Saviez-vous que la Bolduc vendait jusqu’a 150 000 exempilai- tes de chacun de ses 78 tours? De quoi faire.palir d’envie certains de nos artistes d‘aujourd’hui, n‘est-ce pas? En fait, Madame Bolduc fut notre premiére grande vedette de la chanson. Puis, vinrent les années 40 et avec elles, la guerre. Se souvient-on du Soldat Lebrun, chantre des miséres du conscrit, de son «Adieu au soldat»? Mais c’est aussi durant la guerre que |’influence américaine se fit le plus sentir. Les grandes figures de |’époque? Alys Robi, et avec elle, tout le «glamour» holly- woodien... Notre «crooner» natio- nal, Jean «Don Juan» Lalonde et ses émules. Quant a la chanson québé- coise, de contenu et de forme, il faudra attendre la consécration de Félix Leclerc, avec le prix de l’Aca- démie Charles-Cros en 1951. La chanson québécoise c'est... C’est également, dans les années 50, «Les Folles nuits de Montréal», chantées par Jacques Normand. C’est tout le panache et le brillant de Murielle Millard, notre Mistinguett. C’est l’'avénement de la télévision qui fera que, désor- mais, la carriére des chanteurs et des chanteuses passera par le petit écran. Enfin, la premiére émission se termine a |’aube des années 60, qui voient naitre une nouvelle géné- ration avec Les Bozos, celle des chansonniers et ues boites a chanson: Appuyés sur une solide documentation, illustrée de précieu- ses images d’archives, Pour une chanson s’avére un document aussi fascinant qu’‘important. Réalisation: Jacques Payette La pauvreté est-elle contagieuse ? samedi 24 novembre, 20h37 Impacts On constate actuellement une recrudescence du phénoméne de pauvreté en Amérique du Nord. Aux U.S.A.;-elle augmente de 17% entre 1980. et 1984. Au Canada, elle croit de 12% entre 1981 et 1984. Et pour une famille cana- dienne de 4 personnes, le seuil de la pauvreté se situait, en 1983, entre 14,000 et 19, 000 dollars. A long terme, il semble que la situa- tion ira en s'accentuant: Et pas le moindre signe d’amélioration a "horizon... Impacts pose la question lors de son émission du samedi 24 novembre & 20h37: la pauvreté est-elle contagieuse? Comme une maladie infectieuse, s’étendra-t-elle a tout I'Occident? Prendra-t-elle des proportions épidémiques? _ En constatant l’ampleur de ce phénoméne et en étudiant ses causes, on s’apercoit que ce sont encore une fois les femmes et les personnes agées qui sont les princi- pales victimes de la pauvreté. Parmi d‘autres avenues pos- sibles, le revenu garanti ne s‘imposerait-il pas, dans l'avenir, comme une solution envisageable a la pauvreté? C’est ce qu’explore- ront ensemble Robert Guy Scully et ses invités lors de cette émission. Réalisation: André Simard VENDREDI 23 Les adieux de Beau Dommage dimanche 25 novembre, 19h30 Les Beaux Dimanches Un critique disait, au lende- main du spectacle donné par le groupe Beau Dommage au Forum de Montréal au mois d’octobre der- nier, que le paysage de la chanson - québécoise avait été irrémédiable- ment marqué par leur passage. Plus qu’un groupe musical, Beau Dom- mage est vite devenu l’incarnation enum génération, celle des années C’est en 1978 qu’ils quittent sagement la scéne, au faite de la gloire, pour aller chacun de son cété. Depuis, les six.membres du groupe ménent leurs carriéres res- pectives avec succés. La derniére chance de les voir réu- nis Mais voila que la légende revit, l'espace d’une soirée mémo- rable aprés six ans d’absence, pour une seule et derniére fois, au Forum de Montréal. «Beau Dommage et Marie- Michéle DesRosiers, Pierre Bertrand et Michel Rivard» aux Beaux Dimanches le 25 novembre & 19h30, c’est une chance inespérée de voir et de revivre les meilleurs moments de ce spectacle; d’enten- dre leurs plus belles compositions, dont «La complainte du phoque en Alaska», chanson qui connut I’ul- time hommage d’étre reprise par le grand Félix Leclerc. Ce sera égale- ment l’occasion de dresser un paralléle entre leurs chansons d’hier et celles d’aujourd’hui. Reprenons, en conclusion, la trés belle formule du critique de «La Presse» au sujet du dernier show de Beau Dommage: «Triste comme ses illusions perdues, beau comme sa jeunesse qui repasse.» Que dire de plus? Réalisation: Jean-Jacques Shei- toyan «Tout feu, . tout flamme»> jeudi 29 novembre, 21h00 Les Grands Films ll est de ces rencontres qui provoquent des étincelles; et, quand on s’appelle Adjani ou Mon- tand, la rencontre risque plutét de péter le feu! Voire, d’étre explosive! Eh bien! c’est a cette atmos- phére chargée d’électricité que godteront les téléspectateurs en regardant Les Grands Films, le jeudi 29 novembre & 21h00. En plus de réunir ce duo de stars francaises, le film de Jean-Paul Rappeneau, «Tout feu, tout flamme», compte également Lauren Hutton et Alain Souchon. «Tout feu, tout flamme» est une comédie qui allumera sans doute les passions, sinon les incen- dies... On y retrouve Isabelle Adjani, toujours trés belle, dans le réle d'une Polytechnicienne, sage, intransigeante, raisonnable, que son pére a abandonnée. Mais voila que celui-ci réapparait, aprés plu- sieurs années d’‘absence. Et le retour de ce pére prodigue ne sera Pas sans provoquer la méfiance de sa fille... ses foudres! Yves Mon- tand, toujours superbe, de A a Z, dans les réles de comédie comme dans les drames, incarne cet ingrat de Victor, le pére insaisissable, séducteur et aventurier. Comment se déroule la réu- nion de ces deux cométes? Fou- droyante? Une réconciliation est- elle possible entre le pére et la fille, . si différents !’un de I’autre? Enseigner sans faire I’école vendredi 30 novembre, '20h00 A plein temps Héritier de Passe-partout, le téléroman A plein temps est diffusé le vendredi 4 19h00 a Ia chaine francaise de Radio-Canada. Cette série qui met en scéne 10 comédiens et 15 marionnettes «veut enseigner aux parents com- ment se débrouiller de leur mieux dans leurs relations avec leurs enfants... enseigner sans faire l’école parce qu’un vrai téléroman’a pour premier but de divertir.» A plein temps évoque des situation de la vie quotidienne et des événements importants qui mar- quent I’histoire des individus et des familles, d'une communauté, qui viennent modifier les relations entre les parents et les enfants. A plein temps est une réali- sation du Ministére de !’éducation du Québec en collaboration avec le -Ministére des affaires a et le Ministére de la justice temps est réalisée par Les Produc- tions S.D.A. Ltée avec la participa- tion de Téléfilm Canada et du Gou- vernement du Québec. Madeleine PILE Piishe atiante= "Richard } Masdieotic & Pile ou Face le lundi 26 novembre a 20h00 a CBUFT. eine epenees 14 ee ners we