Arts et Spectacles Des acteurs et metteurs en scene frustrés Depuis 1985, Kathryn Shaw dirige le Studio 58 au Col- parlons d’une école qui donne d’appui de la part des instances une bonne formation. Théaire gouvernementales bien sir mais sure. Pas de régimentation. Des Que ferions-nous sans nos lege Langara. La semaine der- niére, au cours d’une entrevue Pour son premier réve, Kathryn Shaw souhaite de meilleu- surtout des journalistes. Elle se souvient d’un temps ou des jour- gens comme Kathryn Shaw par exemple permettent au théatre de rester vivant. On n’aime pas tout artistes? Ils nous font rire, réflé- chir et parfois nous choquent. La vie serait bien terne sans eux. Kathryn Shaw. avec Joey Lespérance, je décou- vrais le peu de moyens qu’ont les étudiants pour réaliser leur pro- gramme de théatre. Pourtant, nous res conditions au Studio 58. Quand aux deux autres réves, je pense que les amoureux du théatre les partagent. Plus naux comme The Sun et The Pro- vince consacraient des supplé- ments complets aux arts. Son dernier réve: elle es- pére que le public se fatigue de la télévision. Enfin, ce qu’elle veut dire aux gens: «Revenez appré- cier le spectacle vivant! Bien sir, ¢a demande plus d’ attention et de participation. C’ est plus difficile mais aussi plus excitant.» Sait-on qu’elle a fondé «Angry Actors» avec Jay Bra- zeau et Suzanne Pistic. Sa mise en scéne de «Doll’s House» de Ibsen fut un succés au Fringe Festival. Actucllement, au Van- couver Playhouse, on présente «A Moon for the Misbegotten» de Eugéne O’ Neill qu’elle a diri- gé. Kathryn Shaw explique les frustrations des acteurs et des metteurs en scéne. Ils ont peu a dire sur ce qui se fait 4 Vancou- ver. De 1a un foisonnement de petites compagnies qui naissent. Dans une coopérative, il est pos- sible de prendre part aux déci- sions. C’est un défi car il n’y apas beaucoup d'argent. «Devrions- nous demander des subventions pour la compagnie Angry Actors? » demande-t-elle. «Nous ne voulons pas avoir les mains liées.» Un artiste a besoin de li- berté pour évoluer. Pas de cen- Sur les planches Mon premier choix cette semaine «Hunter of Peace» de Sharon Stearns. Tout d’abord, c’est un bon texte inspiré d’une histoire vraie. L’ex- ploratrice Mary Schaffer entraine avec elle deux autres femmes et deux guides dans les montagnes Rocheuses. L’aventure «where no man has gone before» les attend. Le partage du risque dans la nature sauvage change bien des perspectives. Les traditions et les préjugés sont bousculés_ et méme le chau- vinisme. en prend un coup. LE ie, bonne distribu- tion. Sue Astley, Scott Bellis, Maggie Dona- ghy, Mary Monks, Boyd Norman et Wendy Van Riesen. Le jeu est équilibré. Ca arrive peu souvent. D’habitude, on voit un ou deux acteurs qui ressortent au dépend des autres. Paul Mears a mis en scéne un spectacle vivant, intéressant et agréable 4 suivre. «Hunter of Peace» au Waterfront Theatre sur ]’Ile Granville est a -recommander. Au Vancouver Playhouse, on présente «A : Wendy Van Riesen eet Boyd Norman dans "Hunter of Peace". Moon for the Misbegotten» de Eugene O’ Neill. On peut avoir envie de voir ce spectacle pour le talent de Janet Wright, Leslie Carlson et Jerry Franken. Oui, ils sont bons! Ce n’est cependant pas suffisant pour soutenir l’attention. I] a fallu deux heures et demie pour savoir ce qui auraient pu étre dit en une heure. Elle !’aime. Lui aussi. Pourtant, ils ne vivront pas en- semble. Pour- quoi? Je ne veux pas gacher le plai- sir de teux qui dé- cideront d’y aller. Cette piéce de O’Neill ne pré- sente absolument aucun intérét. Méme les gran- des capacités de mise-en scéne de Kathryn Shaw ne pouvait y faire grand chose. C’est d’autant plus dommage que le décor de Pam Johnson est tout simplement extraordinaire. Une maison rustique au toit trouée, la cléture pas solide, ’herbe qui pousse sous les marches de l’escalier. Et cette lune! Gerald King crée des effets d’éclairage qui mettent de l’atmosphére. ~ Le montage musical fait le reste. M.-L. B. Le Soleil de Colombie lj ce qu’ils font mais laissons-les explorer! Marie-Louise Bussiéres Historien(ne) Justice Canada 43 804$-48771$ Votre défi La Section des crimes contre I‘humanité et des crimes de guerre offre un poste intéressant 4 une personne ayant l‘expérience de la recherche historique. Ii s‘agit d‘un réle tres prisé qui vous permettra de travailler en étroite collaboration avec des avocats, des enquéteurs et d'autres historiens, sous Ja supervision d’un historien en chef, a la conduite d’enquétes et la préparation des dossiers de contentieux. Vos compétences Vous devez posséder un dipiéme universitaire de second ou de troisime cycle dans une discipline visant la période de la Seconde Guerre mondiale (la priorité sera donnée aux personnes ayant un doctorat) et maitriser parfaitement les langues anglaise et allemande. Des compétences éprouvées en matiére de recherche, d’organisation et de communication orale et écrite sont essen- tielles. La préférence sera accordée aux personnes qui ont l'expérience de la recherche dans les archives de pays européens. Vous serez appelé(e) 4 voyager trés fréquemment. Acheminez votre curriculum vitae ou votre demande d'emploi avantle 1* novembre 1991 en indiquant le numéro de référence $-91-31-0926-03PL(W9F) 4 Pauline Langlois, Commission de la fonction publique du Canada, 171, rue Slater, Ottawa (Ontario) K1A OM7. Télécopieur : (613) 943-0627 Nous souscrivons au principe de I'équité en matiére Canada This information is available in English. eee La, Fondation André Piolat” présente COrcoran. en spectacle Félix du “Meilleur auteur-compositeur de l'année” (ADISQ 1990) "Jl nous enchante, nous berce et nous fait rire, nous élonne, nous en donne plus que l'on en demande.” La presse, Montréal Artistes invités: BABAYAGA al'Hétel Vancouver “Pacific Ballroom" VENDREDI LE 25 OCTOBRE 1991 A 20H00 25$ par personne (incluant dessert-champagne) La SRC décernera une bourse au || Candidat qui aura soumis le meilleur projet dedéveloppement de carriére dans les médias. is SRC RADIO ;— ONG] é |[DEYONG] Le Soleil de Colomine . é : . Billets en vente aux comptoirs TicketMasters (280-4444) , Manhattan Books (681-9074), Centre culturel (736-9806), Black Swan (734-2828) et Highlife (251-6964). Spectacle réalisé par André Rhéaume Communications Ltée Pour plus de renseignements, téléphoner au 228-1974 Mercredi 16 octobre 1991