ri minnie PPR RMN MET TI ET SUR LES CANAUX 8 A VANCOUVER ET 3 A VICTORIA. Programme de la télévision francaise de Radio VOL. 1 NO. 18 Vendredi 4 Février 1977 Cing séries répondant a des besoins variés Du lundi au vendredi a 16 h 30,- la télévision-Jeunesse de Radio-Canada offre 4 son pu- blic la possibilité de retrouver un riche éventail d’émissions pour différentes catégories d’a- ge. ; Se Cette volonté de diversifier les contenus de cette case ho- raire en fonction de divers. ni- veaux de compréhension répond aux multiples besoins révélés par cette classe trés spéciale de téléspectateurs que sont les jeunes. ; Le lundi, Alexandre et le roi, dernier-né du groupe des dra- matiques-jeunesse diffusés a 16 h 30, entend rejoindre les plus vieux parmi les jeunes téléspec- tateurs de |l’aprés-midi. A laffiche depuis novembre dernier, cette production que -réalise Michel Gréco se situe a mi-chemin entre |'imaginaire et la réalité. Alexandre, jeune garcon agé d’une douzaine d’an- nées, se permet de bousculer les habitudes de la société par- _ faitement organisée qui loge sur le grand échiquier. Sans le manifester explicite- ment, ce sympathique intrus re- met en cause des valeurs aussi importantes que l’autorité roya- le et a l'inverse, la loyauté que doivent lui signifier ses dignes ~ gujets. Comme nous le disait le réa- lisateur au début de la saison, l'objectif d’'Alexandre et le roi procéde de l'inverse de la dé- marche dramatique habituelle, ou les créateurs s'ajustent au niveau de réception de |’enfant. «Norma» Le 6 février, aux Beaux Diman- ches, les téléspectateurs.de la chaine frangaise de Radio-Cana- da pourront voir une représenta- tion intégrale du célébre opéra Norma de Bellini, présenté dans . sa-version originale a la Scala de Milan. Il s'agit 1a d'un événement sans précédent puisque, pour la premiére fois de sa riche histoi- re, le fameux temple du bel can- to vient d’ouvrir ses portes a des caméras de_ télévision. C'est, en efet, le 18 janvier der- nier qu'on diffusait en direct, sur une quinzaine de chaines de té- lévision, cette émission de prés de quatre heures consacrée a lopéra, permettant ainsi a des millions de téléspectateurs du monde entier de voir ce specta- cle unique puisque de nombreu- ses autres télévisions, dont Ra- dio-Canada, diffuseront ultérieu- rement cette émission. C’est du reste dans les murs de cette méme Scala que fut créé Norma le 26 décembre Cette fois-ci, c'est Alexandre qui propose ses propres priori- tés aux adultes. Pour les plus jeunes. parmi les téléspectateurs de 16 h 30, Nic et Pic poursuivent leurs pé- ripéties tous les’ mardis. Cette série, qui a connu un succés de cartes postales et chémeur volontaire de son métier, De- puis maintenant un an, sa vie s'est trouvée pour le moins troublée par l’arrivée de trois locataires dans ‘son _grenier, Claude Poulin réalise cette sé- rie. bert Blais. La semaine se termine avec humour de Sol et Gobelet, deux clowns _particuligrement appréciées a la télévision-Jeu- nesse. Ils ont repris |'affiche depuis le 28 janvier et vivront le merveilleux, hebdomadaire- retentissant en Europe et au Canada anglais est réalisée par Héléne Roberge. Le mercredi, les personnages du Grenier vous invitent a Saint- Odilon-du-Petit-Ruisseau, ot) ha- bite Dollard Desbouleaux, vieux garcon, collectionneur enragé Le jeudi, toute la salle de ré- daction du Gutenberg propose avec une simplicité débridée des situations quelque peu 6é- tranges dans un style des plus rétro. La grande famille des tra- vailleurs du Gutenberg a été placée .sous I'oeil averti d’Hu- ment, jusqu’a la fin de la saison, grace a la plume ainsi qu’au jeu de Marc Favreau et Luc Durand. Dans ces deux pages, voici quelques personnages qui habi- tent la télévision-Jeunesse, du lundi au vendredi 4 16 h 30. la célébre Scala ouvre ses portes pour la premiére fois 4 des caméras de télévision 1831. A |’époque, c’était la cé- lébre cantatrice Giuditta Pasta ~ qui incarna la premiére la fille du druide Oroveso. Cette fois, c'est la non moins célébre Montserrat Caballé, l'une des plus grandes personnalités du _bel canto, qui reprend le réle. Quant @ I'oeuvre: elle-méme, il s'agit sans aucun: doute d'un _des chefs-d’oeuvre du début du XIXe siécle. Le style de Bellini s'y affirme avec une puissance. dramatique remarquable. La mé- lodie, d'une grande pureté lyri- que, comporte notamment l'air célébre Casta diva, une des plus belles pages de la musi- que italienne. ~ . L'histoire de Norma est par contre quelque peu difficile a résumer briévement: elle met en scéne des druides qui, sous la conduite de leur chef Orove- so, s'apprétent & attaquer les Romains. La fille du chef, Nor- ma, doit donner le signal en frappant sur son bouclier. Elle aurait toutefois bien d'autres t raisons de hair les Romains si elle savait que le proconsul Pol- lion, dont elle a deux enfants, se prépare a s’enfuir avec une autre femme, Adalgisa. Ignorant sa mauvaise fortune, elle hésite a frapper sur son bouclier. Lors- qu'elle découvre enfin la vérité, Adalgisa se range a ses cétés, et supplie son amant de revenir €@ ses premiéres amours. En vain, Norma donne alors le si- gnal de l'attaque, et Pollion est capturé. Pour tenter de le re- conquérir, Norma l'interroge a l'écart. Voyant qu'elle n'arrivera pas. a ses fins, elle se déclare coupable avec lui. Un méme bi- cher les attend... L’opéra en deux actes Norma, livret de Felice Romani et musi- que de Vincenzo Bellini, sera diffusé le dimanche 6 février de 20 h 30 @ 24 h 30, avec une pause de quelque 40 minutes a 22 h 30, pour permettre la dif- fusion du Té/éjournal, des Nou- velles du sport et de Politique provinciale. Outre Montserrat Caballé, soprano, dans le réle de Norma, la distribution com- | prend: Tatiana Troyanos: Adalgi- sa; Carlo Gardo, Oroveso; Gior- gio Castellato Lamberti, Pollio- ne, et Mirella Fiorentini: Clo- tilde. L’orchestre et les choeurs de la Scala sont sous la direc- tion de Gianandrea Gavazzeni. Né a Catane en 1801, le célé- bre compositeur italien Vincen- zo Bellini mourut 4 Puteaux, en France, en 1835. Ses deux opé- ras les plus connus sont Norma et /a Somnambula, tous deux datés de 1831 et créés a la Sca- la la méme année. On lui doit également /-Puritani, opéra joué pour la premiére fois a Paris, en 1835, ainsi que plusieurs oeu- _ vres de musique religieuse et des mélodies. Rappelons, en terminant, que la Compagnie d'opéra de la Scala de Milan se produisit pour la premiére fois en Amérique, & Montréal, lors du mémorable Festival mondial d'Expo 67. = J.D. JL. P. -Canada Sport Des compétitions bien de saison L'émission les Héras du sa medi, le 5 février 4 midi, nous parviendra du Patro Jean Le Pré- vost a Montréal. Les téléspecta- teurs de Radio-Canada pourront alors assister au déroulement du Festival des neiges. Les commentateurs — seront Winston McQuade et Claude Quenneville, tandis que |’ana- lyste sera Yvon Laroche. Une réalisation d'Henri Parizeau. Suivra immédiatement, 4 13 heures, Sporthéque qui présen- tera la suite des meilleurs mo- ments des compétitions olym- piques en gymnastique. II s‘agi- ra de la seconde émission d’u- ne série de sept consacrée a cette discipline si merveilleuse- ment spectaculaire. C'est une réalisation de Michel Quidoz. C'est directement du Maple Leaf Gardens de Toronto que sera diffusée, le samedi 5 février & 20 heures, la Soirée du hockey mettant cette fois aux prises les Flyers de Phila- delphie et les Maple Leafs de Toronto. Commentateurs: René Lecavalier, Gilles Tremblay, Ri- chard Garneau et Lionel Duval: réalisation: Michel Quidoz et Jacques Primeau. Le dimanche 6 février a 14 heures, I'Univers des_ sports présentera les compétitions du Championnat nord-américain de patinage de vitesse (toutes ca- tégories, hommes et femmes), directement de la piste de pati- nage de vitesse de l'aréna de Sainte-Foy, en banlieue de Qué- bec. Animateurs: Gérard Potvin et Jean Pagé; analyste: Jean Grenier; réalisation: Jean-Clau- de Houde. A 15 h 30, le méme. jour, di- rectement du salon de quilles laurentien, on. verra a I’Heure des quilles le tournoi de gros- ses quilles. Animateur: Winston McQuade; commentateurs: Yvon Blais et Jean Bernard; réalisa- tion: Jacques Viau. © Cinéastes de la faune pré- sente, le mardi 8 février & 17 heures, un documentaire de W. J. Jahoda intitulé Je Refuge de — Ja Brigantine. Le narrateur Pier- ve Perreault explique aux télé- spectateurs des raisons qui ont fait de ce coin de la cété At- lantique un lieu d'’escale pour des milliers d’animaux, ~ e Le Monde en liberté présen- te, le dimanche 6 février a 16. h 30, un court métrage intitulé Dans les foréts de I'Inde. Bien que |'Inde soit un pays surpeu- plé ou survivent des rites et des traditions pratiquement in- compatibles avec le XXe siécle, les Indiens ont tenu a préserver des espéces rares d’animaux menacés par les effets de la vie moderne. On compte en In- de 16 parcs nationaux ‘ou on peut admirer des _rhinocéros, des lions et des tigres super- -bes... 2 condition de s’étre muni d'un laissez-passer officiel.