4, TELE-SOLEIL, Vendredi 19 Aoat 1977 SPORTS-SPORTS-SPORTS Si la derniére semaine d’aoat est consacrée aux Jeux du Qué- bec et a l'Omnium de tennis du Canada, les amateurs de sports auront quand méme droit a leurs séries habituelles, a la télévi- sion de Radio-Canada. Les Héros du sameai Pierre Dufault nous attend au Bassin Olympique de Montréal, le samedi 20 aout a midi, pour nous présenter les faits_ sail- lants de certaines compétitions d'aviron et de kayac qui ont eu lieu cet été. Dans le cadre de l'émission les Héros du samedi, réalisée par André Latour. Sporthéque Une deuxiéme émission con- sacrée aux compétitions olym- piques de soccer nous sera pré- sentée a Sporthéque, un peu plus tard ce méme samedi, a 13 heures. Le commentateur est Pierre McNicoll, assisté de |'a- nalyste Georges Schwartz. Réal.: Julien Dion. L’Heure des quilles Exceptionnellement cette se- maine, |’Heure des quilles sera diffusée samedi au lieu de di- manche. Donc, le samedi 20, a 14 heures, du salon Laurentien, nous aurons droit @ un tournoi de grosses quilles animé par Winston McQuade et commenté par Yvon Blais et Jean Bernard. Réal.: Jacques Viau. Pierre McNicoll Baseball, a Enfin, le mercredi 24 aout a 21 h 30, nous aurons du Base- Interview de Guy Rajotte «Le Prix Anik n'est pas pour moi une consécration. C’est une confirmation dans la~ voie que j'ai choisie.» (Il y a quelque temps, comme le signalait le 6 juin notre con- frére Circuit fermé, une émis- sion télévisée intitulée D’aprés Franz Schubert — la Jeune Fille et la Mort, et réalisée par Guy Rajotte, obtenait une distinction fort enviée: le Prix Anik. Ici Radio-Canada _ télévision a vu dans cet heureux événement l'occasion d'interroger le réali- sateur sur sa carriére et ses projets.) = la premiére que vous ayez faite, était pour vous un coup d’essai, on peut dire sans vouloir vous flatter que votre carriére de réalisateur s’engage bien. Vous partagez sirement notre avis? —Je m’empresse de vous ré- pondre que le Prix Anik, dont je suis trés heureux, n'est pas pour moi une consécration... — Une consécration en début de carriére serait redoutable, perfide méme en ce qu'elle vous obligerait 4 des prouesses surhumaines, par exemple a pro- Guy Rajotte recevant le prix Anik des mains de M. J.-Alphonse - Ouimet — Guy Rajotte, vous n’étes réalisateur que depuis deux ans et demi, et déja vous avez rem- porté le Prix Anik, qui n'est pas le moindre, pour une produc- tion musicale intitulée D’aprés Franz Schubert — la Jeune Fille et la Mort. Si cette réalisation, duire des chefs-d’oeuvre en sé- rie... ; — Ce n'est pas une consécra- tion, vous disais-je, mais une confirmation. Une confirmation dans la voie que j'ai choisie. Aprés avoir regu le prix, je me ball, directement du Kingdome Stadium de Seattle. Le club de cette ville, les Mariners, recoit la visite des Blue Jays de Toron- to. Commentateur: Guy Ferron; analyste: Pierre Ladouceur; réa- lisation: Michel Quidoz. Voyez a l’oeuvre les grands du tennis international C'est au York University Ten- nis Center de Toronto qu’aura lieu cette année l’'Omnium de tennis du Canada, du 18 au 22 aot. Cette manifestation sportive existe depuis plus de 20 ans et réunit chaque année un certain nombre des plus grands noms du tennis de la-scéne interna- tionale. L’Omnium de tennis du Canada est généralement diail- leurs dominé par ces grandes vedettes; cette situation, on le comprendra, est due au fait que le tennis canadien ne produit pas, en ce moment, de joueurs suffisamment solides pour s'im- poser dans la classe des Jimmy Connors, Bjorn Borg et Elie Nas- tase. On attend cette année tout .prés de cent participants, hom- mes et femmes, représentant environ 25 pays, qui vont tenter de mériter une part des bour- ses qui totalisent cette année 160 mille dollars: 125 mille dol- lars pour les hemmes et 35 mil- le dollars pour les femmes. Le réseau francais de Radio- Canada retransmettra quelques- uns des moments les plus mar- quants du tournoi, le dimanche 21 aout a 16 heures, ainsi que la finale, le lundi 22 4 23 heures. Commentateur: Richard Gar- neau; analyste: Francois God- bout; réalisation: Louise B.-Tar- dif. ae Du 18 au 28 aoit 4 Sherbroo- ke, dans les Cantons de l'Est, auront lieu les finales des Jeux d’été du Québec, Environ 4,500 athlétes, sélectionnés dans les 18 régions «sportives» de la province, participeront a ces compétitions annuelles. Quinze disciplines sont inscrites: balle- molle, natation, athlétisme, pé- tanque, canotage, ski nautique, tennis, tir a l’arc, cyclisme, golf, voile, water-polo, plongeon, soc- cer et tir a la carabine. Les participants sont des ama- teurs, 4gés de 18 ans et moins, qui ont tous, plus t6t cet été, participé aux compétititions ré- gionales organisées dans tous les coins de la province, étape préalable qui a servi a sélec- tionner les meilleurs d’'entre eux. Richard Garneau Ce sont donc Jes meilleurs parmi la «reléve», parmi les di-. zaines de milliers de jeunes gens et jeunes filles qui s’adon- nent au sport, soit dans le ca- dre de leur institution d’ensei- gnement ou de leur organisa- tion municipale de loisirs, ou encore au sein de clubs spor- tifs. Les Jeux du Québec existent depuis 1970. L'idée est née a issue des Jeux du Canada de 1969, dans le but de créer, au Québec, un lieu de rencontre «national» qui permette de ré- véler les meilleures performan- ces dans les différentes compé- titions sportives, mais aussi de «chapeauter» les différentes rencontres qui avaient lieu cha- que année dans un sport en particulier ou dans une région précise. L'objectif des Jeux du Québec n'est cependant pas de réunir l'élite de |’élite, dans le domai- ne du sport, mais au contraire de favoriser la participation du plus grand nombre possible de jeunes sportifs, dans le cadre de compétititions organisées aux niveaux local, régional et provincial. Les finales provin- ciales constituent donc la der- niére étape des Jeux du Qué- bec. Elles ont lieu deux fois par année, en février pour les sports d’hiver, et en aodt pour les sports d’été. Cette année, c'est la ville de Sherbrooke qui recoit nos ath- létes. Radio-Canada y sera, et nous offrira environ neuf heures de diffusion, 4 compter du sa- medi 20 aot a 15 heures. Pierre Dufault, Lionel Du- val et Jean Pagé commente- ront pour nous les faits sail- lants des Jeux pendant cette semaine, qui se terminera par la cérémonie de cléture, le di- manche 28 aout a 14 heures. Réalisateurs: Michel Quidoz, Jacques Primeau et André Latour. Réalisateur-coordonnateur: Jean- Claude Houde. R.N. samedi 20 dimanche 21 mercredi 24 samedi 27 dimanche 28 Les Jeux d’été du Québec Tableau dé I’horaire des émissions de 15h00a17h00- de 14h 00 a 16h 00 de 19h 30a20h 30 de 15h00417h00 de 14h00415h30 Ouverture des Jeux Faits saillants Faits saillants Faits saillants Cléture des Jeux suis dit: «Tu as quelque chose a faire, continue.» — D’autres membres de votre équipe ont eux aussi gagné des prix. pour la méme émission? — En effet, Pierre Major, pour les décors, Jean-Guy Corbeil, pour l'éclairage et Hervé Bi- beau, pour la prise de son. Une chose m’a particuliéremenf tou- ché dans la réalisation de cette émission, c'est que la plupart des interprétes en étaient, tout comme moi, a leur premiére ex- périence. Je ne parle pas, bien. sGr, du Quatuor- Garami,- mais des danseurs, des interprétes, etc. (En fait, c'est le ter juin der-: nier que le Prix Anik fut décer- né a la premiére émission de Guy Rajotte, au cours d’uhe cé- rémonie qui s'est déroulée au studio-théatre 42 de la Maison de Radio-Canada a Montréal. Outre les personnes déja nom- mées, plusieurs autres artis- tes ont participé a |'émis- sion: le baryton Roland Ri- chard, le contralto Marie La- ferriére, la pianiste Denise Mas- sé, les danseurs Claudia Moore et Robert Desrosiers, la choré- graphe Véronique Landori, ainsi que les interprétes Danielle Naud et Jacques Lavallée.) Guy Rajotte évoque ensuite le temps qu'il a passé aux -arts graphiques, 4 Radio-Canada, de méme que les études qu'il a faites en Allemagne, particulié- rement ses recherches en mise en scéne d'opéras. — A Bayreuth, dit-il, j'étais sur scéne tous les matins en vue de la représentation qui commengait a 4 heures de |’aprés-midi. Eh bien, quand le spectacle débu- tait, j‘oubliais toutes les diffi- cultés techniques, tous les pro- blémes administratifs inhérents a cette immense machine qu’est le Théatre de Bayreuth: c’était chaque fois un nouvel enchan- tement... j’étais parti! —Avant de devenir réalisa- teur, aviez-vous une formation musicale? : — Une formation d'autodidac- te. Je n'ai pas étudié la musique © comme telle, mais je puis la li- re, je déchiffre les partitions... Voyez-vous, j'ai dans la vie deux grandes passions: la, musique et les arts visuels. Or mon mé- tier me permet de satisfaire les deux. Le méme métier exprime ces deux besoins que je sens chez moi, et mon matériau, c'est la télévision. Un jour, j'ai présenté ce projet d’émission sur Schubert et l'on m’a donné les moyens de le réaliser. — Vous avez préparé pour le 12 mars prochain, aux Beaux Dimanches, une heure qui sera consacrée @ Richard Strauss... —Le titre de l’émission sera Richard Strauss — Chants de vie a la frontiére de la mort. Le spectacle se composera du poéme symphonique Mort et Transfiguration et des Quatre Derniers Lieder. Méme si |'illus- tration visuelle des deux oeu- vres fait appel aux réves et aux souvenirs d'un musicien, il ne s'agit nullement d'une esquisse biographique de Richard Strauss. Vous assisterez plut6t a la mort physique d’un homme qui a consacré sa vie a la musique et qui, par elle, résistera au temps. Guy Rajotte nous entretient longuement de son _ Richard Strauss, qui fait l'objet d’un ar- ticle dans notre cahier de pres- se de |’automne 77 — hiver 78, lequel paraitra a la fin d'aodat. — Vous avez d'autres projets? — Oui. Le Carnaval des ani- maux de Camille Saint-Saéns. Toute la partie sonore est déja réglée. —Excellente musique et ma- tiére visuelle intéressante. —Matiére visuelle d’autant plus intéressante, je crois, qu’el- le sera réalisée avec les pa- piers de Claude Lafortune, dans un vieux théatre. L’argument, sur des textes d’André Vigeant, se résume a ceci: les animaux rendent hommage 4a Claude La- fortune que |’on verra, dans fa marche finale, transporté par le cygne géant. Antoine Padilla di- rigera... Les pianistes seront Bouchard et ‘Morissette. Jean Tétreau e Le mercredi 24 aodt a 14 h 30, le Temps de vivre présente un groupe de Saint-Justin. Tout d’a- bord, M. Denis Plante, cultiva- teur 4 la retraite qui s’adonne a la sculpture, nous présentera quelques-unes de ses oeuvres dont un clavecin et une horloge grand-pére. Chez les Chénevert, _ on est forgeron de pére en fils; M. Albany Chénevert parlera d'un métier en voie de dispari- tion. M. et Mme Paul Bussiéres feront revivre une époque révo- lue, celle ou existait la froma- gerie de rang. Mmeé Simone ‘Roch, qui cuit toujours son pain, nous expliquera pourquoi elle continue de le faire. Mme Pier- rette Lessard, chanteuse, et M. Léo Morin, musicien, inter- préteront quelques piéces de leur répertoire. Enfin on fera la connaissance du doyen de la paroisse, M. Aden Alarie. ; | H ’ : :