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Vendredi 19 Septembre 1975 3 20¢

L’Université Simon Fra-
ser, aprés des débuts. re-
tentissants, se retrouve
confrontée avec elle-mé-

-me 10 ans apres. Si on

se replace dans. le
texte historique,

1963, fonder une univer-
sité aurait pu étre une t4-
che exténuante. Le gou-
-vernement Bennett a con-

con-

fié cette lourde responsa-

bilité au Dr. Gordon Sch-
rum, Vice-président de
B.C. Hydro - qui devint le
premier Président de’ Si-
mon Fraser.

Si l’on se souvient, un
concours architectural a-
vait été organisé pour dé-
terminer quel serait le
meilleur plan a accepter.
‘Le travail des architec -
tes Arthur Erikson et Geof-
frey Massey furent accep-
tes. La conception des é-
difices rappelait 1’Acropo-
tandis que
les divers paliers de pe-

_louses suggéraient les

constructions péruviennes
du Matchu Pitchu. Et pour-
tant. . .<Simon Fraser a été

. \ _

‘eee Eas

vers.

Voici aspect global de l’Universit Simon Fraser vu 4 vol d’oiseau. Sise au sommet
d’une montagne, les batiments exentriques possédent le charme de plaire aux visiteurs.

- LUNIVERSITE SIMON. FRASER

IQans apres...

un projet réalisé en l’es-
pace de 24 mois!

En septembre 1965, l?’U-
niversité ouvrait ses por-
tes 4 2.500 etudiants- Par-
mi la présence sur le cam-

pus des électriciens et des -

plombiers, les étudiants
apprenaient A vivre dans
ce site futuriste.

Chemin faisant, en 1967,
l’administration licencie 5
professeurs. Des discus -
sions estudiantines nais-
sent et, en novembre 68,

-l’issue est inévitable: les -

étudiants contestent l’u -
niversité en usant des
techniques de guerillas non

violentes: le ‘‘sit-in’’. Les ©

autorités de Simon Fraser
se voient obligées de faire
intervenir les forces de
l’ordre. On effectue des
arrestations massives et
certaines condamnations
sont prononcées. Dans
l’ensemble, des
de $250.00 sont prélevées
pour ‘occupation d’un en-
droit public’’.

Revendication étudiante

plutdt inattendue: le Con -—

amendes

seil des étudiants avait de-
mandé 4 1l’Administration
de changer le nom de Simon

Fraser en celui de 1’Uni-
versité Louis Riel - en
mémoire du Chef des Mé-
tis du Manitoba qui se
révolta en 1885.

Pourtant, sous l’am_= -
pleur de la tempéte, . Si-
mon Fraser survécut et,
en 1969, on comptait sept
étudiants choisis pour l’ob
tention du Woodrow Wil-
son Fellowship. Et puis,
on en a pris Il’habitude:
le prix Pulitzer, une bour-
se d’études Rhodes, le
Guggenheim Fellowship. ..
sans parler des mérites
spo rtifs.

Actuellement, Simon Fra-
ser est la premiére uni-
versité dont le président
soit de sexe féminin: Dr.
Pauline Jewett; cela au-
rait-il pour effet que l’on
considére les étudiants de
Simon Fraser comme ‘‘tem
pérés’’ En tous cas, c’est.
dans la joie et la paix qu’on

célébra le dixiéme anni-

versaire de Simon Fraser.

Groupe de Travail
sur les Minorites
de Langue Francaise

OTTAWA - Le Secrétaire
d’Etat du Canada, 1’Hono-
rable J. Hugh Faulkner, a
annoncé que des représen-

tants de la communauté
francophone minoritaire
au Canada avaient ré-

cemment mis sur pied un
groupe de travail pour
faire le point sur les as-
pirations de cette commu-
nauté, plus particuliére -
ment au chapitre du déve-
loppement culturel des
groupes minoritaires d’ex-
pression francaise a tra-
vers le pays. M. Faulkner
a de plus indiqué que le
Secrétariat d’Etat avait ac-
cepté de défrayer le coft
des activités de ce groupe
de travail, jusqu’a un ma-
ximum de $50.000.

Le Secrétaire d’Etat .a
précisé que son ministére
administre depuis 1969,
un programme d’aide aux
groupes pYrbritaires de
langue officielle et qu’il
importait, en ce moment,
d’examiner l’impact de ce
programme auprés des bé-
néficiaires, ainsi que de
proposer de nouvelles for-
‘mes d’aide ou des modifi-
cations 4 l’actuel pro -
gramme gouvernemental.

La création de ce groupe
de travail est le résultat
d’une série de rencontres
et d’échanges entre le Se-
crétariat d’Etat et le Co-

mite de liaison des. asso-
ciations provinciales fran-
cophones au Canada. C’est
a la demande de M.Faulk-
ner que ce comité de liai-
son a proposé les noms
des personnes devant sié-
ger au groupe de travail.
Les membres du Groupe
de travail sur les minori-
tés de langue francaise
sont: Mme Lilianne Beau-
champ, membre de la
Commission des écoles sé-
parées de Sudbury et vi-

“ce-présidente sortant de

charge de l’Association ca-
nadienne - francaise . de
l’Ontario; M. Daniel Po-
liquin, étudiant universi -
taire d’Ottawa et ancien
directeur régional de Di-
rection - Jeunesse; Mme
Denise Bernadin, organi-
Satrice d’activités cultu-
relles a Ste-Anne (Man.);
M. René Archambault, di-
recteur du College Ma-
thieu de Gravelbourg et
président de la Commis-
sion culturelle de la Sas-
katchewan; M. Léon Thé-

riault, professeur d’his-
toire canadienne et aca-
dienne a l’Université de
Moncton et Mad. Murielle
Roy, professeur a 1’Uni-
versité de Moncton, ainsi
que membre de la Sté d’His
toire acadienne. M. Roland

Suite page 4:GROUPES

Protestations

Depuis déja quelques
mois, les griefs présentés
par certaines associations
de femmes au Centre de
la Main - d’oeuvre du Ca-
nada, sont restés sans ré-
ponse.

Lundi et mardi dernier, u-
ne centaine de femme se
sont donné le motet ont en-
vahi le Bureau du Centre de
la Main d’oeuvre, situé rue
Howe, a Vancouver. Nous
reproduisons ci-dessous
les réclamations qu’elles
évoquent pour _ justifier
cette manifestation.

1 - Plusieurs projets d’ex-
tension pour les femmes
recoivent du Centre de la
Main-d’oeuvre les fonds
nécessaires pour rejoindre
les femmes dans la com-
munauté et ces projets ont
également été créés il ya
3 ans pour enseigner au
CMD de nouveaux moyens
de servir les femmes. Le

CMD. : a’ fait la sourde’ or °

tea AO et ee ae

‘ignore

femme

reille 4 l’identification des
erreurs de ses services et
nos réclamations
sur des changements en re-
tard. D’aprés Gordon E.
Hubley, le Directeur du
CMD Région Pacifique, les
‘Femmes: n’ont pas la
priorité’’.

- Le CMD exerce la dis-
crimination des sexes con-
cernant les allocations des
cours de formation. Con-
trairement 4 l’homme, la
doit posséder des
évidences documentées sur
son statut de ‘*Gagne-
Pain’? de la famille pour
étre admise 4 recevoir le
maximum d’allocations
pour suivre les cours de
formation.

3- Le CMD étale des bro-
chures ‘‘Stéréotype des se-
xes’’ qui limitent effecti-
vement les-aspirations de
la femme aux occupations

» Suite p.2: PROTESTATION >

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