Louise Merler, l'une des membres fondatrices de Réseau-Femmes Colombie-Britannique, se dit aujourd’hui: « (...) fire de penser que ce que notre petit noyau du début ressentait n’était pas farfelu, que c’était vraiment un besoin. » Ce besoin c’est celui de « pouvoir compter les unes sur les autres », un besoin a l‘origine méme d’un réseau tricoté maille par maille durant vingt ans; un réseau de réseaux, permettant aux franco- colombiennes de se regrouper, de s‘épauler et de contribuer a leur communauté, dans leur spécificité. Réseau-Femmes de 1998 a 2010 De nouveaux défis de gestion... La nouvelle directrice générale embauchée en février 1998 s‘engageait a rester pendant cing ansetredonnaitainsi une stabilité administrative a l’organisme. Le bureau central était déménagé de Vancouver a Prince George, jusqu’au printemps 2003.Réseau-Femmese« branchait », d’abord avec une adresse courriel, puis avec la création d’une liste électronique de discussion en juin 2000, le lancement de son site Web (www.reseaufemmes.bc.ca) a l’automne 2001 et la création de sa page Facebook en mars 2010.. Le Service Inform’Elles voyait le jour en 1998, résultant des travaux de recherche sur les femmes francophones itinérantes de la Colombie-Britannique et du rapport Que ¢a change! Les femmes francophones de la Colombie-Britannique ont désormais accés a un service d’écoute, de soutien, d‘information et de référence soit par téléphone ou en personne. A nouveau, en 2003, le manque de ressources humaines au bureau central et les défis de financement créaient une période difficile pour Réseau-Femmes. Une nouvelle directrice générale était embauchée et le bureau central ramené a Vancouver. Par manque de ressources financiéres, le Service Inform’Elles était contraint de fermer temporairement, entre février et octobre 2004. Certains organismes francophones de la province ont manifesté leur soutien par des lettres d’appui ou des levées de fonds au bénéfice de la réouverture du service, dont la Société Maillardville-Uni, le Théatre de la Seizieme, la Fédération des enseignantes et enseignants de la Colombie-Britannique ainsi que Vision Ouest Productions. Les femmes aussi se questionnaient et s‘indignaient. Elles ont relevé leurs manches et ont formé des comités de travail, pour organiser le 15° anniversaire, ceuvrer a la réouverture du Service Inform’Elles, et apporter une aide administrative. L’évaluationexterneduServicelnform’Elles quise terminait tout juste en 2004 faisait état du niveau de satisfaction de la clientéle et des partenaires ayant travaillé avec les intervenantes, ainsi que de constats et recommandations sur le plan opérationnel, notamment en ce qui avait trait a la gestion financiére, matérielle et humaine. C'est a la lumiére de ces recommandations que Réseau-Femmes a lancé en 2004 I'Initiative de développement organisationnel stratégique (IDOS). La premiére étape visait a étudier les modalités de réouverture du Service Inform’elles, et explorer quelle serait la meilleure structure juridique a adopter pour permettre son expansion future. Loption d’obtenir un numéro de charité, lequel lui permettrait de recevoir des financements de fondations ou des dons privés, était retenue. Un organisme indépendant, la Société Inform’Elles Society, était ainsi incorporé en décembre 2006. Parallélement a ce processus, des démarches étaient entreprises dés 2004 auprés du gouvernement provincial, par l’intermédiaire du Secrétaire aux affaires francophones, puis du Ministre d’Etat aux relations