sso tessa wi Pocnaiate l’?immersion _québécoise et 5 - Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 12 mai 1995 EM RAR ARIE Animation culturelle et soutien a la commission scolaire francophone au 10° Congres de L?> APPIPC Le théme du dixiéme Congrés del’ APPIPC, «ily alongtemps quejet’aime, jamais jenet’oublierai», faisait référencea l’engagement des enseignants vis-a-vis dela langue francaise, tout en rappelantles paroles dela chanson «A la claire fontaine». PAR GEORGES PAYRASTRE C’est pourtant sur un rappel des menaces qui pésent sur l?immersion frangaise que le professeur André Obadia, professeur titulaire, coordonnateur général des programmes d’éducation frangaise 4 ]’université Simon Fraser, a lancé ce dixiéme - congrés de 1’Association des professeurs de ]’immersion frangaise et du programme-cadre de frangais. Ces menaces sont de différentes natures: il y a bien sir les attaques du professeur Hector Hammerly, également de SFU, qui trouve que les résultats obtenus par les éléves anglophones de francaise sont insuffisants et qui aimerait, semble- t-il, les voir manier le francais comme Antonine Maillet ou Jean-Marie Le Clézio. L’autre menace, bien stir, ce sont les coupures budgétaires que vit l’ensemble du systéme éducatif en Colombie-Britannique. II ne faut pas non plus oublier |’incertitude que crée la situation politique l’influence grandissante d’une population asiatique dont.certains membres réclament une immersion «chinoise», alors que _ le gouvernement provincial a récemment donné le feu vert 4 l’enseignement du mandarin, du japonais et du punjabi dans les écoles qui le désirent. Mais André Obadia, un des pionniers de ]’immersion frangaise au Canada et président de la Commission Amérique du bord de la Fédération interculturelle des professeurs de frangais, se déclare prét a relever le défi. Aprés tout, dit- il, nous faisons ]’envie de nombreux pays européens et de certains Etats américains qui empruntent nos méthodes et admirent nos succés. Si le professeur Obadia est satisfait des résultats obtenus, il suggére toutefois d'améliorer I’immersion au: secondaire et de continuer d’accroitre la qualité de l’enseignement livré par les enseignants. Les maths et Gerry Boulet Ce message d’encoura- gementa été fort bien regu par les 250 enseignants (une grande majorité venant de |’immersion frangaise) qui s’étaient déplacés pour assister a un nombre impressionnant d’ateliers et de présentations. Ainsi, un atelier d’une journée sur |’autoroute de ]’information et ses retombées sur le milieu éducationnel consistait a aider les enseignants a mieux connaitre et comprendre les médias, afin d’éveiller chez leurs éléves un esprit critique et ouvert la créativité. Dans un autre atelier, Louise Mallette a rendu espoir a tous ceux et celles qui ont du mal a rendre attrayantes les mathématiques. Cette conseillére pédagogique de ]’Ontario n’utilise rien de moins que la musique de Gerry Boulet pour enseigner les maths, de quoi nous redonner le gotit de s’asseoir sur les bancs d’école. L’animation culturelle, une stratégie-clé La venue de Lise Paiement était toutefois 1’événement le plus marquant pour les enseignants de l’école frangaise (programme-cadre de francais). Car en Colombie- Britannique comme dans ]’Ouest et l’Ontario, Lise Paiement est deve- nue la «cham-pionne» de |’ani- mation culturelle. es: «25. ensel- gnantes et ensei- gnants qui assis- taient 4 son atelier n’ont pas regretté d’étre venus. Car, en plus de son énergie et de son engagement per- sonnel, Lise Paiement leur a aussi donné les clés d’un ensei- gnement qui vise a «former des jeunes francophones, bien dans leur peau et fiers de leur culture»... Pourelle, la stratégie 4 utiliser, c’est «l’animation culturelle», une approche qui consiste 4 donner une dimension culturelle 4 tous les cours et activités de |’école frangaise. Il s’agiten fait, nous dit-elle, de séduire les jeunes et de leur faire voir qu’ils font partie d’un peuple. Cette implication des jeunes et leur attachement 4 la culture doivent aussi passer par la création, ajoute- t-elle, et i] est essentiel d’arréter de considérer les arts a l’école frangaise comme une activité secondaire ou leur culture». _ unluxequel’onélimineauxpremiéres ‘umeurs de coupures budgétaires. La création artistique par les éléves est 4 la base de |’animation culturelle et doit faire partie intégrante de l’enseignement. Pour Lise Paiement, cette stratégie indispensable |’école francaise doit également reposer sur deux grands principes que doivent partager le corps enseignant et la communauté: avoir une vision concertée, c’est-a- dire avoir une vision commune de la mission de ]’école, et faire preuve d’engagement. BC Tel veut augmenter ses tarifs La compagnie de téléphone BC Tel vient de déposer ne demande au CRTC pour obtenir ]’autorisation d’augmenter ses tarifs résidentiels a partir du mois de juillet prochain. La compagnie entend faire désormais payer aux gens ce que coitent réellement les services qu’elle propose. Pour entrer en vigueur, ces nouveaux tarifs devront étre approuvés par le CRTC qui tient actuellement ses audiences a Hull. _ «Nous ne pouvons plus nous permettre de soutenir le service local comme auparavant», a expliqué Ken Crump, vice-président du service local de la compagnie. «La compétition qui augmente et les réductions des prix des appels interurbains ont fait chuter nos revenus de 15% pendant le premier trimestre de 1995, par rapport a l'année derniére», a-t-i] poursuivi. La compétition au chapitre ' des appels interurbains a forcé la compagnie a baisser ses tarifs pour les appels interurbains de 40% dans certains cas ce qui, explique-t-on a la direction, «ne permet plus de soutenir le service local, payé en partie grace aux bénéfices enregistrés sur les interurbains». Lacompagnie, qui estime perdre 460 millions chaque année, donne en exemple le cas de Prince George, ou le service aux résidents est facturé 4 10,05 dollars parmois, alors qu’il lui coiite 28 dollars. BC Tel entend réduire 4 sept l’échelle des vingt et un noms qui figurent sur la grille des tarifs locaux. Cela veut dire que les tarifs locaux pour les consommateurs pourraient augmenter de 0,75 dollar par mois au premier juillet. Le montant exact que © chaque consommateur payerait dépendrait de!’ endroit ot il habite et du tarif qu’il paye actuellement. L’augmentation maximale serait de 1,95 dollar parmois et l’augmentation moyenne de 1,35 dollar par mois; et de 12,45 par mois pour une ligne d’affaires individuelle. Certains consommateurs ne connaitraient aucun changement tarifaire, et il ne devrait pas y avoir d’augmentation majeure 4 Vancouver, ot les tarifs locaux couvrent déja les dépenses de BC Tel. BC Tel demande aussi au CRTC Il’autorisation d’augmenter ses tarifs locaux sur une période de trois ans, 4a compter du premier janvier 1996. La premiére année, l’augmentation serait de 4 dollars pour la plupart des particuliers et pour certains clients d’affaires. Les deux années suivantes, elle dépendrait notamment des efforts de la compagnie pour réduire ses cotits et augmenter sa productivité. «Pour rester compétitifs, nous allons néanmoins continuer a offrir des réductions sur certains interurbains», a expliqué Ken Crump. Une mesure qui risque de plaire aux entrepreneurs mais pas nécessairement aux personnes 4 faibles revenus. Prés de 98% des Britanno-Colombiens ont le téléphone. Il s’agit d’un des taux les plus élevés au monde, supérieur a celui de nos voisins américains qui sont 94% a avoir le téléphone. Héléne Peronny Lise Paiement donne les clés d’un enseignement qui vise a «former des jeunes francophones, bien dans leur peau et fiers de Un soutien unanime a la _ commission scolaire francophone Les enseignants de |’école frangaise (PCDF) qui sortaient des ateliers de Lise Paiement ont également regu de bonnes nouvelles lors de I’assemblée générale de l’APPIPC (elle-méme membre de la BCTF). En effet, 4 l’ occasion de son dixiéme anniversaire, ]’assemblée a approuvé a4 |l’unanimité une proposition de Raymond Lemoine selon laquelle le président Teelu, Wael Afifi, doit écrire 4 Art Charbonneau, le Mae de l’Education, pour lui exprimer le soutien de 1l’Association 4 l’établissement d’une commission scolaire francophone en Colombie- Britannique. La proposition prévoit aussi que 1’ APPIPC et son président demandent 4 la B.C.T.F.- F.E.C.B. (B.C. Teachers Federation) et 4 sa présidente, Alice McQuade, de changer leur position quant a la mise en place de cette commission scolaire. On sait que la BCTF s’est prononcée contre |’établissement d’une commission scolaire francophone dans la province. Une vision régionale et un esprit de partenariat Si le congrés de 1’APPIPC fétait son dixiéme anniversaire, c’était aussi |’occasion de recueillir le soutien des membres dans les dossiers prioritaires pour]’annéea venir, que ce soit le domaine politique et les questions syndicales, la formation ‘des enseignants ou le renforcement des liens avec la communauté francophone et ses institutions. Le président Wael Afifi a également souligné la décision de |’exécutif de l’Association de se joindre a d’autres organisations pour former Concert’Action, ce regroupement des divers intervenants dans le domaine de l’éducation francophone. Ce regroupement travaille déja sur son premier projet, la préparation des documents de Ressources intégrées du frangais langue premiére , un volet du nouveau curriculum de |’école frangaise (PCDF) qui verra le jour a la prochaine rentrée scolaire. Nanaimo en 96 Enfin, dans l’esprit de changement que veut vivre l’APPIPC, une décision importante devait marquer ce dixiéme anniversaire. Le congrés 1996 de l’APPIPC quittera le campus de l’université Simon Fraser qui 1’a accueilli ces demiéres années et se tiendra sur |’fle de Vancouver, 4 Nanaimo; une premiére régionale dont la nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par tous les participants. Clientéle: Mission: Programme: Pensionnat: Installations: haltérophilie . . . Services: COLLEGE MATHIEU Sac 20, Gravelbourg (Saskatchewan) SOH 1X0 Toute personne désireuse de vivre et d'apprendre | dans un contexte éducatif francophone et catholique. 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