12 - Le Soleil de Colombie, vendredi 15 septembre 1989 ARTS ET SPECTACLES Au Vancouver East Cinema | Vingt places a gagner pour «Champ d’honneur» Avis a nos lecteurs: le cinéma En Dordogne, Pierre, un pauvre paysan, vend son exemption du service militaire pour sauver la ferme familiale. I! se retrouve derechef enrolé dans |l’armée de Napoléon Ill, partant en guerre contre les Prussiens. Sous le Second Empire, |’exemption du service militaire était déterminée par une... loterie. Mais les ga- gnants pouvaient aussi vendre. leur tirage chanceux aux plus fortunés. Sélectionné au Festi- val du film de Cannes en 1987, «Champ d'honneur» est |’oeuvre de Jean-Pierre Denis, un réalisateur qui s’était déja signalé par «La Palombiére». ll est programmé au Vancou- ver East Cinema les 27 et 28. septembre a 19h30. A noter aussi les projections de «La belle et labéte» de Jean Cocteau les 18 et 19 septembre et de «L’argent de poche» et «La nuit ameéricaine» de Truffaut 4 19h30 et 21h25 les 20 et 21 septembre. Vancouver East Cinema, 2290 Commercial Drive. Tél.: 253-5455. Dolly Parton en concert au Coliseée du P.N.E. Dolly, jolie Barbie! Vue d'en haut, c’est-a-dire de la section loges V.I.P. (merci a Susan Rosenberg de Periscope Productions), Dolly est toute menue. Elle a perdu plusieurs kilos ¢a, tout le monde le sait! ” Méme ses deux joyaux qui, jadis, ont grandement contri- bués a son énorme succés, ont perdu des points. Je craignais la vulgarité mais, surprise! Malgré ses nombreu- ses paillettes, sur scéne, elle est sobre. La salle réagit a la ro premiére note et au moindre geste. Dolly parle beaucoup plus qu’elle ne chante. Son enfance, sa famille, ses débuts a Nashville. De «Baby l’am Burning» en passant par «Nine to Five», et «He'll come again», la star, entourée d’une excellente équi- pe, nous divertit pendant une heure. Chanteuse a voix? Non. Chanteuse avoir? Oui, une fois. A noter: En premiére partie, George Fox et son groupe composé de musiciens cana- diens venant d’un bout a |’autre du pays. Originaired’Alberta, Fox a une belle voix grave qui convient trés bien a son style «crooner western». Malheureusement, le «look» laisse a désirer... Ses jeans style «tuyau» ne font qu’ampli- fier sa minceur squelettique. Céline Joseph Jeux de la le bilan OTTAWA - Tels de sages écoliers, les artistes de par le pays préparent la rentrée. C'est donc le moment propice pour la FCCF de féliciter ceux et celles qui ont si bien représenté le Canada lors des Concours culturels tenus a Rabat, du 8 au 22 juillet dernier. Dans le cadre des ter Jeux de la Francophonie ces concours ont réuni 300 artistes venus de 38 pays. L'image générale qui se dégageait de la production artistique présentée par le Canada en était une de qualité et d’audace. De |’éblouissante danseuse Julie West aux francophonie : délicats souliers pour enfants de Richard Bannister; des sculptures saisissantes de Jean Bélanger au surprenant Tapis de Grand Pré (film de Phil Comeau) en survolant le luth exquis de Colin Everett; des évocatrices scénes d’hiver Perrault aux créations poéti- ques de l’artisane Diane Roy: les oeuvres canadiennes rayon- naient de force et d’originalité. De par leurs travaux d’anima- tion, nos artistes de Vancouver, d’Ottawa, de Regina et de Halifax ont établi de solides liens avec des créateurs de diverses nationalités. La FCCF de Wilfred. souhaite donc que les éventuels accords gouvernementaux qui consolideront ces échanges culturels tiennent compte de la présence dynamique des artis- tes francophones hors Québec. Les oeuvres de ces artistes et les communautés dont ils sont issus devraient jouir maintenant d'une plus grande diffusion au niveau national. Le Canada ayant étésans contredit l’enfant chéri des ter Jeux de la Francophonie, il serait bon qu'un peu de cette poussiére dior retombe sur les artistes canadiens. Silence sur le plateau! Un comité recense les besoins de I’industrie locale du cinéma Hollywood-Nord? Vous con- naissez? C’est le surnom que l’on donne déja a Vancouver et & la Colombie-Britannique. En 1987, $153 millions ont été dépensés par les producteurs de films de tous acabits; 1989 promet d’étre plus rentable encore. Alors? Alors, un Comité trés sérieux s'est formé en juin 1988, dans le but de garder la poule aux oeufs d’or en bonne santé. Formé de représentants du gouvernement provincial et* dela Commission fédérale pour l'emploi, de ceux de |’Associa- tion Cinématographique de C.B. et enfn de délégués des employeurs et travailleurs de l'industrie cinématographique, le Comité a rendu un rapport, intitulé «So, you want to be in the pictures?». Aprés une enquéte trés sérieuse réalisée de juillet 1988 au méme mois de 1989, le Comité a décidé de treize recommandations a |’adresse de tous les organismes, entreprises et commissions privées et publiques qui contribuent, de prés ou de loin, a l’expansion cinématographi- que de la province. Le Comité insiste sur la nécessité qu'il yaa améliorer la qualité de la main-d’oeuvre, en développant notamment les formations a la post-produc- tion, en multipliant les stages sur les lieux de tournage, en améliorant le comportement des _ techniciens nouveaux- venus sur les plateaux de tournage. Sont-ils bruyants ou mal élevés? Toujours est-il qu’ils ne semblent pas, a leurs débuts, bien connaitre |’étiquet- te bien particuliére propre au milieu de la production cinéma- tographique. On les comprend... Mais le Comité veut que les soutiers de la pellicule soient irreprochables. Question de survie... Comme |’explique William Medley, membre du Comité et professeur de l'Université Si- mon Fraser, trois facteurs ont attiré les producteurs_ et réalisateurs ameéricains en Colombie-Britannique. II s’agit de la beauté naturelle de la province, du taux d’échange favorable du dollar U.S. et de l’existence d’une main-d’oeuvre spécialisée, «enthousiaste» de surcroit. Or, pour maintenir la croissance de |’industrie ciné- matographique, les responsa- bles locaux et nationaux ne peuvent agir que sur le troisieéme facteur: la main- d’oeuvre, dans le but d’en améliorer la qualité. Pierre Sejournet be we re Travaux publics Public Works Canada Canada Nanaimo, C.-B. Dépét: 250,00$ depuis le 7 aoOt 1981. des soumissions. nécessairement retenue. APPEL D’OFFRE LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services énumérés ci-aprés, adressées au Gestionnaire régional, Politique et administration des marchés de la Région du Pacifique, . Travaux publics Canada, 601, 1166 rue Alberni, Vancouver, (Colombie-Britannique) V6E 3W5 seront recues jusqu a |’heure et la date limite déterminées. On peut se procurer les documents de soumission par|’entremise du bureau de distribution des plans, a l'adresse ci-dessus sur versement du dépdot exigible. PROJET Proiet No. 70C-89-0038: Pour Transports Canada - Groupe de gestion des aéroports: construction d'un complexe d’aérogare, Date limite: le 6 octobre 1989 4 11h00 (11 a.m. PDST) Les documents de soumission peuvent étre consultés a Amalgamated Construction Association de C.-B., Vancouver, Construction Association de Nanaimo et de Victoria. DEPOT DES SOUMISSIONS: les sous-traitants pour les travaux électriques et mécaniques doivent remettre leurs offres au bureau des Dépdts de soumission de Nanaimo, a-s Nanaimo Construction Association, 2480 Kenworth Road, bureau 9, Nanaimo, C.-B., V9T 3Y3 le 3 octobre 1989 a 15 heures au plus tard, suivant les «Régles standards de dépét des soumissions (Projet de construction de batiments du gouvernement fédéral)» en vigueur INSTRUCTIONS Le dépét afférent aux plans et devis doit tre établi a l’ordre du’ Receveur général du Canada. Il sera remboursé sur retour des documents en bon état dans le mois qui suivra le jour de l’ouverture Ni la plus basse ni aucune des soumissions ne sera