ee a e ' | VOL. 10 NO. 15 reactant No eae hart net tt “LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE M. Gordon Gibson déclare: | Le chef du parti libéral de la Colombie-Britannique, M. Gor- don Gibson, a déclaré que le gouvernement provincial de- vrait créer environ une demi- douzaine d’écoles frangaises dans la province. Une semaine auparavant, le ministre de l'éducation, le Dr Pat McGeer avait annoncé qu'il étudiait la possibilité d’établir des programmes d’immersion _ francaises dans les écoles secon- daires de la C.B. Le ministre avait précisé “On espére que certains program- mes pourront étre offerts d'ici Yautomne 1978.” “Les réalités de la vie cana- dienne indiquent que l’on doit _ rendre disponibles des opportu- nités accrues pour les étudiants _. de la Colombie-Britannique pour _ - devenir bilingues” avait ajouté — Je Dr McGeer: C’était la premié- re fois qu'un membre du gouver- nement prs.incial reconnaissait la réalité canadienne. “Plus de francais en C.-B.! Le ministre a invité les dis- tricts scolaires les plus grands de la province a établir des programmes d’immersion pour M. GORDON GIBSON les étudiants du secondaire s’ils le désirent, mais il n’a pas _ indiqué quel type d'aide finan- ciére serait offerte par le gou- vernement. Le Dr. McGeer avait souligné l’accroissement appa- rent de l’étude du francais en C.B., 20.1% des étudiants de l’élémentaire apprenaient volon- -tairement le francais au cours de la derniére année scolaire, en comparaison de 5.7% en 1970-71. M. Gordon Gibson a déclaré, le 26 juillet, devant l’assemblée provinciale, que le soutien public _augmentait, a travers le Canada en faveur de mesures qui aide- raient la minorité francophone hors Québec a préserver sa langue. Mais il a ajouté que la province ne devrait pas négocier sur la récente proposition du Premier Ministttre du Québec, M. René Lévesque, qui offrait de fournir de l’enseignement en francais a ]'extérieur du Québec en échange de droits a |’éduca- tion anglaise accrus au Québec. Selon la législation québe- ‘coise, telle qu’elle se présente (Suite a la p.2) Don de 1,200 livres en Six organismes et clubs fran- cophones de la Colombie-Britan- nique ont bénéficié d’un don de livres du Conseil des Arts du Canada. Le Conseil des Arts du Canada a distribué plus de 115 000 volumes d’une valeur globale de $620 000 dans le cadre de son programme d’achat et de distri- bution gratuite de livres cana- diens pour l’année 1976-1977. En Colombie-Britannique, !’ 50,000 visiteurs Le village acadien du temps jadis, quia été reconstruit prés de Caraquet, au Nouveau-Bruns- wick, a attiré environ 50,000 visi- teurs durant son premier mois -d’opération. Le directeur des relations publiques, M. Antoine Landry, a , déclaré que ce nombre était beaucoup plus élevé que prévu. Le village avait établi un budget pour un total de 60,000 visiteurs durant sa premiére saison tou- ristique, qui s’était ouverte a la fin du mois de juin et qui prendra fin en septembre lorsqu’il fermera jusqu’a l'année prochaine. Le village, dont la reconstruc- tion a été subventionnée fédéra- | lement, sera ouvert officielle- ment le 15 Aofit, Féte de ' YAssomption et congé acadien traditionnel. Alliance francaise de |’Okana- gan, Penticton; Le Centre, Vic-. ria; le Centre culturel Colom- bien, Vancouver; le Centre cul- turel francais de l’'Okanagan, Ké- lowma;le club francais de Po- well River et les francophones de Nanaimo ont hénéficié du pro- gramme. Au total, 440 institutions cana- diennes ont hénéficié de cette distribution, sur plus de 1 300 . (deux fois plus que l’an der- nier) qui avaient présenté des demandes. Parmi les bénéficia- res, on trouve des bibliothéques rurales, des associations locales, des foyers pour personnes Agées, des hépitaux, des prisons, des centres de dépannage et des bibliothéques scolaires access- bles ala population. D’autres fr is.. livres ont été distribués a I’étr- ger par l'intermédiaire du min- tére des Affaires extérieures. Les livres provenaient de 120 maisons d’édition canadiennes, dont 76 de langue anglaise et 44 de langue francaise. ses Les lots distribués au Canada se composaient de 200 titres ‘chacun. Cette année, 214 lots étaient constitués de livres en langue anglaise, 159 de livres en langue francaise et 67 compre- naient 100 livres dans chacune des deux langues. Les bénéfici- ‘res se répartissaient de la fagon suivante: Provinces de |’Atlant- ‘que, 78; Québec, 122; Ontario, 99; Prairies et Territoires du Nord-Ouest , 95; Colombie-Bri- ‘tannique et Yukon, 45. (Suite a la p.2) -“Nommez notre bébé! L’ Aquarium Public de Van- couver lance un concours peu banal, intitulé “Nommez notre bébé”: la naissance de ce bébé — la premiére baleine beluga (baleine blanche arctique) 4 naf_ tre en captivité — a figuré en premiére page des quotidiens locaux, avec des pho- tos‘de cet adorable “bébé”. Voici done les régles du concours: — Pour participer au concours, écrivez votre nom, adresse et numéro de téléphone sur une carte postale, le nom de votre choix, ainsi qu’une bréve explica- tion de votre choix. _ —Envoyez vos cartes postales au journal, a la station de radio ou de télévision de votre choix. —Toutes les suggestions se- ront jugées par ]’Aquarium de Vancouver et l’aquarium se ré- serve le droit de choisir 4 son idée la procédure pour déter-_ miner le gagnant. Le gagnant (Suite a la p.2)’ “4 co 29: - Vendredi 5 Aotit 1977 20 CENTS LA TROUPE DE LA SEIZIEME ae SUR LE Magee ay DE MICHEL GARNEAU MISE EN SCENE PAR MAURICE MELOCHE © HT Airey eo a dames 77- C’était une premiére pour la Troupe de la Seiziéme: la publicité, a l’entrée n’était pas réalisée par une simple affiche, collée sur la porte, comme cela avait été le cas jusqu’a présent, mais bel et bien sur l’enseigne, au-dessus de l’entrée; c’était la premiére fois que la _Troupe se produisait au Métro qui est maintenant son lieu de résidence. Pour le théatre Métro, c’était également une premiére: le Métro est appelé a devenir un théAtre bilingue et biculturel, tout en favorisant ]’épanouissement de la mosaique multiculturelle canadienne. Une bonne nouvelle! La rencontre, tant attendue, ‘entre une délégation de la Fédé- ration des Franco-Colombiens et le Premier Ministre Bill Bennett, aura lieu vendredi prochain, 12 aofit. Interviewée, par téléphone, sur les ondes de CBUF-FM, Mme Marie Warzecha, pré- sidente de la F.F.C., a déclaré, qu'elle exposerait 4 M. Bennett la situation et les besoins des francophones de la province et qu'elle lui demanderait d’accor- der un soutien financier qui ‘(Suite a la p.4) Ré-élection de J. Aussant Lors du congrés annuel du Conseil Canadien de la Coopé- ration, qui a tenu ses assises a Regina, Saskatchewan, les 1, 2 et 8 juillet derniers, M. Jean T. Aussant, dirrecteur général de la Caisse Populaire de Maillard- M. JEAN AUSSANT ville, a été réélu au Conseil d’Administration de cet orga- nisme a envergure nationale, dont le secrétariat permanent est a Québec. En plus de M. Jean Aussant, la Colombie Britannique était aussi représentée par M. Roméo Paquette, président du Conseil de la Coopération de la Colombie ‘Britannique, organisme a portée provinciale, qui a été créé offi- ciellement lors de la tenue du congrés de la Fédération des Franco-Colombiens. Le Conseil Canadien de la Coopération (CCC) reggroupe tous les conseils provinciaux de la Coopération, maintenant au nombre de sept. Les seules provinces qui n’ont pas leur - conseil provincial sont Terre Neuve, I'lle du Prince Edouard et la Nouvelle Ecosse. Ces deux derniéres provinces étaient tou- tefois représentées au Congrés. M. Martin Légére a été réélu président du CCC, poste qu'il -occupe depuis vingt-cing ans. Ce congrés de la coopération a été marqué particuliérement par une décision unanime des orga- nismes délégués du Québec d’ap- puyer financiérement le dévelop- pement du secrétariat perma- nent d’un organisme qui a pour mission de promouvoir un sec- _teur coopératif francophone d’un océan a l'autre. Puisque la Colombie Britanni- que s'est maintenant jointe au -groupe national, le congrés an-. 'nuel se tiendra 4 Vancouver, la ‘fin de semaine du ler juillet 1979, soit dans deux ans. * et Nis Nas tre wines Rosca tgeits Mee ae wey “