nouveaux critéres d’attribution des fonds publics dans le cadre de |’Entente Canada- Communauté (une consultation provinciale et nationale visant a déterminer un nouveau mode de fonctionnement avec Patrimoine canadien). Désormais, la communauté doit définir ses priorités. Les groupes doivent agir en partenariat et négocier les fonds nécessaires a leur fonctionnement des quatre prochaines années. Pour recevoir sa part, Réseau-Femmes doit assurer une représentation aux paliers décisionnels communautaires et gouvernementaux et ce, toujours sans directrice générale. Le moral est bas; pour plusieurs membres fort désillusionnées,|‘année 1995-1996 estsynonyme d'inaction et d’absence. D’autres se demandent ouvertement quel est l'avenir du groupe. Vers février 1996, une activité de casino contribue a renflouer les coffres. Les fonds serviront a tenir une assemblée générale annuelle, (AGA) qui se déroulera au coeur de la Colombie- Britannique pour permettre au plus grand nombre possible de membres d’y participer (35 femmes) et s‘avére un grand succés sur le plan de la représentation des groupes satellites. Mieux encore une nouvelle directrice générale assiste a l’‘AGA, ce qui lui permet de rencontrer des membres de partout. RFCB reprend peu a peu ses activités, mais il convient de souligner que cette étape difficile a également comporté des événements positifs: Réseau-Femmes a survécu dans des conditions difficiles, a un moment ot plusieurs groupes francophones cessaient définitivement leurs activités. De plus méme si un groupe satellite avait remis en question son adhésion a RFCB, le dynamisme d’autres groupes satellites leur faisait a peine se rendre compte des difficultés éprouvées par le Conseil d’administration. En conclusion, les événements démontrent que la force de RFCB repose bel et bien sur la base, c’est-a-dire ses membres. Lavenir Aujourd’hui [1997], Réseau-Femmes Colombie- Britannique compte une centaine de membres réparties en cing groupes satellites (Delta/White Rock, Vancouver, Prince George et Victoria) dont un débute ses activités en 1997 (Nanaimo). Au moment de mettre sous presse, RFCB menait une recherche sur la situation des femmes francophones itinérantes de la Colombie- Britannique. Ces femmes sont victimes de discrimination a cause de leur langue et il existe peu de services pour elles. De plus comme prévu dans sa planification quinquennale 1996-2001, RFCB explore la possibilité d’ouvrir une maison d'hébergement provinciale pour répondre aux besoins des femmes francophones victimes de violence. Pour répondre a la préoccupation d’atteindre une grande visibilité dans la communauté francophone et dans la province, RFCB participe a l’émission radiophonique Micro Midi a la Société Radio Canada de la Colombie- Britannique et continue a offrir des ateliers ouverts aux membres et aux non-membres. De plus, RFCB a obtenu un numéro ISSN pour son bulletin Nouv’Elles, ce qui lui permet de se faire cataloguer dans diverses bibliothéques et posséde un numéro de téléphone sans frais (1-888-800-7322, poste 331). Réseau-Femmes essaie également de se rendre plus visible en province auprés des femmes francophones, dans l’espoir que de nouveaux groupes voient le jour et que des groupes déja existants se joignent au réseau provincial. On désire également participer activement a l'éducation en langue francaise en Colombie-Britannique, étant donné qu'un tout nouveau conseil scolaire francophone a été fondé en 1996. Enfin, RFCB se fait plus présent dans les groupes de femmes de langue anglaise de la communauté.