PBN ABs INFO-PARENTS COLOMBIE-BRITANNIQUE “EY — Mot du directeur général Mare Gignac Bonjour a toutes et a tous! Chaque année, le début de la saison des pluies dans le Sud- Ouest de la Colombie-Britannique nous rappelle que la nouvelle année scolaire est déja bien entamée. Cette année, si l’on compare avec les années précédentes, on peut dire que la rentrée scolaire s’est effectuée de fagon relativement harmonieuse. Ceci ne veut pas dire quetout va pourlemieuxdanslemeilleur des mondes, mais on remarque quand méme qu’il y amoins de probléemes que par les annéespassées en ce qui a trait au transport scolaire, aux ressources, aux services, etc. , offerts dans les programmes et les écoles francophones de la province. Nouspouvonsidentifier entre autresdeux facteurs qui expliquent cette situation. D’abord, les parents sont beaucoup mieux informeés sur les budgets, les procédures des commissions scolaires ainsi que leurs droits. Ceci leur permet de voir venir les problemes a l’avance et de les solutionner avant le début del’année scolaire. L’ autre facteur, c’est l’existence du Conseil scolaire francophone. Responsable légalement d’offrir le programme d’éducation francophonesurleterritoires’étendant de Chilliwack au Grand Victoria et ayant une responsabilité «morale» pour le restant de la province, le CSF a un pouvoir d’ intervention et d’influence qui peut faire bouger les choses. On n’a qu’a penser a |’ ouverture de deux nouveaux programmes francophones (Ouest de Vancouver et Langley) en septembre demier ou encore aux négociations présentement en coursavecle district scolaire de Central Okanagan pour permettre Pinjection de ressources au Programme francophone de Kelowna. C’est donc dire que la création du CSF a dégja un effet bénéfique sur le développement du systéme La littératie 97: enfants et éléves. Un des objectifs était de mieux outiller, en tout début d'année, les parents et enseignant(e)s. Selon Nicole Chagnon du CSF, les évaluations sont positives et l'expérience sera sans doute répétée l'an prochain. un stage} bien apprécié Organisé par le Conseil scolaire francophone (CSF), le stage de Littératie quia eu lieu en aout dernier al'Université de Colombie-Britannique (UBC) a réuni des parents, des enseignant(e)s et des gens de la communauté. Par le biais d'ateliers et de présentations diverses, les participant(e)s ont pu expérimenter des moyens pour faire apprécier la lecture et l'écriture a leurs d’éducation francophone. Tous les problemes ne serégleront pas du jour aulendemainc’ est certain, mais avec la contribution de tous les partenaires en éducation, nous serons en mesure d’ameéliorer bien des choses et de tendre vers la réalisation de lamissiondel’école francophone, particulierement en ce qui touche l’aspect culturel. Ceci étant dit, j’aimerais profiter de P occasion pour faire une mise a jour sur les principaux dossiers de |’Association. Certains de ces dossiers ont évolué de fagon importante, aidés par la vision et les interventions du CSF, et d’autres démontrent bien la théorie de l’éternel recommencement comme par exemple le dossier de la cause juridique. Eneffet, aumois dejuillet denier, le gouvernement provincial a adopté des amendements a la loi scolaire pour se conformer a la décision du juge Vickers, rendueaumoisd’ aoit 1996. Cettedécision faisait état de lacunes importantes dans la loi en ce qui concerne les droits scolaires des parents francophones. Plusieurs modifications ont donc été apportées a la loi avec comme résultats la reconnaissance de |’existence du Conseil scolaireal’intérieur delaloi scolaire, la possibilité pour le CSF d’acqueérir des biens immobiliers et l obligation pour le ministre de I’ Education de financer le CSF tout comme il a!’ obligation de financier les districts scolaires de la province. Cependant, le gouvernement n’est pas allé aussi loin que le demandait le juge Vickers. Mémeavec adoption des amendements a la loi scolaire, le gouvernement ne respecte toujours pas / article 23 de laCharte canadienne des droits et libertés. Il n’y a aucune clause touchant le transfert des établissements scolaires ainsi que des ressources; aucun mécanisme n’est prévu pour étendre la juridiction du Conseil scolaire a toute la province; il n’y a pas de reconnaissance quant aux besoins particuliers et au retard accumulé dans le développement du systéme d’éducation francophone et aucune clause permettant au Conseil scolaire de négocier directement avec ou encore de recruter son personnel enseignant. C’est pourquoi I’ Association est retournée devant le juge Vickers au mois d’octobre dernier afin qu’il entende notre recours contre le gouvernement. Suite a cette audience, il a été décidé (en tenant compte des conseils du juge Vickers), d’entreprendreunenouvelle cause juridique touchant l’insuffisance des amendements adoptés par le gouvernement et demandant la jundiction provinciale pour le Conseil scolaire. Le juge Vickers nous a assuré qu ilinterviendrait afin que la cause soit entendue trés rapidement. C’est donc dire que le proces pourrait avoir lieu avant le mois de mai 1998. Pour ce qui est du projet éducatif francophone (PEF), suite au Forum 97 quia lieu en février dernier avec comme theme le partenariat, |’Association a organisé une rencontre provinciale, au mois de mai dernier, dans le but de permettre aux représentants des comités de parents de réfléchir sur la philosophie du projet éducatif. Les parents ont donc travaillé a préciser le contenu du projet éducatif, plus particuliérement en ce qui touche le profil de l’éleve idéal, la vision du projet ainsi que la mission, les valeurs, le mandat, les responsabilités des différents partenaires (é€léves, parents, personnel enseignant, direction d’école, lacommunauté) ainsi que la composition et le mandat du comité responsable de gérer ce projet. Le contenu de ce document pourra étre utilisé comme outil de référence base pour les écoles désirant se doter d’un tel projet. Deux écoles ont déja entrepris des démarches visant la création d’un PEF (Brodeur et La Vérendrye). La prochaine étape dans ce dossier est le développement d’une trousse pour la création d'un PEF dans les écoles et les programmes francophones. Un projet est en voie d’élaboration et vise la création d’une telle trousse pour septembre 1998. Cette trousse sera développée en collaboration avec tous les partenaires en éducation. Le projet est parrainé parle groupede travail en éducation du Conseil scolaire francophone. Suite page 4