Bay INFO-PARENTS Een Me SAANICH : Ranya Hebner. e 6 septembre dernier, un peu plus d’une douzaine d’écoliers ont mis les pieds dans la premiére classe de Programme cadre de frangais du district scolaire de Saanich. C’estl’école Keatings qui accueille les 13 enfants. Ces derniers sont regroupés dans une classe a niveaux multiples, soit dela premiére ala cinquiéme année, pour suivre leurs cours en frangais. UN TREIZE ( H A N C E U X Son désir d’ouvrir un Programme cadre «Je crois que le Programme cadre facilite la maitrise de la langue chez les enfants et leur permet de conserver notre héritage culturel francophone et francophile» scolaire dela province a offrirle Programme cadre de frangais a sa clientéle estudiantine. Cette ouverture est le résultat d'une année d’efforts d'un groupe de parents dirigé par Ranya Hebner. Cette derniére n'hésite pas @ formuler les raisons qui ont motivé son action. «Je crois que le Programme cadre facilite la maitrise de la langue chez les enfants et leur permet de conserver notre Saanich devient ainsi le 25e district héritage culturel francophone et francophile» explique cette mere de deux enfants. SURVOL Des maternelles pleines a craquer Une trés, trés bonne nouvelle est arrivée a Association des parents en septembre. Elle provenait des comités de parents de Nanaimo et de Courtenay/ Comox. Les prévisions les plus optimistes avaient 6té dépassées pour le nombre d’inscriptions ala maternelle; 17 nouveaux venus dans la classe de maternelle du Programme del’école Quaterway de Nanaimo et 19 nouvelles recrues ont envahi les pupitres de la maternelle du Programme de l’école Airport Elementary de Courtenay. Bravo aux parents pour leur travail de promotion, leur ténacité et leur dévouement pour assurer le développement du Programme cadre de frangais. Les parents de Nanaimo se réjouissent également de la réouverture du PCDF au secondaire avec 5 éléves recevant des cours en frangais. A Powell River, le comité de parents n’est plus seul dans ses démarches pour lobtention d’un centre scolaire communautaire. En effet, le comité du centre scolaire communautaire francophone de Powell River posséde sa propre constitution et a un employé. Ce dernier prépare et rédige les documents nécessaires aux démarches du comité. Des parents, des enseignants, des membres de la communauté et aussila commission scolaire font partie du comité. Lacollaborations est amorcée, les démarches vont bon train et peut-étre un centre scolaire communautaire verra le jour dans un avenir rapproché. 12 a aussi obtenu l’appui d'autres familles. Maria St. Amand, Diane Sarty, Johanne Chouinard et Diane Masson ont partagé son enthousiasme pour le Programme dans l'espoir de renforcer les bases linguistiques en frangais de leurs enfants. Leur aventure débute en avril 1993 mais le délai est trop court pour une ouverture en septembre de la méme année. Leur travail se poursuit jusqu’en novembre 1993, moment ow la demande officielle est faite. «Le travail de l'agente de liaison de |APFCB, Thérése Guillemette, nous a beaucoup aidé. De plus, la commission scolaire a toujours bien collaboré et appuyé notre projet» affirme Mme Hebner. Mémes’il reconnait quel’ouverture d’un si petit programme suscite des réactions d’incompréhension de la part des autres parents de |’école, Walter McGinnis, un papa anglophone, croit fermement que son enfant va bénéficier de l’opportunité d'apprendre les deux langues officielles du pays. De son cété, Giséle Lavoie reconnait que la décision n’a pas été facile. «Mon fils n’était vraiment pas intéressé au début. Maintenantil aime bien se rendre en classe» avouela mére. Le programme est vraiment choyé. Parmi les 13 enfants, six sont inscrits en premiére année. Durant!’aprés- midi, ces six éléves quittent la classe réguliére de leur enseignante Marie-Josée Gautrais pour retrouver une autre enseignante, Nicole Gervais. Mme Gervais est responsable du service d'accueil, programme qui permet al'enfant d’atteindre le niveau de frangais requis pour son niveau. Dans la classe réguliére, Mme Gautrais est accompagnée d’une aide-enseignante. Aprés l’ouverture de quatre nouveaux programmes l’an dernier et celui de cette année, le développement du programme d'enseignement en frangais langue premiere se poursuit. La région des Kootenays sera probablement touchée par cette vague en septembre 95. Des parents de Kaslo ont fait une demande pour un programme récemment.